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Cry (Yonne)

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Cry
Cry (Yonne)
Église de Cry.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Avallon
Intercommunalité Communauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne
Maire
Mandat
José de Pinho
2020-2026
Code postal 89390
Code commune 89132
Démographie
Population
municipale
161 hab. (2021 en évolution de −6,94 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 42′ 29″ nord, 4° 14′ 20″ est
Altitude Min. 184 m
Max. 292 m
Superficie 11,16 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Montbard
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Tonnerrois
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Cry
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Cry
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Cry
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Cry

Cry est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

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Carte de la commune de Cry et des proches communes.

Proche de l'écluse no 73 du canal de Bourgogne et à 30 minutes du site d'Alesia, Cry est un petit village riverain de la Côte-d'Or situé dans la vallée de l'Armançon, proximité de celle du Serein.

Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 841 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montbard_sapc », sur la commune de Montbard à 12 km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 853,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,7 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −16,7 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Cry est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,6 %), terres arables (35,2 %), prairies (7,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le Gros Chêne sur Cry est un site du bronze final III[13],[N 1]. Le gué traversant l'Armançon daterait de l'époque gallo-romaine.

En 1164, le pape Alexandre III, alors exilé en France, confirme par une bulle que la cure de l'église est la propriété de l'abbaye de Saint-Martin d'Autun[14]. L'existence d'un prieuré dépendant de celle-ci est attesté à la fin du XVIe siècle[15].

Le savoir-faire ancestral des pierreux et autres carriers ou tailleurs de pierres de Bourgogne a servi, entre autres, à la construction de nombreux bâtiments parisiens grâce à la qualité de cette pierre non gélive et la proximité immédiate du canal de Bourgogne en contrebas des carrières.[réf. nécessaire]

La commune compte des entreprises agricoles mais aussi le Restaurant du Pont.

Politique et administration

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Mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 ? Jean Saucourt    
         
2008 en cours José de Pinho[16]    

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].

En 2021, la commune comptait 161 habitants[Note 3], en évolution de −6,94 % par rapport à 2015 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
361357314332344332335316368
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
318321320326336311296314333
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
308270263247222211189195226
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
233220232215181170178179188
2014 2019 2021 - - - - - -
174165161------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Conservation de la nature

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Jusqu'en 1930, sur les éboulis des nombreuses carrières de pierres calcaires, se trouvait une espèce de violette unique au monde - la Viola cryana - détruite par des remblais d'exploitation des carrières.

Ce sont cependant ces sols d'éboulis escarpés et secs, en favorisant la présence de plantes et insectes spécifiques et rares, qui ont entraîné le classement du village (avec Asnières-en Montagne, Molosmes et Saint-Martin-sur-Armançon) en zone protégée Natura 2000 par l'Union européenne[21].

Lieux et monuments

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  • Lavoir du XIXe siècle
  • Pont en pierre du XVe siècle à 12 arches
  • Église Saint-Julien de Cry. La crypte est classée en 1958[22] ainsi que 32 statues, tableaux, reliquaires et autres objets.
  • Canal de Bourgogne
  • Maison à colombages, arcs de décharge visibles sur nombre de façades de pierres des anciennes petites maisons de vigneron à escalier extérieur et cavons.
  • Tombeau de la famille Boussard dans le cimetière communal.

Culture et festivités

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Personnalités liées à la commune

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  • Pierre Marcou, (1631- …), ancêtre du député du Québec Pierre Marcoux, émigrant au Canada vers 1655[23].
  • Jean Boussard (1844-1923), architecte, est originaire de Cry et est inhumé dans le cimetière.
  • Jean Dorville (1901-1986), artiste peintre, effectua plusieurs séjours à Cry dont on cite les paysages dans son œuvre.

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Pignard -Peguet, Histoire des communes de l'Yonne, p. 897.
  • Marcel Trudel, Catalogue des Immigrants (1632-1662), Cahiers du Québec, Collection histoire, 1983, p. 327 et 399.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les sites du bronze final III ne sont pas très nombreux dans le sud-est de l'Yonne. Ce sont : les Milosiottes à Noyers ; le Gros Chêne à Cry ; le Coin à Argentenay ; le Petit Béru à Tonnerre ; les Roches à La Chapelle-Vaupelteigne ; grottes de Villiers-Tournois à Massangis ; Fontaine Sainte-Marguerite à Guillon ; Cisery ; les Fontaines Salées à Saint-Père-sous-Vézelay ; grotte au Larron à Voutenay-sur-Cure ; grotte de Nermont à Saint-Moré ; grottes et dépôt de fondeur (de métal) à Arcy ; et grotte de la Roche au Loup à Merry-sur-Yonne. Voir Poitout & Mordant 1979, p. 56.
Notes sur la population
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Cry et Montbard », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Montbard_sapc », sur la commune de Montbard - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Montbard_sapc », sur la commune de Montbard - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Cry ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montbard », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Bernard Poitout et Claude Mordant, « Les incinérations du Bronze final des Milosiottes à Noyers (Yonne) », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 76, no 2,‎ , p. 55-62 (lire en ligne, consulté le ), p. 56.
  14. Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun: Charte n°XVIII.
  15. « Clergé régulier - série H » [PDF], série H 1319-1341, sur yonne-archives.fr (consulté le ), p. 5.
  16. Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 17 décembre 2013.
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. « FR2601004 - Éboulis calcaires de la vallée de l'Armançon », sur INPN (consulté le ).
  22. « Église Saint-Julien de Cry », notice no PA00113667, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. « Répertoire des engagés de L'Hermitte à Marcoux des origines à 1699 », sur naviresnouvellefrance.net (consulté le ).