Grise Fiord
Grise Fiord Aujuittuq (ᐊᐅᔪᐃᑦᑐᖅ) | |
Grise Fiord | |
Administration | |
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Pays | Canada |
Territoire | Nunavut |
Région | Qikiqtaaluk |
Maire | Meeka Kigutak |
Fondateur Date de fondation |
Gouvernement du Canada 1953 |
Constitution | |
Démographie | |
Population | 144 hab. (2021 ) |
Densité | 0,43 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 76° 25′ 03″ nord, 82° 53′ 38″ ouest |
Superficie | 33 270 ha = 332,7 km2 |
Divers | |
Langue(s) | Anglais, inuktitut |
Fuseau horaire | Heure de l'Est |
Code géographique | 6204025 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.grisefiord.ca |
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Grise Fiord (en inuktitut : ᐊᐅᔪᐃᑦᑐᖅ, Aujuittuq, « lieu qui ne dégèle jamais ») est une communauté inuite située sur la pointe sud de l’Île d'Ellesmere, au Nunavut, à 1 140 kilomètres au nord du cercle arctique.
Grise Fiord était la communauté humaine la plus septentrionale du Canada jusqu'à l'établissement de la base permanente d'Alert. Selon Gilles Turmel lors d’une interview chez RCI, Grise Fiord reste néanmoins le village le plus au nord du Canada[1].
Sa population est de 129 personnes, selon le recensement de 2016. Le climat local est extrêmement froid, avec un minimum enregistré de −62,2 °C. et un maximum de 22,3 °C.
Histoire
[modifier | modifier le code]Grise Fiord a été fondé par le gouvernement du Canada en 1953 en partie pour affirmer sa souveraineté en Arctique durant la Guerre froide, soit la délocalisation du Haut-Arctique. Huit familles inuites d'Inukjuak, au Québec, ont alors été relogées après s'être fait promettre des maisons et du gibier. Celles-ci une fois sur place n'ont trouvé aucun bâtiment et très peu de faune leur étant familière. On leur a dit qu'ils seraient rentrés chez eux après un an s'ils le souhaitaient, mais cette offre a été retirée par la suite puisqu'elle aurait nui aux revendications du Canada sur la souveraineté dans la région. Finalement, les Inuit survivront en faisant l'apprentissage des voies migratoires des baleines.
En 1993, le gouvernement canadien a tenu des audiences pour étudier le programme de relocalisation. Le gouvernement a versé 10 millions de dollars pour les survivants et leurs familles, et a présenté des excuses officielles en 2008.
En 2009, l'artiste Looty Pijamini a été employé par le gouvernement du Canada pour ériger un monument en souvenir de cette déportation. Représentant une femme attristée avec un jeune garçon et un chien de traîneau, le monument a été inauguré par John Duncan, ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien et interlocuteur fédéral auprès des Métis et des Indiens, le .
Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution de la population | ||
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Année | Pop. | ±% |
2006 | 141 | — |
2011 | 130 | −7.8% |
2016 | 129 | −0.8% |
Galerie d'images
[modifier | modifier le code]-
Une route à Grise Fiord.
-
Port de Grise Fiord.
-
Chiens de traîneau.
Références
[modifier | modifier le code]- Radio Canada International, « Quels sont les villages canadiens de l’Arctique les plus nordiques? », sur RCI | Français, (consulté le )
- « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Grise Fiord » (consulté le )
- « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Grise Fiord » (consulté le )
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Grise Fiord, Nunavut » (voir la liste des auteurs).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressources relatives à la géographie :
- Journal de voyage avec photos