Histoire de la Slovénie
Cet article retrace l'histoire de la Slovénie de l'Antiquité jusqu'à aujourd'hui.
La Slovénie actuelle, sur un territoire de 20 273 km2, est riche d'une population de 2,1 millions de Slovènes, parlant très majoritairement la langue slovène. La démographie de la Slovénie est en progression constante lente et régulière au moins depuis 1857 (1,1 million). La diaspora slovène (en) est faible (peu chiffrée, sans doute inférieure à 300 000), sauf en Italie, aux États-Unis et en Argentine.
Préhistoire
[modifier | modifier le code]La préhistoire de l'Europe du Sud-Est est assez bien connue. L'Europe néolithique est surtout marquée dans la région par la culture de Vinča et la culture de la céramique cardiale.
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Flûte paléolithique (Divje Babe)
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Expansion au néolithique
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Cultures archéologiques d'Europe du sud-est au néolithique
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Roue de char (reconstitution)
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Récipient de réception (Carinthie)
Antiquité
[modifier | modifier le code]Aux temps anciens, le territoire de l'actuelle Slovénie était peuplé de Celtes, d'Illyriens et de Pannoniens. L'Empire romain conquit la région au Ier siècle, après 200 ans de lutte contre les tribus locales. Les plus importantes cités antiques de la région incluent Celeia (aujourd'hui Celje), Emona (Ljubljana), Nauportus (Vrhnika) et Poetovio (Ptuj).
- Norique, Pannonie, Pannonie supérieure, Pannonia Prima (en), Pannonia Savia (en)
- Liste des noms latins des villes des Balkans, Antiquité tardive
- Liste des peuples celtes, Taurisques
- Diocèse des Pannonies (314-440)
- Préfecture prétorienne d'Illyricum (347-vers 650)
- Royaume d'Odoacre (476-493)
- Royaume ostrogoth (493-553), Liste des souverains ostrogoths
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Peuples de la Pannonie
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Région au premier siècle (Empire Romain)
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Provinces et cités romaines, vers 100
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Vénétie-Histrie
Carantanie / Carinthie (vers 600-800)
[modifier | modifier le code]Comme leur nom le prouve, les Slovènes sont des Slaves mêlés à une population indigène vénète. Issus de la grande plaine au nord des Carpates, les Slaves occupent la plaine de Pannonie. Ils commencent au début du VIe siècle leurs expéditions en direction des villes romaines de l'Adriatique. Les premiers temps de la Carinthie ne sont pas connus. Une hypothèse suggère que cet État a émergé au VIe siècle, lorsque les Lombards sont partis à l'ouest envahir les régions du Nord de l'Italie. Le tout premier État slave et slovène, la Carinthie, recouvre la plus grande partie du territoire de l'actuelle Carinthie autrichienne et de la Carinthie slovène. La Karantanie existait de manière certaine au VIIIe siècle. Les chefs de familles des tribus désignaient un duc au cours d'une cérémonie qui se tenait sur la Pierre des princes (en) (slovène : knežji kamen, allemand : Fürstenstein), pierre dressée préhistorique, près de Krnski grad (Karnburg (de), Maria Saal) en Carinthie autrichienne. Là, devant l'assemblée des hommes libres, le duc acceptait la couronne d'un paysan et prêtait serment de défendre les droits de ses sujets. En 746, la Carinthie passe sous la tutelle de la Bavière. Menacés par les nomades avars, les Slaves demandent l'aide de leurs voisins germaniques. Cette soumission entraîne la conversion au christianisme.
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Implantation slave vers 631 à l'époque du roi slave Samo
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Carantanie vers 800
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Carantanie et Marche des Avars
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Francie orientale (en jaune orangé)
Domination allemande/germanique (800-1914)
[modifier | modifier le code]Dès le IXe siècle, les territoires habités par les Carinthiens, plus tard les Slovènes, tombent sous une domination étrangère, notamment un contrôle partiel et coopératif par la Bavière et les ducs de la république de Venise.
Les attaques des Hongrois établis depuis 896 dans la plaine de Pannonie, forcent l'empire germanique à consolider ses marches alpines. En 952, l'empereur Othon Ier le Grand fonde un duché de Karananie dont les frontières incluent une partie de la Slovénie. Des colons allemands repoussent la langue slovène jusqu'au sud de la Drave. Le Saint-Empire réorganise à plusieurs reprises ces provinces, et face au péril des Hongrois, créée des marches : la marche de l'Est, future Autriche, la marche de Carinthie, les régions de la Drave et de la Save, l'Istrie, tous territoires qui englobent des Slovènes. La frontière orientale limite un domaine croate qui n'a pas changé en un millénaire.
Les trois duchés dorénavant nommés Carinthie, Styrie et Carniole, tout en demeurant sous le sceptre nominal du Saint-Empire, passent sous la dépendance immédiate de plusieurs familles. À la fin du XIIIe siècle, la montée en force de Venise attache à la cité des doges la région et une partie de la côte Adriatique qu'elle conserve jusqu'en 1727, gagnant ainsi sur l'espace slovène.
Les Slovènes habitant les provinces de la Carinthie, la Carniole et la Styrie vivent alors sous la domination des Habsbourg du XIVe siècle jusqu'à 1918, sans statut juridique spécifique mais en ayant des députés à Vienne. En effet, l'empereur Rodolphe Ier (1273-1291) investit ses deux fils Rudolf et Albert des duchés d'Autriche, Styrie, Carinthie, Carniole. Toutefois, cette domination fut contestée au XVe siècle par les comtes de Celje. Leur fin à Belgrade en 1456 où le dernier des comtes fut tué par Jean de Hunyadi, prince hongrois, mit un terme à l'embryon d'un État slovène.
Tandis que les élites de ces régions se germanisent, les populations paysannes résistent fortement à la germanisation et conservent leur culture et leur langue. Après avoir subi l'influence de la Réforme au XVIe siècle, la région est recatholicisée sous le règne de l'archiduc Ferdinand d'Autriche (règne 1590-1637), qui devient plus tard empereur et poursuit une politique identique dans les autres territoires des Habsbourg[1].
Durant une parenthèse de 4 ans, une partie du territoire de l'actuelle Slovénie et de la Croatie passe sous la tutelle de Napoléon sous le nom de Provinces illyriennes.
Au cours du XIXe siècle, des intellectuels codifièrent le slovène pour en faire une langue littéraire, tandis qu'un nationalisme balbutiant commençait à réclamer l'autonomie de la Slovénie à l'intérieur de l'Empire austro-hongrois.
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Europe du Sud-Est (vers 890)
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Duché de Bavière (907–1623) vers 950-970
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Provinces illyriennes (1809-1813/1814)
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Répartition ethnique en Autriche-Hongrie (1910) et États proposés pour les États-Unis de Grande-Autriche (1906)
Première guerre mondiale (1914-1918)
[modifier | modifier le code]Première Yougoslavie (1918-1945)
[modifier | modifier le code]Seconde Guerre mondiale (1939-1945)
[modifier | modifier le code]Durant la Seconde Guerre mondiale, après l'invasion de la Yougoslavie, le territoire slovène est partagé entre l'Italie — qui se réserve la région de la capitale qu'elle transforme en province de Ljubljana — l'Allemagne nazie et la Hongrie. À l'issue d'une terrible guerre de résistance (menée en Slovénie par le Front de libération de la nation slovène, la branche locale des Partisans dirigée par Boris Kidrič), la Yougoslavie est reconstituée ; la Slovénie devient la République populaire de Slovénie, État fédéré de la République populaire fédérative de Yougoslavie proclamée le . Au traité de Paris en 1947, l'Italie perd la quasi-totalité de la Vénétie julienne. L'Istrie est ensuite placée provisoirement dans la zone B du territoire libre de Trieste. Ce territoire est dissous de facto en 1954, quand la zone A comprenant la ville de Trieste est rendue à l'Italie tandis que la zone B est attachée à la fédération yougoslave. Par ce fait l'Istrie se vide par un fort exode offrant une région et un accès stratégique à la mer à l'actuelle Slovénie.
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Slovénie en 1940
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Pont des Dragons, Ljubljana, 1940
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Adolf Hitler et Martin Bormann visitant Maribor occupée en avril 1941, lançant officiellement les politiques anti-slovènes nazies. Entre 20 et 25 000 civils slovènes furent massacrés par les nazis et leurs alliés fascistes et de nombreux autres furent déportés.
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Partisans, 1945
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Ballot de foin (sd)
Slovénie communiste, dans la Yougoslavie (1945-1990)
[modifier | modifier le code]Les intellectuels slovènes jouent un rôle important dans la politique yougoslave, et ont notamment inspiré la réforme économique de 1965, orientée vers une certaine décentralisation. La volonté d'ouverture des Slovènes se concrétise en 1969 par le projet d'autoroute vers l'Italie. Le projet étant interdit par le gouvernement de la fédération, le gouvernement slovène de Stane Kavčič (sl) démissionne.
Au sein de la Yougoslavie communiste, la Slovénie a été la république la plus avancée et la plus prospère. Ainsi, le quart des exportations yougoslaves sont dues à la Slovénie, qui ne participe pourtant qu'à 8,5 % de la population. Avant de décéder à Ljubljana en 1980, Tito avait pour ambition de continuer à concentrer le pouvoir économique et politique entre ses mains. Mais la Slovénie s'est tournée vers la démocratie et s'est ouverte aussi bien du point de vue culturel, civique qu'économique, à un degré presque sans précédent dans le monde communiste. En septembre 1989, l'Assemblée générale de la République yougoslave de Slovénie adopte un amendement à sa constitution accordant le droit à la Slovénie de faire sécession de la Yougoslavie.
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Armes de l'ex-République socialiste de Slovénie au sein de la République fédérative socialiste de Yougoslavie
Slovénie indépendante (1990-présent)
[modifier | modifier le code]Le , un référendum sur l'indépendance aboutit avec près de 89 % des voix. La déclaration formelle d'indépendance intervient après le passage d'une loi en ce sens le [2],[3]. Un court conflit armé a lieu lorsque les troupes slovènes sont confrontées à une tentative d'intervention yougoslave[2],[4]. La guerre s'étend sur une dizaine de jours, à l'issue desquels l'accord de Brioni est signé sous les auspices de la Communauté européenne le . L'armée yougoslave commence son retrait et le dernier soldat quitte le territoire le suivant[4].
Les liens historiques avec l'Europe occidentale font alors de la Slovénie un candidat désigné pour l'adhésion à l'Union européenne et à l'OTAN. La Slovénie devient membre de l'OTAN le et de l'Union européenne le . Elle abandonne officiellement sa monnaie, le tolar, au profit de l'euro le , devenant le treizième pays à rejoindre la zone euro. Le change définitif est fixé à 239,64 tolars pour un euro.
Galerie de dirigeants politiques récents
[modifier | modifier le code]Présidence
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Milan Kučan
1991-2002 -
Janez Drnovšek
2002-2007 -
Danilo Türk
2007-2012 -
Borut Pahor
2012-2022 -
Nataša Pirc Musar
2022-présent
Gouvernement
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Janez Drnovšek
2000-2002 -
Anton Rop
2002-2004 -
Borut Pahor
2008-2012 -
Alenka Bratušek
2013-2014 -
Miro Cerar
2014-2018 -
Marjan Šarec
2018-2020 -
Robert Golob
2022-présent
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Voir également : Révolte paysanne croate et slovène de 1573.
- (sl) Helena Race, « Dan prej (« Un jour avant ») », Faculté des Sciences sociales, université de Ljubljana, (consulté le ).
- Janko Prunk, « Path to Slovene State », Gouvernement de la République de Slovénie, (consulté le ).
- « About the Slovenian Military Forces: History », Ministère de la Défense slovène (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (fr) Georges Castellan et Antonia Bernard, La Slovénie, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », 1996.
- (fr) Antonia Bernard, Petite histoire de la Slovénie, Paris, Institut d'études slaves, 2002 (2e éd.), 141 p. (ISBN 2-7204-0316-4).
- (fr) François Bouchard et Patrizia Farinelli (dir.), Les régions slovènes entre XVIIIe et XIXe siècles : plurilinguisme et transferts culturels à la frontière entre empire Habsbourg et Venise, Éditions Le Manuscrit Savoirs, 2019, 380 p. (ISBN 9782304047219)
- (en) Janko Prunk, A Brief History of Slovenia, Ljubljana, Grad, 1996.
- (en) Oto Luthar (dir.), The land between: a history of Slovenia, Francfort-Berlin-Berne, P. Lang, 2008, 560 p. (ISBN 978-3-631-57011-1).
- (en) Leopoldina Plut-Pregelj et Carole Rogel, Historical Dictionary of Slovenia, Lanham (Md.)-Londres, The Scarecrow Press, 2007 (2e éd.), LIV-561 p. (ISBN 978-0-8108-4717-0).
Quelques données chiffrées sont issues de : Serge Cordellier, Dictionnaire historique et géopolitique du XXe siècle, Paris, La Découverte et Syros, 2000.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Préhistoire des Balkans
- Histoire des Balkans, chronologie des Balkans, histoire des Balkans (rubriques), anciens pays des Balkans, Balkans occidentaux
- Histoire de la Yougoslavie
- Liste du patrimoine mondial en Slovénie
- Liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité en Slovénie
- Culture de la Slovénie, liste de musées en Slovénie, musée national de Slovénie
- Archives nationales de Slovénie (en)
- Liste d'historiens slovènes (en)
- Chronologie de la Slovénie
Avant 500
[modifier | modifier le code]- Site de Krapina Néandertal (en), grotte de Vindija, Projet génome de Néandertal
- Flûte de Divje Babe, Roue des marais de Ljubljana (en)
- Culture de Sopot (5500-3800 AEC)
- Culture de Lengyel (5000-3400 AEC)
- Culture de Danilo (4700-3900 AEC)
- Culture Castelliere (1900-300, Istrie)
- Culture des champs d'urnes (1300-750 AEC)
- Âge du fer, culture de Hallstatt (1200-500 AEC), Vače (Hallstatt) (en), situle de Vače, plaque de ceinture de Vače (en)
- Installations celtes dans l'Europe du Sud-Est
- Taurisques (Taurisci/Norici), Varisques (Narisci/Varistæ) : royaume de Norique (Regnum Noricum, vers 150-19 AEC)
- Casque de Negau
- Mosaïque de peuples : Illyriens, Iapydes, Dalmates, Histres, Liburniens
- Illyrie, guerres d'Illyrie (229-168 AEC, République romaine)
- Province romaine d'Illyrie (167 AEC -49, République romaine), renommée Dalmatie (49-454, Empire romain)
- Campagne d'Octavien en Illyrie (35-33 AEC)
- Campagne d'Illyrie (13-9 av. J.-C.)
- Grande révolte illyrienne (6-9)
- Claustra Alpium Iuliarum (barrière des Alpes Juliennes), limes fortifié, pour contrer les invasions venues depuis la Pannonie
- Regio X Venetia et Histria (7-292), Emona (Ljubljana), colonie Julia Emona, Haliaetum, Nauportus, Castra ad Fluvium Frigidum, Via Gemina, Ad Pirum, Trojane
- Via Gemina (Aquilée-Ljubljana, sd), suite de la Via Postumia (Gaule cisalpine, -148)
- Province de Norique (40-293) (Styrie-Carinthie, etc.) scindée en 293 en Noricum ripense (fluvial) et Noricum mediterraneum
- Antiquité tardive (330c-600c), Trésor d'Emona, Ajdna
- Histoire de l'Empire byzantin (330c-1453)
- Préfecture du prétoire d'Illyricum (347-400)
- Préfecture du prétoire d'Italie (vers 400-584)
- Invasions barbares (migrations et brassages de populations, vers 300-500)
- Royaumes barbares (vers 350-550) à proximité
- Huns, Empire hunnique (316/447-484)
- Royaume d'Odoacre (476-493), général germain, qui a déposé le dernier empereur romain d'Occident, Romulus Augustule, et agit officiellement pour l'Empire romain d'Orient (byzantin)
- Conquête de l'Italie par Théodoric (it) (488-193)
- Royaume ostrogoth (493-553) (Théodoric le Grand, Totila), Royaume lombard (568-774), surtout en Istrie
- Traditions alpines préchrétiennes
500
[modifier | modifier le code]- Province byzantine de Pannonie (vers 510-580), capitale Sirmium, sorte de Grande Syrmie
- Slaves, Slaves méridionaux, liste des tribus slaves médiévales, slaves anciens (en), proto-slave, langues slaves, langues slaves méridionales, slovène
- Installations slaves dans les Alpes orientales (en) (550-720)
- Migrations slaves vers les Balkans (en) (550-720)
- petit âge glaciaire de l'Antiquité tardive (en) (535-600), événement climatique de 535-536
- Peste de Justinien (541-767)
- Prise de Sirmium (581/582), campagnes de Maurice dans les Balkans (582-602, contre Avars et Slaves)
- Royaume de Samo de Bohême (623-658)
- Carantanie (658-828), Duché ethnique, Wendes, symbole de la panthère noire de Carantanie (en)
- Conquête par Charlemagne vers 788, Empire carolingien (800-888), Partage de 806, traité de Verdun (843), Francie orientale (843-962)
- Marche windique (Basse-Carniole, vers 960-1400c)
1000
[modifier | modifier le code]- Duché de Bavière (907-1623) pour les années 955-975, Patriarcat d'Aquilée (1077-1420)
- Duché de Carinthie (976-1919), Carinthie (Slovénie)
- Duché de Styrie (1180-1918), Basse-Styrie (Maribor
- Marche de Carniole (1040-1364), Duché de Carniole (1364-1918), Carniole (Ljubljana)
- Peste noire (1347-1349)
- Guerres ottomanes en Europe (dès 1360), guerres austro-turques
- Révolte paysanne slovène de 1478 (en)
- Révolte paysanne slovène de 1515 (en)
- Révolte paysanne croato-slovène de 1573 (en)
- Révolte paysanne slovène de 1635 (sl)
- Révolte paysanne slovène de 1713 (sl)
- Littoral slovène, dont Goriška et Istrie : Littoral autrichien (1849-1918), Hrvatsko Primorje
- Prekmurje, Pomurie (Outre-Mur) (/Comitat de Međimurje (Croatie))
- Liste des noms latins des villes
- Academia Operosorum Labacensium (en) (1693, Académie des industrieux résidents de Ljubljana), ancêtre de l'Académie slovène des sciences et des arts (1938)
1800
[modifier | modifier le code]- Guerres napoléoniennes (1792-1815), Troupes balkaniques des armées napoléoniennes, régiment d'Illyrie (1810-1813)
- Provinces illyriennes (1809-1813/1814, Empire français), capitale Laibach/Ljubljana, monument des Provinces illyriennes (Ljubljana)
- Printemps des peuples (1848), nationalisme romantique,nationalisme ethnique, nationalisme slovène, Slovénie unie (en)
- Autriche-Hongrie (1867-1918), Territoires héréditaires des Habsbourg
- Comté de Gorizia et Gradisca (1747-1918)
- Séisme du 14 avril 1895 à Ljubljana
- Création de la Yougoslavie (en)
1900
[modifier | modifier le code]- Guerres balkaniques (1912-1913)
- Entre-deux-guerres (1918-1939)
- République de Prekmurje (1919)
- État des Slovènes, Croates et Serbes (1 mois en 1918)
- Référendum de Carinthie (1920)
- Royaume des Serbes, Croates et Slovènes (1918-1929), devenu Royaume de Yougoslavie (1929-1941/1945)
- Vénétie julienne (Julijska krajina, 1923-1945) : province de Pola, province du Carnaro, province de Trieste, Triveneto, Vénétie tridentine
- Royaume de Yougoslavie (1929-1941/1945)
- Trieste, Istrie, Gorizia et Rijeka (1927-1941), organisation armée clandestine slovène
1940
[modifier | modifier le code]- Front yougoslave de la Seconde Guerre mondiale (1941-1945)
- Histoire de la Slovénie pendant la Seconde Guerre mondiale
- Reichsgau Kärnten (1939-1945)
- Campagne des Balkans (1940-1941)
- Coup d'État yougoslave de 1941
- Invasion de la Yougoslavie (1941), Opération Châtiment, démembrement du pays
- Gouvernement yougoslave en exil (1941-1945)
- Partisans (Yougoslavie) (1941-1945)
- Front de libération (Slovénie) (1941), partisans slovènes (en) (1941-1945), triglavka (en) (calot partisan à trois têtes)
- Garde nationale slovène, milice volontaire anticommuniste, pacte slovène (en) (1942)
- Province de Ljubljana (1941-1945, Slovénie)
- République sociale italienne (1943-1945)
- Conseil antifasciste de libération nationale de Yougoslavie (1943), Comité national de libération de la Yougoslavie
- Monuments aux partisans slovènes (en)
- Massacre de Frankolovo, massacre de Bleiburg (1945)
- Ligue des communistes de Yougoslavie (1919-1991)
- République fédérative socialiste de Yougoslavie (1945-1992), président de la république fédérative socialiste de Yougoslavie, histoire de la Yougoslavie
- Rupture Tito-Staline (1948)
- Territoire libre de Trieste (1947-1954)
- Guerre froide (1947-1991), Mouvement des non-alignés (1961)
- Josip Broz Tito (1892-1980)
- Révolution anti-bureaucratique (1988-1989)
1990
[modifier | modifier le code]- Dislocation de la Yougoslavie (1990)
- République fédérale de Yougoslavie (1992-2003, RFY, non reconnue par les Nations unies, Serbie (dont Kosovo et Voïvodine) et Monténégro)
- Guerres de Yougoslavie (1991-2002), Guerre de Slovénie (1991, 10 jours)
- Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (1993-2017)
2000
[modifier | modifier le code]- Crise postélectorale yougoslave de 2000 (Révolution des bulldozers)
- Économie de la Slovénie, tourisme en Slovénie (en)
- Politique en Slovénie, Parlement slovène
Autres
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Bibliographie sur la Slovénie, site adriaticummare.org/fr
- Liste de revues régionales, site adriaticummare.org/fr