Aller au contenu

Isabel Mundry

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Isabel Mundry
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Université des arts de Berlin
Université de musique et du spectacle vivant de Francfort-sur-le-Main (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Université de musique et du spectacle vivant de Francfort-sur-le-Main (en)
Université des arts de ZurichVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Maîtres
Hans Zender, Gösta Neuwirth, Frank Michael Beyer (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Liste détaillée
Prix de composition Busoni ()
Schneider-Schott Music Prize (en) ()
Prix Kranichsteiner (d) ()
Prix Ernst-von-Siemens ()
Deutscher Musikautorenpreis ()
Ordre bavarois de Maximilien pour la science et l'artVoir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Dufay-bewerkingen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Isabel Mundry, née le à Schlüchtern, est une compositrice allemande.

Isabel Mundry nait à Schlüchtern le [1]. Elle grandit à Berlin Ouest[2]. Elle étudie la composition à l'université des arts de Berlin de 1983 à 1991 avec pour professeurs entre autres Frank Michael Beyer (de) et Gösta Neuwirth[1],[2] et la musique électronique, la musicologie et l'histoire dans la même ville à la Technische Hochschule (de)[2].

Elle enseigne à l'université des arts de Berlin puis elle se perfectionne de 1991 à 1994 à Francfort avec Hans Zender[1],[2]. Elle obtient une bourse de la Cité des Arts et elle participe de 1992 à 1994 au Cursus de composition et d’informatique musicale de l'IRCAM à Paris[1],[2]. En plus de ses activités d'enseignement à Berlin, elle a occupé des postes d'enseignante à Zürich et à l'École supérieure de musique et d'art dramatique de Francfort-sur-le-Main (de)[3]. De 1994 à 1996 elle travaille à Vienne[2].

En 1996, elle est nommée professeur de théorie musicale à la Frankfurt Musikhochschule[1],[2].

Elle est professeur à la Hochschule der Künste de Zurich depuis 2004, ainsi qu’à la Hochschule für Musik und Theater de Munich depuis 2011[2].

Isabel Mundry a été la première compositrice résidente de la Staatskapelle de Dresde. Elle a précédemment occupé un poste similaire au Festival de Tong Yong, au Festival de Lucerne et au Théâtre national de Mannheim[4].

Les compositions de Mundry se caractérisent par un langage musical très individualisé, plein de variantes et de nuances : « Elle ne se répète presque jamais ; à chaque fois, les sons et les séquences de sons s'articulent différemment[5]. » Les œuvres d'Isabel Mundry sont en 2021 publiée par Breitkopf & Härtel[6].

Elle a été l'une des dix meilleures compositrices de l'Internationalen Ferienkurse für Neue Musik entre 1946 et 2014[7].

  • 11 Linien pour quatuor à cordes (1991)
  • Le Silence – Tystnaden (1993)
  • Quatuor à cordes no one (1994–5)
  • Gezeiten (1995)
  • Words (1995–7)
  • Le voyage (1996)
  • Gesichter (1997)
  • Flugsand (1990)[1]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Isabel Mundry » (voir la liste des auteurs).
  • C. Thorau: Zeit suchen und Zeit lassen: die Komponistin Isabel Mundry, Positionen, 26 (1996), 53–5
  1. a b c d e et f (en) Christian Thorau, « Mundry, Isabel », dans Grove Music Online, Oxford University Press,
  2. a b c d e f g h i j k l et m « Isabel Mundry », sur IRCAM,
  3. (de) « Isabel Munry » [archive du ], Breitkopf & Härtel (consulté le )
  4. (en) « Isabel Mundry Bio » [archive du ], kairos-music.com (consulté le )
  5. Andreas Dorschel, « Mundrys Nuancen », Salzburg Biennale 2015, Salzbourg, Heike Hoffmann,‎ , p. 62-64
  6. (en) « Isabel Mundry » [archive du ], Breitkopf & Härtel (consulté le )
  7. (ca) « Aulari – ESMUC: Inicia sessió en aquest lloc », aulari.esmuc.cat (consulté le )
  8. (de) « Zender Prize for Isabel Mundry and Martin Zenck » [archive du ], BR-Klassik (consulté le )
  9. (de) « Kurzbiographie Martin Zenck » [archive du ], Université de Wurtzbourg (consulté le )