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Kaja Kallas

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Kaja Kallas
Illustration.
Portrait officiel de Kaja Kallas, 2021.
Fonctions
Vice-présidente de la Commission européenne
Haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité
(désignée)
En attente d'entrée en fonction –
Président Ursula von der Leyen
Commission Von der Leyen II
Prédécesseur Josep Borrell
Première ministre d'Estonie

(3 ans, 5 mois et 27 jours)
Président Kersti Kaljulaid
Alar Karis
Gouvernement Kallas I, II et III
Législature XIVe et XVe
Coalition REF-KESK (2021-2022)
REF (2022)
REF-Patrie-SDE (2022-2023)
REF-E200-SDE (2023-2024)
Prédécesseur Jüri Ratas
Successeur Kristen Michal
Présidente du Parti de la réforme d'Estonie

(6 ans, 4 mois et 25 jours)
Circonscription 4e
Prédécesseur Hanno Pevkur
Successeur Kristen Michal
Députée estonienne

(1 an, 10 mois et 22 jours)
Élection 3 mars 2019
Législature XIVe
Groupe politique REF

(3 ans, 3 mois et 25 jours)
Élection 6 mars 2011
Circonscription 4e
Législature XIIe
Groupe politique REF
Députée européenne

(4 ans, 2 mois et 4 jours)
Élection 25 mai 2014
Législature 8e
Groupe politique ADLE
Successeur Igor Gräzin
Biographie
Date de naissance (47 ans)
Lieu de naissance Tallinn (RSS d'Estonie, URSS)
Nationalité Estonienne
Parti politique Parti de la réforme
Père Siim Kallas
Diplômée de Université de Tartu
Estonian Business School
Profession Avocate

Kaja Kallas Kaja Kallas
Premiers ministres d'Estonie
Hauts représentants de l'Union pour les
affaires étrangères et la politique de sécurité

Kaja Kallas (prononcé en estonien : /ˈkɑjɑ ˈkɑlːɑs/), née le à Tallinn (Estonie), est une avocate et femme d'État estonienne membre du Parti de la réforme d'Estonie (ERE) dont elle est la présidente depuis le . Elle est Première ministre d'Estonie du au .

Elle est députée au Riigikogu entre 2011 et 2014, puis députée européenne jusqu'en 2018. Elle prend cette année-là la présidence du Parti de la réforme d'Estonie. Après les élections législatives de qui voient son parti arriver en tête, elle redevient députée et tente sans succès de former un gouvernement. Elle y parvient finalement en , en coalition avec le Parti du centre d'Estonie (EK ou KESK). Elle remporte à nouveau les élections en 2023.

En 2024, elle est désignée par le Conseil européen pour devenir la nouvelle haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et démissionne de son poste de Première ministre.

Origines et vie privée

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Kaja Kallas est la fille de Siim Kallas, ancien Premier ministre d'Estonie et commissaire européen[1]. En 2022, elle révèle que sa mère, Kristi Kallas, âgée de six mois à l'époque, sa grand-mère et son arrière grand-mère ont été déportées en Sibérie lors des déportations soviétiques menées à l'été 1940 en Estonie[2],[3]. Cette déportation pourrait être liée au fait que son arrière grand-père, Eduard Alver, fut l'un des fondateurs[réf. nécessaire] de la république d'Estonie, un des fondateurs de la Ligue de défense estonienne et qu'il a dirigé la police de sécurité et de renseignement en 1921.

En 2002, elle épouse Taavi Veskimägi (en), homme d'affaires et personnalité politique, ministre des Finances du gouvernement Parts. Ils ont un fils. Le couple divorce en 2014. En 2018, elle se remarie avec Arvo Hallik, banquier et investisseur, qui a deux enfants d'une union précédente.

Formation et carrière juridique

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Kaja Kallas obtient son diplôme d'enseignement secondaire à Tallinn en 1995 puis étudie le droit jusqu'en 1999 à l'université de Tartu et obtient un Bachelor of Arts (BA). Elle vit brièvement en France et en Finlande pendant sa formation en droit européen[4]. Elle rejoint cette année-là le barreau d'Estonie et devient à partir de 2003 membre du conseil de surveillance de plusieurs sociétés estoniennes. À partir de 2007, elle fréquente l'école de commerce estonienne, où elle obtient un Executive Master of Business Administration (EMBA) en économie en 2010[5].

Députée estonienne

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Kaja Kallas est élue députée en 2011.

Kaja Kallas adhère en 2010 au Parti de la réforme d'Estonie, la formation fondée par son père. Le , elle est élue au Riigikogu et prend la tête de la commission des Affaires économiques en 2014. Le , elle abandonne son poste lorsqu'elle devient députée européenne.

Elle est de nouveau élue lors des élections législatives de 2019[6], au cours desquelles le Parti de la réforme d'Estonie arrive en tête avec 29 % des voix[7]. Le , elle abandonne à nouveau son poste lorsqu'elle devient Première ministre d'Estonie.

Députée européenne

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Kaja Kallas est députée européenne entre 2014 et 2018.

Élue au Parlement européen en 2014, Kaja Kallas siège au sein de l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ADLE). Elle est membre de la commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie, et membre suppléante de la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs.

En 2015, Kaja Kallas se fait remarquer[réf. nécessaire] grâce à son travail mené sur les réformes du marché numérique unique européen avec l’adoption de son rapport Vers un acte sur le marché unique numérique[8]. Ce rapport appelle des actions ambitieuses afin de lever les barrières qui subsistent dans le monde du numérique et qui entravent la révolution technologique[réf. souhaitée].

Le , elle est élue à la tête du Parti de la réforme d'Estonie, devenant la première femme à occuper ce poste[9].

Élections législatives de 2019 et échec à former un gouvernement

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Le , le parti de Kaja Kallas arrive en tête des élections législatives avec 29 % des voix. Le , la présidente de la république Kersti Kaljulaid la charge de former un nouveau gouvernement. Cependant, le , à la suite du vote du Riigikogu, Kallas n'obtient pas la majorité lui permettant de former un gouvernement (45 en faveur et 53 contre)[10]. Selon elle : « l’ego masculin des dirigeants centriste et conservateur l’a emporté. Ils ont préféré s’accrocher à leurs postes, plutôt que de respecter leur promesse de ne jamais s’allier avec [le parti d’extrême droite] EKRE »[11].

Le Premier ministre sortant Jüri Ratas du Parti du centre obtient finalement la confiance du Parlement et est investi après avoir formé une coalition avec EKRE et Isamaa[12].

Première ministre

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Premier gouvernement

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Jüri Ratas annonce sa démission le , alors que le Parti du centre est impliqué dans des soupçons de corruption liés à son financement et à des prêts d'État accordés en retour[13]. Le , Kaja Kallas est de nouveau chargée par la présidente de la république d'Estonie Kersti Kaljulaid, de former un gouvernement[14].

Le , son équipe obtient la confiance du Parlement. Son gouvernement repose sur une coalition entre le Parti de la réforme et le Parti du centre, qui ensemble comprennent 59 députés. Ils bénéficient également du soutien sans participation du Parti social-démocrate (SDE), ce qui porte le total à 70 députés.

Le , dans la matinée, elle prête serment comme Premier ministre après une cérémonie dans la cour du palais présidentiel, et devient la première femme à occuper cette fonction[15].

En novembre 2021, alors que depuis l'été, des milliers de migrants, pour la plupart originaires du Moyen-Orient, tentent de franchir les frontières de la Biélorussie avec la Pologne, la Lettonie et la Lituanie, elle réaffirme son soutien à la Pologne dans cette crise frontalière entre la Biélorussie et l'Union européenne[16].

Deuxième gouvernement et élections législatives de 2023

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Le , Kaja Kallas annonce avoir demandé au président de la république, Alar Karis, de relever de leurs fonctions l'ensemble des ministres issus du Parti du centre. Considérant l'accord de coalition comme « périmé », elle a formulé cette demande après que le Parti du centre d'Estonie a voté dans le même sens que le Parti populaire conservateur d'Estonie (EKRE), dans l'opposition, lors de l'examen d'un projet de loi relatif à l'éducation. Le Parti de la réforme propose alors d'ouvrir des négociations avec Isamaa (IRL) et le Parti social-démocrate[17].

Le suivant, un accord de coalition entre le Parti de la réforme, Isamaa et le Parti social-démocrat (SDE) est conclu[18]. Quelques heures plus tard, Kaja Kallas reçoit l'investiture des députés par 52 voix pour et 26 contre pour former le nouveau gouvernement de coalition[19]. Le nouvel exécutif se compose de quatorze ministres, cinq pour les deux nouveaux partenaires des libéraux, et quatre pour ces derniers, en sus de la cheffe du gouvernement[20]. Le , la nouvelle équipe ministérielle est assermentée devant les députés et entre en fonction[21].

Elle soutient activement les sanctions contre la Russie et la fourniture d'aide militaire à l'Ukraine, dans le cadre de l'invasion de ce pays par la Russie à partir de 2022[22]. Elle gagne même la réputation de « nouvelle dame de fer de l'Europe » pour son intransigeance face à la Russie, contre laquelle elle n'a eu de cesse de réclamer toujours plus de sanctions[23]. Son nom figure alors parmi les éventuels candidats au poste de secrétaire général de l'OTAN[23].

Le , au lendemain des élections législatives, le parti de Kaja Kallas arrive en tête avec 31,24 % des voix. Elle sort ainsi renforcée du scrutin législatif[24],[25],[26]. Il devance notamment Martin Helme du Parti populaire conservateur d'Estonie avec 16,05 % des voix et Jüri Ratas du Parti du centre avec 15,28 % des voix. Il s'agit du meilleur score obtenu par le Parti de la réforme depuis sa création en 1994[27],[28]. Le 7 mars, la Première ministre invite le SDE et le parti libéral Estonie 200 à entamer des négociations pour la formation d'une coalition[29].

Troisième gouvernement et démission

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Le troisième gouvernement de Kaja Kallas entre en fonction le . Il repose sur un coalition avec le Parti de la réforme, Estonie 200 et les sociaux-démocrates[30].

Kaja Kallas soutient la légalisation du mariage entre personnes de même sexe, votée le 20 juin 2023 par le Parlement, par 55 voix contre 34[31],[32].

À partir du , elle se trouve au centre d'une controverse, causée par les révélations de la radio publique ERR relatives à la société de transport Stark Logistics, appartenant partiellement à son mari Arvo Hallik et qui a poursuivi ses livraisons en Russie après l’invasion de l'Ukraine le 24 février 2022, malgré les sanctions contre ce pays[33]. Kaja Kallas refuse de se présenter devant le Parlement pour répondre aux questions des députés. L'opposition réclame alors sa démission, lui reprochant d’affaiblir la crédibilité de son pays[23]. Dénonçant la « duplicité » de la Première ministre, le conservateur Urmas Reinsalu, qui était son ministre des Affaires étrangères jusqu’en mars 2023, affirme : « La leader d’un gouvernement qui manque de capital moral est aussi une menace sécuritaire, affaiblissant notre crédibilité internationale concernant une politique des sanctions déterminée et un soutien continu à l’Ukraine[23]. ». Toutefois, disposant d'une large majorité au Parlement et alors qu'aucun des partis de la coalition gouvernementale ne demande son départ, elle peut se maintenir dans ses fonctions de Première ministre[23].

Le , le gouvernement russe annonce l'avoir mise sur une liste de personnes recherchées pour la destruction de monuments en hommage aux soldats soviétiques[34].

Les élections européennes de juin 2024 se traduisent par une défaite pour le Parti de la réforme, qui arrive en troisième position et perd un siège de député européen.

À la suite de sa désignation comme nouvelle haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Kallas remet la démission de son gouvernement le , tout en continuant d'expédier les affaires courantes jusqu'à la nomination de son successeur[35]. Kristen Michal, ministre du Climat et de l'Environnement, est désigné par le Parti de la réforme pour la remplacer et lui succède officiellement le suivant au poste de Premier ministre. Il lui succède également comme président du Parti de la réforme d'Estonie le .

Haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères

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Durant un temps, Kaja Kallas est pressentie pour devenir la nouvelle secrétaire générale de l'OTAN. Le , peu après les élections européennes, elle est désignée par le Conseil européen pour devenir la nouvelle haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, membre et vice-présidente de la Commission européenne. Elle est la première personne d'Europe de l'Est désignée à cette fonction[36],[37].

Décorations

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Notes et références

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  1. « Estonie : la victoire des libéraux devrait porter une femme à la tête du gouvernement », sur L'Express, (consulté le ).
  2. « Le vibrant discours de la Première ministre d'Estonie au Parlement européen », sur France Info, (consulté le ).
  3. (uk) Sergiy Gerasymchuk, « Ще далі від Росії: що відомо про нову очільницю уряду Естонії », sur European Pravda,‎ (consulté le ).
  4. (en) Silver Tambur, « Estonian candidates for the European Parliament: Kaja Kallas (Reform Party) », sur Estonian World, (consulté le ).
  5. (en) Corinne Deloy, « Victory for the centre-right opposition (ER) in the general elections in Estonia », (consulté le ).
  6. (en) « Estonia's opposition Reform Party wins general election | DW | 03.03.2019 », sur Deutsche Welle, (consulté le ).
  7. Antoine Pacquier, « Kaja Kallas, prochaine première ministre d’Estonie ? », sur La Croix, (consulté le ).
  8. « Rapport du Parlement européen », sur Parlement européen, (consulté le ).
  9. Marielle Vitureau, « L'Estonienne Kaja Kallas pressentie pour piloter la diplomatie », Le Figaro,‎ , p. 2-3 (lire en ligne).
  10. (en) Aili Vahtla, « Kaja Kallas not granted authority to form government », sur ERR, (consulté le ).
  11. Anne-Françoise Hivert, « En Estonie, l’extrême droite défie le gouvernement de l’intérieur », sur Le Monde, (consulté le ).
  12. Maria Udrescu, « En Estonie, Juri Ratas reste au pouvoir, au prix d’une alliance avec l’extrême droite qui a le vent en poupe », sur La Libre, (consulté le ).
  13. (en) Silver Tambur, « Estonia’s prime minister Jüri Ratas resigns, Kaja Kallas asked to form the government », sur Estonian World, (consulté le ).
  14. Belga, « Estonie : l'europhile convaincue Kaja Kallas désignée au poste du Premier ministre », sur RTBF, (consulté le ).
  15. Anne-Françoise Hivert, « Kaja Kallas, première femme chef du gouvernement en Estonie », sur Le Monde, (consulté le ).
  16. (en) Kallas: Estonia stands with Poland over migrant border crisis, err.ee, 8 novembre 2021.
  17. Adeline Louvigny, « Estonie : la coalition gouvernementale s'effondre », sur RTBF, (consulté le ).
  18. (en) Marcus Turovski, « Photos: Reform, Isamaa and SDE sign coalition agreement », sur ERR, (consulté le ).
  19. (en) Helen Wright, « Riigikogu grants Kallas mandate to form new government », sur ERR, (consulté le ).
  20. (en) Helen Wright, « Who's who: Estonia's government July 2022-March 2023 », sur ERR, (consulté le ).
  21. (en) Helen Wright et Aili Vahtla, « Estonia's new government takes office », sur ERR, (consulté le ).
  22. Karl De Meyer, « Kaja Kallas, une des voix européennes les plus fortes en soutien de l'Ukraine », sur Les Échos, (consulté le ).
  23. a b c d et e « Estonie : la première ministre, Kaja Kallas, déstabilisée par les liens de son mari avec la Russie », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne).
  24. Olivier Truc, « En Estonie, la première ministre libérale, Kaja Kallas, triomphe aux élections législatives », sur Le Monde, (consulté le ).
  25. Marielle Vitureau, « En Estonie, la première ministre, Kaja Kallas, remporte une victoire électorale sans appel », sur Le Figaro, (consulté le ).
  26. (en) Richard Milne, « Estonia’s prime minister Kaja Kallas wins landslide election victory », sur The Irish Times, (consulté le ).
  27. (en) Jon Henley, « Estonia’s Kaja Kallas weighs up coalition options after historic election win », sur The Guardian, (consulté le ).
  28. (en-US) Kelly Kasulis Cho, « Who is Estonia’s Kaja Kallas, and why is her election win key for Ukraine? », sur The Washington Post, (consulté le ).
  29. (en) ERR, ERR News, « Kaja Kallas: Reform inviting Eesti 200, Social Democrats to coalition talks », sur ERR, (consulté le ).
  30. « Estonie: le nouveau gouvernement de Kaja Kallas entre en fonction », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. « L’Estonie autorise le mariage pour les couples homosexuels », Le HuffPost,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. J. Cl, « L’Estonie devient le premier pays balte à légaliser le mariage homosexuel », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. « En Estonie, Kaja Kallas fragilisée par les liens de son époux avec la Russie », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. (en) « Russia puts Estonian PM Kaja Kallas on wanted list », Politico,‎ (lire en ligne).
  35. « Kaja Kallas démissionne en vue de devenir cheffe de la diplomatie européenne », L'Orient-Le Jour, .
  36. « L’Estonienne Kaja Kallas désignée prochaine cheffe de la diplomatie européenne », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. Nelly Didelot, « Kaja Kallas, une femme venue de l’Est pour diriger la diplomatie de l’UE », sur Libération (consulté le ).
  38. a b et c (en) « Kaja Kallas | Eesti Vabariigi Valitsus », sur valitsus.ee (consulté le ).

Articles connexes

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Liens externes

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