Le Breuil (Rhône)
Le Breuil | |
Église Saint-Pancrace du Breuil. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté de communes Beaujolais Pierres Dorées |
Maire Mandat |
Charles de Rambuteau 2020-2026 |
Code postal | 69620 |
Code commune | 69026 |
Démographie | |
Gentilé | Breugliens, Breugliennes |
Population municipale |
535 hab. (2021 ) |
Densité | 95 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 53′ 42″ nord, 4° 35′ 18″ est |
Altitude | Min. 225 m Max. 391 m |
Superficie | 5,63 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Val d'Oingt (banlieue) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Val d'Oingt |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://lebreuil69.fr/ |
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Le Breuil (Lo Broly en francoprovençal du Beaujolais) est une commune française située dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Légny | Le Bois-d'Oingt | Bagnols | ||
Sarcey | N | Chessy | ||
O Le Breuil E | ||||
S | ||||
Bully | Saint-Germain-Nuelles |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 774 mm, avec 9 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 749,8 mm[3],[4]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[5].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −0,7 | −0,5 | 1,8 | 4,4 | 8,3 | 11,8 | 13,6 | 13,2 | 9,7 | 6,8 | 2,8 | 0 | 5,9 |
Température moyenne (°C) | 3,2 | 4,2 | 7,8 | 10,8 | 14,8 | 18,6 | 20,7 | 20,4 | 16,3 | 12,2 | 7 | 3,7 | 11,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,1 | 9 | 13,7 | 17,1 | 21,3 | 25,4 | 27,9 | 27,6 | 22,9 | 17,5 | 11,2 | 7,4 | 17,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−21,3 16.01.1985 |
−15,2 05.02.12 |
−13,1 01.03.05 |
−7,5 08.04.03 |
−2,7 01.05.1976 |
1,4 05.06.1975 |
4,1 01.07.1972 |
2,7 30.08.1986 |
−1,2 29.09.1972 |
−7,4 30.10.1997 |
−11,1 23.11.1998 |
−14 30.12.05 |
−21,3 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20,9 10.01.15 |
21,4 23.02.21 |
26,8 24.03.01 |
29 25.04.07 |
33,2 24.05.09 |
37,6 22.06.03 |
40 31.07.20 |
40,2 13.08.03 |
34,2 14.09.20 |
28,8 04.10.11 |
23 03.11.05 |
20,2 08.12.10 |
40,2 2003 |
Précipitations (mm) | 45,6 | 37,1 | 42,4 | 57,9 | 72,4 | 73,3 | 71,1 | 69,6 | 67,7 | 80 | 82,6 | 50,1 | 749,8 |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Le Breuil est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Val d'Oingt[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant neuf communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[7],[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[8]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (53,1 %), cultures permanentes (18,9 %), forêts (15,9 %), prairies (7,5 %), terres arables (4,1 %), zones urbanisées (0,4 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Aucune trace d'occupation n'est attestée pendant la période romaine, tant au niveau archéologique que bibliographique. Toutefois, une villa de Broalias est mentionnée dès le Xe siècle dans le cartulaire de Cluny[12].
Relevé aux archives du Rhône F°38 E supplément 162 GG 3 (187 feuillets) période 1732–1762 :
« Ce jourd’huy 26 septembre 1739 a été bénitte une cloche appartenante à la paroisse du Breuil par Messire Bayard archiprêtre de l’Arbresle et curé de Bully accompagné des curés de Bagnols, vicaire dudit Breuil et Messire Jean-Baptiste Champagny prêtre de ce dioceze.
La cérémonie s’est faite dans l’église dudit Bagnols. Ont nommé ladite cloche Messire Louis Hector de Cholier chevalier comte de Cibeins baron d’Albigny seigneur de Bully… et Dame Jeanne Marguerite PUPIL veuve de M. Joseph Barthélémy Hesseler baron de Bagnols et de Marzé seigneur du Bois d’Oingt… et autres lieux. »
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes du Breuil se blasonnent ainsi : De gueules à l'arbre d'or sur une rivière d'argent ombrée de sable mouvant de la pointe, surmonté d'une muraille crénelée aussi d'argent maçonnée aussi de sable ouverte du champ mouvant des flancs. |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2021, la commune comptait 535 habitants[Note 4], en évolution de +6,79 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Cadre de vie
[modifier | modifier le code]Environnement
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Charles Guillaud (1925-2014), artiste-peintre, a résidé au Breuil de 1969 jusqu'à sa mort.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Val d'Oingt comprend deux villes-centres (Val d'Oingt et Chessy) et sept communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Breuil » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Breuil » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Val d'Oingt », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Odile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule - Le Rhône, 69/1, (ISBN 2-87754-096-0), p. 169.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :