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Lorette (Italie)

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Lorette
Loreto
Lorette (Italie)
Blason de Lorette
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Drapeau de la région des Marches Marches 
Province Ancône 
Code postal 60025
Code ISTAT 042022
Code cadastral E690
Préfixe tel. 071
Démographie
Gentilé Lauretani (ou Loretani)
Population 12 887 hab. (31-10-2020)
Densité 758 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 26′ 00″ nord, 13° 37′ 00″ est
Altitude Min. 125 m
Max. 125 m
Superficie 1 700 ha = 17 km2
Divers
Saint patron Marie de Nazareth
Fête patronale 8 septembre
Localisation
Localisation de Lorette
Localisation dans la province d'Ancône.
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Lorette
Liens
Site web comune.loreto.an.it

Lorette[1] (en italien : Loreto) est une commune italienne de 12 887 habitants, située dans la province d'Ancône, dans la région des Marches, en Italie centrale.

Lorette est en outre le sanctuaire de la Sainte Maison de Lorette qui fut pendant les trois siècles de l’Âge moderne le plus célèbre et le plus fréquenté des lieux de pèlerinage du monde occidental.

Géographie

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La ville de Loreto a pris naissance au sommet d'une colline boisée en pente douce surplombant la campagne environnante.

Des Terrasses de la Ville sont visibles, à trois kilomètres à l’est, le mont Conero (572 m) se jetant dans l’Adriatique, et à 60 km à l’ouest les 1 480 mètres du mont San Vicino au fond d'une campagne des Apennins verte et vallonnée.

La Ville de Loreto a pris au fil de l'Histoire les noms de Loreto, Loreta, Laureto, Lauretum, Laureta. Sur les estampes étrangères, elle est souvent orthographiée des noms de Laurette, Lorette, Loretta ou Loretto.

La Ville fut établie sur une colline recouverte d’une forêt dont la propriétaire, probablement originaire de la ville voisine de Recanati, se nommait Laureta[2].

La cité s'est développée autour de la basilique qui abrite la Santa Casa, c'est-à-dire la sainte maison où naquit la Vierge Marie, où elle vécut et reçut l'Annonciation de la naissance miraculeuse de Jésus.

La première mention écrite de l'existence de la sainte Maison remonte à l'écrit d'un certain Pierre, franciscain de Macerata datant de 1339 lui-même mentionné dans l'ouvrage d'un certain Giovanni Paolo Cirillo imprimé à Macerata en 1376 dont des exemplaires se trouvaient encore à Recanati au XVI°siècle[3].

Un court texte légendaire de Pietro Giorgio Tolomei écrit en 1475, quand Nazareth (où se trouvait la maison de la Vierge Marie), fut sur le point d'être conquise par les Musulmans, mentionne un cortège d'anges soulevant la maison (que visitèrent Charlemagne et saint Louis en terre sainte) au cours de la nuit du 9 au , et la transporta au-delà des mers à Lorette en cette seule nuit. Ce à quoi fera allusion, deux cent cinquante ans plus tard, Voltaire :

(...) Enfin portés sur les bords du Musône,

Près Recanati en la Marche d'Ancône,

Les pèlerins virent briller de loin

Cette maison de la sainte Madône,

Ces murs divins de qui le ciel prend soin,

Murs convoités des avides corsaires,

Et qu'autrefois des anges tutélaires

Firent voler dans les plaines des airs.

Comme un vaisseau qui fend le sein des mers,

À Loretto les anges s'arrêtèrent (...)

La Pucelle, chant VIII, Voltaire. [4]

En réalité, c'est peut-être un prince byzantin, Nicéphore Ier Doukas Commène, ou bien les membres d’une famille nommée de Angelis qui prirent le 10 mai 1291 l'initiative de transférer une maison typique de Palestine depuis Nazareth dans les Marches italiennes (sans doute contre rémunération, puisque cela avait réussi quelques décennies plus tôt avec le roi de France Louis IX). La maison fut démontée à Nazareth en 1291, débarquée ensuite à Tersatta (actuelle Trsat) sur les côtes de Dalmatie et finalement réassemblée à Lorette au cours de l'année 1294.

En 1315, les archives de la Ville de Macerata rapportent un procès contre des voleurs Gibelins ayant pillé la Santa Casa ; l’on y apprend que le sanctuaire y était pourvu d’un chapelain[5].

Pour le Marquis de Sade qui séjourne deux jours à Lorette, en mai 1776, et se fonde sur de supposés documents anciens, une église Notre-Dame existait déjà à Lorette plus d’un siècle avant ladite translation, et les croisés avaient l’habitude de reproduire en Europe les hauts lieux de la Terre Sainte[6].

À partir de 1480, le rayonnement du sanctuaire attire un nombre croissant d'habitants et de travailleurs, et l'on construit un hôpital pour les pèlerins venus de toute l'Europe.

La construction de l’église de Lorette débute en 1468 et s'achève en 1587 à l’exception du campanile qui ne prendra sa forme définitive qu'en 1754, ainsi que des ouvertures du tambour et de la lanterne de la coupole qui, à la suite des bombardements des deux guerres mondiales ont eu leurs formes modifiées lors des reconstructions.

Après l’année 1480, commence l’édification du Palais Apostolique de Lorette conçu par le grand architecte et polymathe de la Renaissance Donato Bramante, présent sur les lieux en septembre 1507 à la demande du pape Jules II.

Le bâtiment doit en effet être pourvu de trois ailes ainsi que d'une double rangée d'arches de manière à entourer toute la place devant le Sainte Maison de Lorette, l’actuelle piazza della Madonna (piazza del Bramante en 1818)

La cité est enceinte de murailles dessinées par Antonio da Sangallo le Jeune et érigées en 1518.

Le projet des trois ailes du Palais Apostolique est malheureusement interrompu par Grégoire XIII en 1581.

Ce dernier ordonne la construction d'un collège illyrique sur le versant Ouest de la place pour accueillir les étudiants provenant de l’autre côté de l'Adriatique, mettant ainsi un terme au projet de Bramante.

En 1586, le pape Sixte V, originaire de la Marche d’Ancône, redonne un nouvel élan au sanctuaire. Il crée l'ordre de chevalerie de Notre-Dame de Lorette en élevant la cité au rang de Ville, l’église au rang de Basilique et lui nommant Francesco Cantucci pour premier évêque

Clément VIII, également originaire de la Marche ancônitaine fait flanquer la muraille de quatre bastions en 1600.

En 1643, le pape Urbain VIII tente d'exproprier les maisons situées au sud de la place pour prolonger la Palais apostolique, en vain.

Le campanile, œuvre de Luigi Vanvitelli est érigé entre 1750 et 1754.

Le eurent lieu des festivités pour proclamer Notre-Dame de Lorette sainte patronne des aviateurs, au terme d'un bref du pape Benoît XV, prononcé le 24 mars de cette même année. Une conséquence de cette décision fut la construction de l'École d'aviation militaire italienne (SPSAM). Un institut d'études linguistiques lui fut adjoint plus récemment.En 1921, dans le Sacellum de la Sainte Maison, un anarchiste pose une bombe qui fait éclater un violent incendie et enflammer la sculpture de la Vierge noire. Elle fut aussitôt refaite par la volonté du pape Pie XI en utilisant le bois d’un cèdre du Liban provenant des Jardins du Vatican. Elle fut modelée par Enrico Money et exécutée et peinte par Leopoldo Celani.

En 1922, le pape la couronna dans la basilique Saint-Pierre du Vatican et la fit porter solennellement à Lorette, où elle se trouve encore aujourd’hui.

Le , le pape Pie XI avec la bulle Lauretanae Basilicae a supprimé la chaire épiscopale de Lorette, plaçant le sanctuaire sous l’autorité directe du Saint-Siège.

Le , la juridiction de l’Administrateur pontifical fut étendue au territoire de la ville de Lorette.

place de la Madone, Loreto

Enfin, le , le Pape Paul VI, avec la bulle Lauretanae Almae Domus, supprima l’Administration pontificale et créa la Délégation pontificale pour le Sanctuaire de Lorette et la Prélature de la Sainte Maison, en établissant en même temps la chaire épiscopale dans la basilique.

La chaire de l’archevêché de la Prélature territoriale de Lorette se trouve désormais dans la Basilique de la Sainte Maison.

Le , le pape Benoît XVI y effectue le dernier voyage officiel de son pontificat[7]. Le 25 mars 2019, le pape François s'est rendu à Lorette en la Santa Casa pour y célébrer une messe à titre de simple pèlerin[8].

À l'issue, il a signé sur l'autel, l'exhortation apostolique Christus Vivit, adressée aux jeunes du monde entier à la suite du synode sur ce sujet à l'automne 2018[9].

À Lorette, l'on trouve le siège du studio d’animation Rainbow. Srl connu au niveau international pour la série d'animation Winx.

Pinacothèque communale

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Pinacothèque communale du Palais apostolique est composée de 28 salles, est situé aux étages supérieurs du palais apostolique. Il abrite le Trésor de la Sainte Maison, peintures, sculptures, tapisseries et majoliques, des objets d'orfèvrerie et des meubles du sanctuaire, donnés à la Sainte Maison de Lorette au fil des siècles, avec des œuvres de Lorenzo Lotto, Cesare Maccari, Jean Bologne, Simon Vouet.

La Basilique

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Basilique de Lorette - vue sur les absides et la coupole depuis le Parc du Souvenir. 2020

La Basilique comprend des fresques de Melozzo da Forlì, Luca Signorelli, Cristoforo Roncalli, Federico Zuccari, Francesco Menzocchi, Charles Lameire, Ludovico Seitz, Biagio Biagetti. Une copie de l’Annonciation de Federico Barocci marque la présence jadis de la toile dans la Basilique qui a été volée par Napoléon puis restituée et exposée aujourd’hui aux musées du Vatican.

Le revêtement de marbre (réalisé par Andrea Sansovino, Antonio da Sangallo le Jeune et Raniero Nerucci, sculpteur pisan[10]) renferme la sainte Maison recouverte de fresques d’Olivuccio di Ciccarello.

Les éléments architecturaux qui entourent la place de la Madone sont l’œuvre de Marino di Marco Cedrino, Baccio Pontelli, Giuliano da Sangallo, Giuliano da Maiano, Francesco di Giorgio Martini, Bramante, Andrea Sansovino et Antonio da Sangallo le jeune.

Il existe une dizaine de copies de la sainte Maison en Italie et à l'étranger, ainsi qu’une quarantaine d’Églises en Italie et dans le monde (Chili, Slovénie, France, Espagne, République tchèque) qui sont consacrées au culte de la Madone de Lorette. Lieu majeur des pèlerinages mariaux durant trois siècles, Lorette a vu y séjourner les plus grandes figures d’Europe : Érasme, Montaigne, René de Savoie, Louis d'Arpajon, Baptiste Spagnoli, René Descartes. On y retrouve de nombreux ex-voto parmi lesquels ceux d'Anne d'Autriche et des marins de Christophe Colomb... De nombreuses peintures se réfèrent à ladite translation à l’origine du sanctuaire (Raphaël, Le Caravage, Le Pérugin, Giambattista Tiepolo, Annibale Carracci, Claudio Ridolfi.)

La Fontaine Majeure

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La Fontaine majeure, œuvre baroque de Carlo Maderno et de Giovanni Fontana, réalisée entre 1604 et 1614, ornée de statues de bronze des frères Tarquinio et Pier Paolo Jacometti en 1622 et alimentées par un conduit hydraulique de cinq kilomètres pour le besoin des pèlerins.

Statue de Sixte V

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Monument en l'honneur de Pape Sixte V, d'Antonio Calcagni et Tiburzio Vergelli, 1587-1589, érigé par la province de la Marche et huit cardinaux nommés par Sixte V.

Hôtel de Ville

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Hôtel de Ville, datant du XVIIe siècle, œuvre de Giovanni Branca avec merlons de 1887.

Monuments et patrimoine religieux

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Le sanctuaire

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La maison de la Vierge, la Santa Casa, que la tradition religieuse veut apportée par les Anges sur la Colline de Lorette entre l’Adriatique et Recanati, consistait en un ensemble de trois murs adossés à une grotte creusée dans un rocher (laquelle se trouve à Nazareth, dans la Basilique de l'Annonciation de Nazareth).

Les graffitis trouvés sur certains blocs de maçonnerie ont été datés entre le IIe et le Ve siècle.

Les fragments de fresques internes représentant l'Adoration des mages sont l’œuvre d’Olivuccio di Ciccarello réalisée lors de la première moitié du quattrocento.

Revêtement marmoréen à l'intérieur duquel se trouve la Sainte Maison de Lorette.

La basilique

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L’église autour de ladite Santa Casa originelle est une construction des Toscans Giuliano da Maiano et Baccio Pontelli, ainsi que du Vénitien Marino di Marco Cedrino.

La basilique est de style gothique d'époque renaissante, à plan en croix hérité d'une structure antérieure à trois nefs, combinée à un centre en croix grecque.

La coupole octogonale fut érigée entre 1498 et 1500 par Giuliano da Sangallo.

La façade est constituée de Marbre de Carrare, elle a été réalisée sur un projet de Bramante poursuivi dans la partie inférieure, et redessiné jusqu’aux corniches des fenêtres par Francesco Boccalini, pour être achevée en 1587 par Lattanzio Ventura sous les ordres de Sisto V.

À l'intérieur, les trois nefs sont séparées par des colonnes carrées jointes par des croisées d'ogive.

Une restauration de la façade et de la coupole entreprise par l’office des travaux publics de la Région des Marches et financée par le ministère des biens et des affaires culturelles italien est en cours depuis le .

Le Campanile

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Campanile de Vanvitelli 1750-1754

Le Campanile, œuvre de l'architecte Luigi Vanvitelli (auteur du Palais royal de Caserte) s’élève sur le côté gauche de la Basilique à une hauteur de 75,60 m. Il fut réalisé, entre 1750 et 1754, en briques, avec des finitions en pierre blanche d’Istrie. il s'étage sur cinq niveaux. Les deux niveaux basilaires, incorporés dans le Palais Apostolique, sont à plan carré; le troisième est à plan octogonal, le quatrième à plan circulaire et le cinquième est constitué d'une balustrade avec un pinacle baroque à bulbe.

Il abrite un carillon de neuf cloches qui chantent les notes des « litanies lauretanes ».

Dans la cellule de cloche octogonale, se trouve la cloche principale, appelée affectueusement « Loreta », fondue en 1515 par Bernardino da Rimini, qui, avec son diamètre de 184 cm et son poids d’environ 50 quintaux, s’avère être la plus grande de la région des Marches.

Dans la cellule de cloche circulaire sont placées les 8 autres cloches de concert, fondues principalement par Luigi Baldini di Sassoferrato (1830) et par Lucio Broili di Udine (1960), tandis que la cloche majeure de concert, qui regarde la Place de la Vierge, a été fondue par Francesco Franceschi d’Ancône en 1610.

Le Palais Apostolique

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Les côtés Nord et Est de la piazza della Madonna sont fermés par le majestueux Palais Apostolique, conçu par Giancristoforo Romano et construit par Andrea sansovino, Antonio da sangallo il Giovane et Giovanni boccalini. Dans le projet original, le bâtiment devait entourer complètement la place, mais en raison de l’absence d’expropriation du côté droit (actuellement occupé par le bâtiment de l’ancien Collège illyrien), le seul côté en face de la basilique fut réalisé, conformément au dessin primitif, par Luigi Vanvitelli. Les toits du palais apostolique étaient ornés jusqu’à l’arrivée des troupes napoléoniennes de 22 statues comme l'atteste une gravure de la deuxième moitié du XVIIIe siècle.

Salle du Trésor

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Achevée en 1603, la salle du Trésor fut réalisée par les architectes Muzio Oddi et Giovan Battista Cavagna. La salle abrite la somme incertaine des dons et cadeaux des pèlerins à la Santa Casa reçus de 1516 et 1790 et recensés par Don Vincenzo Murri[11],[12]:

J. de la Roche donne une idée, dans Voyage d’un amateur des Arts, de ce à quoi le Trésor de la Santa Casa a pu ressembler en 1778.

"Le Trésor de Loretto est riche à un point qui ne se peut comprendre. On en est étonné. La Liste des principales pièces forme un très gros volume. Sept grandes armoires à double battans et vingt-quatre petites ne renferment qu’une partie des bijoux en or, en perle diamans, et autres pierres précieuses que tous les princes catholiques y ont accumulés depuis quatre cent ans. Il est difficile de s’en faire une idée tant soit peu juste. L4oeil se perd même dans l’examen. (...tentative de description matérielle de Jean de la Roque...) Rien au monde n’est plus riche et qu’aucun endroit ne réunit autant de rareté d’un plus grand prix.[13]


Nativité de la Vierge peinte par Annibal Carrache, 274 cm x155cm, 1598-99, pour la Basilique de Lorette, aujourd’hui au Musée du Louvre

Pillage napoléonien

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Parmi les villes des Marches, Lorette fut touchée par les spoliations d’oeuvres d’art et d’objets de culte, comme de destructions de sculptures, lors de la campagne italienne de Napoléon.

Le 1797 fut établi le traité de Tolentino pour punir les États pontificaux d’avoir enfreint l’armistice de Bologne, Joseph Bonaparte envoie la statue de la Madone à Paris avec la mention : « Statue de bois oriental de l’école judéo-égyptienne. » où elle est entreposée au Louvre.

Les saintes écuelles (vaisselle de la Vierge) dans lesquelles était fabriqué le pain miraculeux des pèlerins ont été emportées et cassées dans le transport. La Sainte Maison est fermée sous scellé.

Les richesses de la ville sont ensuite dispersées et en partie pillées par des raids militaires et des commissaires français du traité, ainsi qu'en partie réquisitionnées par le pape Pie VI pour payer les quinze millions de lires prévues par le traité de Tolentino.

Le complexe sculptural de Tiburzio Vergelli composé de statues en argent est purement et simplement fondues.

Une partie des biens dont la statue de la Madone elle-même fut cependant restituée au Vatican en 1801.

Mais les peintures de Titien, Guido Reni, Carracci, Barocci, le Corrège, Andrea del Sarto, Girolamo Muziano n’ont jamais regagné la basilique ; de même que les reliques de la Sainte Vierge, preuve accablante au regard de Napoléon d'une superstition populaire indigne des lumières. (bien compréhensible portant au regard d'une longue histoire locale jalonnée de razzias et de tremblements de terre).

La Scala Santa

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La Scala Santa conduit depuis le quartier de la gare jusqu'à l’entrée du sanctuaire par la Porta Marina. Elle est ponctuée de niches pourvues de bas-reliefs représentant la passion du Christ et fut à la grande période du Pèlerinage gravie à genoux par les pèlerins comme l'attestent les mémoires de François-René de Chateaubriand au sujet de l’ascension de la Scalinata par sa femme.

Chapellenie nationale de France

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Depuis un legs du Cardinal de Joyeuse, Ambassadeur du roi Henri IV près le Saint-Siège, et d'Anne d'Autriche, la France dispose à Lorette d'une Chapellenie nationale qui fait partie actuellement des Pieux Établissements de la France à Rome et Lorette et dont le révérend père Bernard de Frileuze du diocèse de Versailles est le chapelain.

Cette Chapellenie se situe au 77 via Brancondi, dans le centre-ville de Lorette, sur la route qui monte à Recanati.

Monuments et patrimoine civils

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Les Remparts et les Portes de la Ville

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La ville est entourée de remparts érigés dès le XIVe siècle, en raison des incursions turques dans l’Adriatique. Après l’assaut à Porto Recanati le par le sultan Selim Ier le cruel, le pape Léon X commença rapidement la reconstruction complète des remparts. De 1518 à 1522, trois architectes y travaillèrent. Les remparts furent conçus par Antonio da Sangallo le Jeune, Francesco di Giorgio Martini, réalisés par Cristofaro di Simone da Resse da Imola qui dès 1518 avait commencé à construire le mur d'enceinte avec deux bastions aux extrémités[14],[15] et Andrea Sansovino. Le chantier devait se dérouler rapidement, selon des ordres papaux précis, de sorte que le matériel de construction préparé pour le port de transport fut utilisé, et 400 ouvriers furent mis au travail, même le dimanche. Les murs ont été équipés de merlons arqués et de remparts, et équipés de 26 pièces d’artillerie.

Remparts et tourelles de Sangallo

Sur le versant méridional s’ouvre la Porta Romana, édifiée sur le dessin de l’architecte macédonien Pompeo Floriani père de Pietro Paolo Floriani vers 1590 et décorée de deux statues de prophètes sculptés par Simone Cioli entre 1538 et 1541, destinées dans un premier temps au revêtement en marbre de la Santa Casa.

Sur le versant nord, derrière les absides de la basilique, s’ouvre la Porta Marina, ouverte au temps du pape Clément VII (1523-1534) mais construite par Giovanni Branca au XVIIe siècle avec l’ornement des abeilles barberiniennes caractéristiques du pape Urbain VIII (1623-1644). Encore à la deuxième moitié du XVIIIe siècle, comme le mentionne Jean de La Roque dans son Voyage d’un amateur des arts :

« [...], devant chacune des deux portes était creusé un fossé et Porta Marina comme Porta Romana étaient pourvues d'un pont-levis et les bastions étaient munis de canons »[16].

Le bastion Sangallo, du nom de l’architecte qui l’a conçu, conserve à l’intérieur les anciennes casemates, ainsi qu’une place d’armes. Aujourd’hui, il abrite le théâtre de la Ville.

Le place Garibaldi

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Construite en brique à la fin du XVIe siècle, la tour civique, légèrement inclinée, fut érigée au XVIIe siècle par la volonté du protecteur de la sainte Maison, le Cardinal A. Barberini, par Giovanni Branca. Le créneau fut ajouté en 1887.

Palais de la Province

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Au goût de la Renaissance, le palais de la Province se dresse le long du Corso Boccalini, l’artère principale de la ville, dont l’édification est attribuée parfois à Marino di Marco Cedrino, parfois à Giuliano da maiano.

Place Leopardi (ancienne Piazza dei Galli) et Aqueduc des Arches

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Place Leopardi

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La Tour civique de la place Garibaldi en arrière plan, vue en contrebas des habitations de la Villa Musone

Place Leopardi, anciennement baptisée Piazza dei Galli s’ouvre devant la Porta Romana du XVIe siècle.

Elle doit son aspect actuel à l’urbanisation du XVIIIe siècle, à l’époque de la construction du campanile de Luigi Vanvitelli, si bien qu’il fut d’abord aménagé avec le matériel provenant de la démolition de l'ancien clocher.

Sur le côté de la place s’ouvre une galerie, appelée portique des transans, érigée dans la seconde moitié du XVIIIe siècle comme abri aux pèlerins qui arrivaient la nuit au sanctuaire et qui trouvaient fermées les portes de la ville.

Par la suite, des ateliers s’y ouvrirent, il devint lieu de poste et de départ des diligences avec relatif repos des chevaux.

Entre le vert des jardins du côté opposé au portique se trouve la fontaine des Gaulois, construite en 1614-16 par Antonio Maria Gallo et décorée avec les armoiries et sculptures des Galli, œuvre des frères Tarquinio et Pier Paolo Jacometti.

Aqueduc des Arches

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Porta Romana et Piazza dei Galli au XIXe siècle.

L’Aqueduc fut commandité par le pape Paul V, à la suite du vertigineux développement de Lorette au XVIIe siècle et du flux toujours croissant de pèlerins.

Le cahier des charges de la commande du s’est terminée en 1620.

Le projet de conduire les "eaux des Vignes » jusqu'à la place du Sanctuaire, fut confié à Giovanni Fontana et Carlo Maderno.

Une dérivation, à travers Porta Romana, fournissait également de l’eau à la fontaine de la piazza dei Galli.

Le cimetière militaire polonais de Lorette

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Le cimetière militaire polonais de Lorette (en polonais polski cmentarz wojenny w Loreto) a été construit en 1944 pour les 1 112 polonais du Corps d'armée polonais commandé par le général Władysław Anders. Il a été inauguré en 1946 au même titre que les cimetières militaires polonais de Mont Cassin, de Casamassima et de Bologne.

Cimetière polonais.

Personnalités des Arts et Lettres liées à la commune

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L’on ne peut de manière exhaustive dénombrer les personnalités ayant séjourné à la Sainte Maison de Lorette sachant que la Madone de Lorette fut l’objet pendant près de trois siècles du plus important pèlerinage chrétien d’Europe, et plus important pèlerinage chrétien du monde après celui à Jérusalem. Nombreuses furent les personnalités qui y passèrent afin d’y "faire leurs dévotions ». Nous ne donnerons ici qu’une liste partielle qui ne concerne que quelques personnalités notables italiennes et françaises, ou nées et/ou mortes à Lorette :

Architecture

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  • Marino di Marco Cedrino, architecte tardo-gothique est nommé en 1471 fabricant et maçon en chef de la basilique. Il est à l’origine du portail de marbre aujourd’hui disparu de la façade de la basilique, mais aussi de la construction des principaux murs et piliers de l'abside à partir du bras sud du transept.
  • Baccio Pontelli est chargé du chemin de ronde des absides de la basilique aux environs de 1480-1490.
  • Giuliano da Sangallo, architecte de la Renaissance qui, entre 1499 et 1500, achève en neuf mois la coupole de la basilique dont la construction de la structure octogonale a été initiée par Giuliano da Maiano : « à 15 heures le de l'an 1500, moi, Giuliano di Francesco di Sangallo florentin, avec grandissime solennité, dévotion et précision, je posai la dernière pierre. » (journal siennois de Giuliano da Sangallo)
  • Francesco di Giorgio Martini travaille à la Santa Casa au tournant des années 1490-1500 et probablement à la consolidation de la coupole après Giuliano da Sangallo.
  • Giuliano da Maiano est présent à la même époque à Lorette.
  • Bramante, (de 1507 à 1509) architecte et peintre à la Santa Casa de Lorette ayant conçu la façade primitive de la basilique ainsi que le palais apostolique en double arcade qui devait à l’origine enserrer la façade selon un plan rectangulaire. Giorgio Vasari associe dans ses Vies d’artistes Bramante à Notre Dame de Loreto pour le dessin et le travail d’ornementation du sanctuaire et nomme Andrea Sansovino comme son successeur. Ce qui signifie qu’il ne prend pas réellement la mesure du projet architectural élaboré par Bramante, avec notamment la conception d’une place principale fermée sur la façade par trois rangées d’arcs à deux étages comme dans le cloître romain.
  • Antonio da Sangallo le jeune a réalisé de 1518 à 1522 les fortifications et les portes d’enceinte, et, de 1526 à 1534, il a travaillé au palais apostolique.
  • Giovanni Branca, architecte chargé des restaurations de la sainte Maison de Lorette en 1629 et inventeur d'une machine à vapeur.

Peinture et sculpture

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Lorenzo Lotto et le sanctuaire de Lorette


Litaniae Lauretanae

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Le sanctuaire de Lorette et ses traditions religieuses sont à l’origine des Litanies pour la Vierge Marie appelées Litaniae Lauretanae connue à partir du XIIe siècle et chantées par les pèlerins. Les Litaniae Lauretanae est une prière vocale caractérisée par la répétition psalmodiée de demandes d’intercession, dont les longues invocations n'auraient pas véritablement d'origine biblique, mais proviendraient de la poésie latine du XIIe siècle centrée sur les qualités d’une femme idéalisée, elle-même influencée par l'Hymne acathiste byzantine du septième siècle.

En l’honneur de la Vierge de Lorette :

Musiciens nés, morts ou ayant œuvré à Lorette

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Littérature et Philosophie

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  • Trajano Boccalini, (Lorette 1556- Venise 1613) écrivain, auteur satirique du XVIe siècle. et spécialiste de Tacite.
  • Michel de Montaigne séjourne trois jours à Lorette du 23 au . Il a alors plus de cinquante ans et a déjà écrit ses essais. Il fait alors ses dévotions à la Santa Casa, et y dépose un Ex-Voto[22] avec les figures d'argent de la Vierge, la sienne et celles de sa femme et de sa fille. Il parle, dans ses Voyages, de Lorette comme d’un lieu d’infinis miracles et raconte celui advenu à Michel Marteau.
  • René Descartes, (La Haye en Touraine 1596 - Stockholm 1650) s'y rendit en pèlerinage en 1623 en action de grâce pour le songe à l'origine de sa Mathesis universalis.
  • Torquato Tasso (le Tasse) a fait le pèlerinage à Lorette en octobre 1587 et y compose son chant : « Ecco Fra le Tempeste e i fieri Venti.»
  • De même, Marc Antoine Muret se rend à Lorette et écrit un poème en latin à la Madone en 1572[23].
  • Le Marquis de Sade séjourne deux jours à Lorette en [24] et mentionne l’existence d'une église ayant été fondée deux cents ans avant la Translation du XIIIe siècle.
  • François-René de Chateaubriand relate dans ses mémoires comment il est reçu en toute pompe par le gouverneur de Lorette quand le Tasse, dit-il, y a séjourné si misérablement.
  • Lord Byron est passé plusieurs reprises par Lorette pour se rendre à Rome.
  • Stendhal assiste à un Sermon dans la Basilique le qui lui inspire une réflexion pour son histoire de la peinture en Italie[25].
  • Rabelais fait dire à Pichrocole dans Gargantua qu’il irait bien à Lorette. Il fait également référence à la Vierge de Lorette par l’appellation de Vierge qui se rebrasse, selon une pratique qui consistait à retrousser le manteau de la Vierge de Lorette et de s’y prosterner[26].
  • Voltaire place son chant VIII de son scandaleux poème la pucelle d'Orléans à Loreto, (et près du Musône dans la Marche d'Ancône) où le charmant poitevin la Trimouille et l’anglais Christophe d'Arondel se battent en duel pendant que Martinguerre enlève Judith Rosamore et Dorothée.
  • Richard Crashaw, poète métaphysique britannique, est enterré à Loreto.
Lorette, place de la Madone, vue par Mario Giacomelli.

Personnalités étrangères ayant vécu ou séjourné à Lorette

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  • Louis II d'Amboise, (Chaumont sur Loire 1477 - Lorette 1511) Évêque d'Autun et d'Albi.
  • Nicolás Bobadilla, (Palencia en Espagne 1511 - Lorette 1590) Fondateur de Compagnie de Jésus avec Ignace de Loyola.
  • Napoléon Ier y séjourne avant la signature du Traité de Tolentino. Les troupes pontificales de Lorette sont les seules de la région à lui opposer une résistance. De Lorette, dont il ne s’intéresse qu’au Trésor, il écrit au cardinal Mattei, lui exigeant des plénipotentiaires dans les cinq jours qui suivent.
  • Le cardinal de joyeuse (1562-1615) témoin du pillage et des destructions dans la Santa Casa par le groupe de 500 étudiants anglais vêtus de pèlerins[27].
  • Érasme (Desiderius de Rotterdam) (1467-1536) a écrit une messe votive « à succès » en l’honneur de Notre Dame de Lorette en 1523[28] (dont quatre éditions bâloises et une édition vénitienne assurent la diffusion).
  • Anne d’Autriche se tint pour redevable envers la Madone de Lorette pour la venue au monde de son premier fils, le futur Louis XIV[29].
  • Pierre Mignard séjourna à Lorette en 1636, peut-être sur demande d’Anne d’Autriche[30].
  • Marguerite de Parme, accompagnées d’une suite nombreuses de cavaliers, y fit ses dévotions et assista trois jours de suite aux offices de la Basilique. Jeanne d'Autriche fit preuve d’autant de dévouement.
  • Le Duc de Joyeuse passa huit jours à Lorette où il approcha par trois fois près du banquet sacré.
  • Galilée visite Lorette, d'abord en 1618 en compagnie de Cosme II puis en 1624.
  • Benvenuto Cellini y fait ses dévotions en 1537 très probablement le à l’occasion de la fête de la Madone[31].
  • Jean VII Paléologue s’est rendu au sanctuaire de la Santa Casa en 1406[32].
  • Les Empereurs du Saint Empire : Charles IV, Frédéric III et Charles Quint.
  • Le Peintre français Maurice Denis séjourne dans les Marches et à Lorette au cours de son voyage en Italie en 1909.

Le Pèlerinage

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( Pour plus de détails, voir article Pèlerinage à Lorette. )

Enseigne pèlerinage pour la Santa Casa de Lorette - entre 1475 et 1515 - Musée national du Moyen Âge - Thermes de Cluny


« Ordinairement, tous les pèlerins se rendant à Jerusalem passaient par Rome et Lorette[33]. » Le nombre de pèlerins a pu monter jusqu’à 200 000 personnes en une journée et 600 000 communions ont pu être distribuées lors des fêtes pascales[34].

Entre la fin du XIIIe et la fin du XIXe siècle des personnalités d’Europe et ambassadeurs du monde faisaient parvenir des présents à la Santa Casa. Parmi les Pèlerins notables :


Administration

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Les maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
En cours Moreno Pieroni Lista Civica  
Les données manquantes sont à compléter.
  • Quartiers : le Mura, la Costa, il Pozzo, la Piana e Montereale ;
  • Frazioni : Villa Musone, Villa Costantina, Stazione e Villa Berghigna, Costabianca e Grotte.

Photographies anciennes

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Gravures anciennes

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Photographies récentes

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Communes limitrophes

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Castelfidardo, Porto Recanati, Recanati

Évolution démographique

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Habitants recensés


Notes et références

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  1. « Trésor des noms de lieux étrangers », sur cnig.gouv.fr (consulté le ).
  2. (it) Girolamo Angelita, Historia della Traslazione della Santa Casa della Madonna a Loreto, Macerata, Appreffo Sebastiano Martellini con licenza de superiori ad inftanza di Claudio Sabini, , p.192, p.25
  3. Augustin de Backer, Bibliothèque des écrivains de la Compagnie de Jésus, ou: Notices bibliographiques 1° de tous les ouvrages publiés par les membres de la Compagnie de Jésus ... 2° des apologies, des controverses religieuses, des critiques littéraires et scientifiques suscitées à leur sujet Volume 2, Liège / Lyon, Backer / Sommervogel, (lire en ligne), p.802
  4. Voltaire, La Pucelle d'Orléans - Chant VIII°, Paris, P. Plancher, (lire en ligne), p. 102
  5. William Garratt, Lorette - le nouveau Nazareth qui remplit l'univers catholique de la gloire de son nom (Pie IX), Lyon, Desclée, De Brouwer et Cie, , 293 p.
  6. « Maurice Lever Donatien Alphonse François, Marquis de Sade », The American Historical Review, Paris, Fayard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. [1] vatican.va
  8. Messe du Pape François au Sanctuaire de Lorette - autrefois sur Youtube, vidéo du 25 mars 2019
  9. Pape François au sanitaire de Lorette autrefois sur Aleteia
  10. (it) « Nerucci, Raniero - Enciclopedia », sur Treccani, (consulté le ).
  11. (en) « Dealing with the visual : Art history, Aesthetics and visual culture, Edward winters ».
  12. (it) « inventaire de Murri ».
  13. Jean de La Roque, « Voyage d’un amateur d'Arts ».
  14. (it) « Torrione Grande », sur regione.marche.it (consulté le ).
  15. (it) « Torrione Piccolo », sur .regione.marche.it (consulté le ).
  16. Jean de La Roque, « Voyage d’un amateur des Arts ».
  17. Les vies de plus illustres peintres, sculpteurs et architectes de Giorgio Vasari
  18. (es) José Camon Aznar, Velazquez, livre original provenant de l’Université du Michigan, espasa-calpe, , 1090 pages (lire en ligne), p.381
  19. Choeur et Orchestre de la Cappella Ludovicea, « Salve Regina d’Antonio Cifra pour les 500 ans de Musique sacrée à l’église saint Louis des Français de Rome », sur youtube.com, .
  20. (it) Orchestre national philharmonique de Moscou, « Anna Bonitatibus interprète Figlio diletto Caro de Giovanni Battista Borghi », sur youtube.com, .
  21. (la) Schola Cantorum Aetnensis, « justo rum animae de Francesco Basili », sur Youtube.com, (consulté le ).
  22. François Moureau, Le théâtre des voyages: une scénographie de l'âge classique, Paris, Presses de L’université Paris-Sorbonne, , p 296-297
  23. M. Antonii Mureti I.C. Ac Civis R. Carmen votivum ad beatissimam virginem Dei matrem quae religiosissime colitur in aede lauretana, s.l. (apud Ioannem Dallerium in ponte S. Michaelis sub rosa alba), 1572.
  24. DAF Marquis de Sade, Voyages d’Italie ou Dissertations critiques historiques et philosophiques sur les villes de Florence, Rome, Naples, Lorette, et les routes adjacentes de ces quatre villes, 1775/1776,, Paris, Fayard,
  25. Stendhal, Histoire de la peinture en Italie, 2 bis, rue Vivienne, Paris, Michel Lévy Frères éditeurs, , 432 pages (Gallica.bnf.fr), p.308
  26. François Rabelais, Jacob Le Duchat, Bernard Picart, François Rabelais, Jacob Le Duchat, Bernard Picart · 1741 - Vol.1, « oeuvres de maître François Rabelais ».
  27. (fro) Antoine Aubery, avocat en parlement et au conseil du Roy, Histoire du Cardinal Duc de Joyeuse, Paris, Robert Denain, , p.90
  28. Jean-Pierre Poussou, « La Renaissance - des années 1470 aux années 1560 », (consulté en ).
  29. Yves-Marie Bercé, « A Lorette, en Italie, la plus extraordinaire relique de la chrétienté », sur canalacademie.com, .
  30. Anatole de Montaiglon, Correspondance des directeurs de l’académie de France à Rome, Paris, Charavay frères, , 480 p. (lire en ligne), p. 130
  31. Benvenuto Cellini (trad. André Chastel (dir.)), La Vie de Benvenuto Cellini par lui-même (1500-1570), éditions Scala, 1986, 2001, 394 pages, p.177
  32. (it) Vincenzo Murri, Relazione istorica delle prodigiose traslazioni della Santa Casa di Nazareth., Loreto, Fratelli Rossi, , 72 p., p. 29
  33. Lorette et Castelfidardo, Lettres d’un Pèlerin - Comte Edmond Lafontd, Paris Ambroise Bray Libraire Éditeur, 1862
  34. Ulysse Chevalier, La Santa Casa de Lorette et la Maison de la sainte Famille à Nazareth - réponse à l’ami du Clergé, Langres, imprimerie Maitrier et Courtot, , 72 pages, p.40
  35. (en) Fernando Cervantes et Andrew Redden, « Angels, Demons and the New World », sur Cambridge University Press, .

Bibliographie

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  • Louis-Léopold-Amédée marquis de Beauffort, Souvenirs d’Italie, Lille, Lefort imprimeur, 1839, p. 301.
  • M. Büsching, Géographie universelle, Tome 13, chez Bauer et Treuttel, Strasbourg, 1779, p. 62.
  • Antoine Morison, Relation historique, d'un voyage nouvellement fait au mont de Sinaï et à Jerusalem, Chapître VI, Dezallier, Paris, 1714, p. 38.
  • « Lorette », dans Encyclop. Diderot & D’Alembert ou dict. raisonné des sciences, arts et métiers, Tome 20, J. L. Pellet, Genève, 1778, p. 360.
  • J. De la Roche, Voyage d'un amateur des arts, en Flandre, dans les Pays-Bas, en Hollande..., Tome III, Amsterdam, 1778, p. 123-133.
  • Pierre Antoine Fabre, « L’esclavonie sur la route de l’Occident », Les cahiers du centre de recherches historiques, no 41,‎ (lire en ligne).

Articles connexes

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Liens externes

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