Marat (Puy-de-Dôme)
Marat | |||||
Vue d'ensemble. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Ambert | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Ambert Livradois Forez | ||||
Maire Mandat |
Patrice Douarre 2020-2026 |
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Code postal | 63480 | ||||
Code commune | 63207 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
810 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 27 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 39′ 36″ nord, 3° 41′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 436 m Max. 1 025 m |
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Superficie | 30,10 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Ambert (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton des Monts du Livradois | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Marat (/ma.ʁa/) est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune actuelle de Marat s'étale sur les deux rives de la Dore, principalement sur la rive droite. Elle est limitée au nord par un ruisseau, le Gerize, et au sud-est par le ruisseau de Vertolaye, tous deux affluents de la rive droite de la Dore.
Le découpage actuel correspond assez bien à l'ancienne paroisse depuis le XVIIe siècle.
Lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]La commune possède plus de 80 lieux-dits ou écarts, dont les trois-quarts sont encore habités.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 985 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cunlhat », sur la commune de Cunlhat à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 010,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Marat est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7].
Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ambert, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (59,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,2 %), prairies (32,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %), zones urbanisées (2,5 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]-
Village de Marat.
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Route du hameau de Baraduc vers le hameau de La Gerle.
Histoire
[modifier | modifier le code]En France beaucoup de lieux-dits ou de communes ont adopté le nom patronymique de Jean-Paul Marat, révolutionnaire célèbre. Pour la commune de Marat, il s'agit d'une simple homonymie, le révolutionnaire et le nom de la paroisse de Marat n'ont aucun lien.
Le nom de Marat semble remonter au moins au Xe siècle, avec diverses orthographes : Maharat, Marrac…
L'origine de la paroisse et de la commune de Marat remonte aux premiers siècles de notre ère, si l'on se réfère à des fragments de poteries et de tuiles retrouvés à proximité du village de Mirat, quelques centaines de mètres au sud du bourg actuel.
L'église actuelle est composée de deux éléments : le clocher datant du XIVe siècle et la nef reconstruite entre 1898 et 1902. Elle est dédiée à saint Genès, évêque d'Auvergne de 652 à 662. Le patron de la paroisse est saint Clair, probablement un abbé du monastère Saint-Marcel-de-Vienne, dont dépendait le monastère de Cunlhat auquel était rattachée la paroisse de Marat.
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Église de Marat.
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Clocher de l'église.
Marat possède sur son territoire une multitude de bâtiments de ferme et une tour, seul reste partiellement effondré d'un construction du XVe siècle. Un château du Teilhet monument historique du XIVe siècle.
Son territoire paroissial s'est agrandi au cours du XVIe siècle d'une partie de la paroisse de la chapelle Agnon, sur la rive gauche de la Dore.
Le territoire communal a été amputé de sa partie la plus haute en 1866 pour la création de la commune actuelle de Saint-Pierre-la-Bourlhonne.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2021, la commune comptait 810 habitants[Note 3], en évolution de −2,41 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- La tour de Grippel, inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 30 juillet 1963[18].
- Le château de Teilhet, inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 3 décembre 2001[19].
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]La commune de Marat a longtemps été adhérente du parc naturel régional Livradois-Forez, mais n'a pas signé la charte 2010. Elle le réintègre en 2017.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Archives
[modifier | modifier le code]- Registres paroissiaux et d'état civil depuis : en mairie depuis 1844 pour les naissances, 1861 pour les mariages et 1844 pour les décès.
- Délibérations municipales depuis : assez partiellement pour le début du XIXe siècle
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-François Crohas, Mémoire de Marat, Éditions de la Montmarie, Olliergues, , 264 p.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes du Puy-de-Dôme
- Les Marats (commune de la Meuse)
Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Réélu en [12].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Marat et Cunlhat », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cunlhat », sur la commune de Cunlhat - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cunlhat », sur la commune de Cunlhat - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Marat ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Ambert », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Patrice Douarre retrouve son fauteuil de maire à Marat (Puy-de-Dôme) », La Montagne, (consulté le ).
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no PA00092164, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00092525, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture