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Marina Popovitch

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Marina Popovich
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Raïon de Velij (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
KrasnodarVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière mémorial militaire fédéral (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Formation
Saint Petersburg State University of Civil Aviation (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Conjoint
Autres informations
Parti politique
Arme
Grade militaire
Distinctions
Liste détaillée
Ordre du Drapeau rouge du Travail
Médaille de Vétéran du Travail (en)
Médaille du Jubilé des « 20 ans de la victoire dans la Grande guerre patriotique de 1941-1945 » (en)
Médaille commémorative du 850e anniversaire de Moscou (en)
Badge de pilote militaire (en)
Médaille commémorative de l'anniversaire des 1500 ans de Kiev (en)
Médaille « pour service impeccable », 3e classe (d)
Médaille « pour service impeccable »
Médaille du Jubilé des « 60 Ans des Forces armées de l'URSS » (en)
Ordre de l'Insigne d'honneur
Médaille du Jubilé des « 70 ans des Forces armées de l'URSS » (en)
Maître émérite du sport de l'URSS
Médaille du Jubilé des « 50 Ans des Forces armées de l'URSS » (en)
Médaille du centenaire de la naissance de Lénine (en)
Médaille « pour service impeccable », 2e classe (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Marina Lavrentievna Popovitch, née Vasiliyeva le 20 juillet 1931 et morte le 30 novembre 2017, est une colonelle, ingénieure et pilote d'essai de l'armée de l'air soviétique.

En 1964, elle est la troisième femme, et la première soviétique, à franchir le mur du son[1]. Surnommée "Madame MiG" pour son travail sur le chasseur soviétique du même nom, elle établit au cours de sa vie plus de cents records du monde de l'aviation, sur plus de 40 types d'avions[1],[2].

Marina Vasiliyeva nait en 1931 dans le district de Velizhsky, dans l'oblast de Smolensk. Elle est évacuée avec sa famille à Novossibirsk pendant la Seconde Guerre mondiale[3].

Elle apprend à piloter pendant sa jeunesse et souhaite servir dans l'armée après la guerre, mais l'Union soviétique interdit alors aux femmes de servir comme pilotes militaires. À 16 ans, se présentant comme âgée de 22 ans, elle écrit au maréchal soviétique Kliment Vorochilov pour demander à être admise dans une école de pilotage. Vorochilov intervient en son nom et elle est finalement admise au centre de Novosibirsk dont elle est diplômée en 1951.

Elle travaille d'abord comme ingénieur, puis comme instructeur de vol. En 1962, elle fait partie du premier groupe de femmes sélectionnées pour devenir cosmonaute dans le programme spatial soviétique. Après deux mois de formation, elle n'est finalement pas retenue[3], contrairement à son mari, Pavel Popovitch, qui sera la huitième personne envoyée dans l'espace, à bord de Vostok 4.

Elle devient pilote de l'armée de l'air soviétique en 1963 et, en 1964, est admise comme pilote d'essai militaire. Le 10 juin 1964, elle franchit le mur du son aux commandes d'un MiG 21[4].

Elle entre dans la réserve militaire en 1978 puis rejoint le bureau d'études d'Antonov en tant que pilote d'essai. Elle y établit dix records de vol sur le turbopropulseur Antonov An-22[réf. nécessaire] Elle prend sa retraite en 1984.

Une étoile de la constellation du Cancer porte son nom[5].

Membre de l'Union des écrivains russes, elle est l'auteur de neuf livres, dont le recueil de poésie Zhizn - vechny vzlyot (La vie est un éternel recommencement, 1972)[6]. Elle a été co-auteur de deux scénarios de films, Nebo So Mnoy (Le ciel est avec moi, 1974) [7] et Buket Fialok (Le bouquet de violettes, 1983)[6].

Marina Popovitch meurt le 30 novembre 2017. Elle est enterrée avec les honneurs militaires au cimetière militaire fédéral .

Allégations sur les ovnis

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Marina Popovitch a parlé de son expérience avec les ovnis dans son livre intitulé UFO Glasnost (publié en 2003 en Allemagne) et dans des conférences publiques et des interviews.

Elle a affirmé que les pilotes militaires et civils soviétiques avaient confirmé 3000 observations d'OVNI et que l'armée de l'air soviétique et le KGB avaient récupéré des fragments de cinq OVNIS écrasés. Les sites de crash étaient Tunguska (1908), Novosibirsk, Tallinn, Ordzhonikidze et Dalnegorsk (1986).[réf. nécessaire]

Vie privée

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Le premier mari de Marina Popovitch est Pavel Popovitch, un cosmonaute soviétique[6] avec qui elle a eu deux filles, Natalya (née en 1956) et Oksana (née en 1968), toutes deux diplômées de l'Institut d'État des relations internationales de Moscou[8],[9].

Elle se marie une deuxième fois avec Boris Alexandrovich Zhikhorev, un général de division à la retraite de l'armée de l'air russe[10]

Références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en anglais intitulée « Marina Popovich » (voir la liste des auteurs).

  1. a et b (ru) « Биография летчика-испытателя Марины Попович », sur tass.ru (consulté le )
  2. (en) « VIDEO: Russian Cosmonaut Marina Popovich discloses UFOs; To visit USA, request US Govt. & US Astronauts to disclose UFO/ETs », sur exopolitics.blogs.com, .
  3. a et b (en) « Marina Popovich, Record-Breaking Soviet Test Pilot, Is Dead », New York Times,‎ (lire en ligne)
  4. (en) Limited, « Stock Photo - Test pilot Marina Popovich after her record setting flight of June 10 1964 », Alamy (consulté le )
  5. (ru) « Попович Марина Лаврентьевна », admin-smolensk.ru (consulté le )
  6. a b et c (ru) « Pavel Romanovich Popovich », Space Encyclopedia ASTROnote, (consulté le )
  7. (ru) « Небо со мной (1974) », sur kinofilms.tv (version du sur Internet Archive)
  8. (en) « Pavel Popovich, sixth man in orbit, dies », sur collectspace.com,
  9. (ru) « М.Л. Попович. Фотографии » [archive du ], Современный музей спорта (consulté le )
  10. (ru) Tatyana Kolysko, « Звезда по имени Марина » [« Une star nommée Marina »], Gudok, Moscou, no 194,‎ (lire en ligne).

Liens externes

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