Marsac-en-Livradois
Marsac-en-Livradois | |||||
Église Notre-Dame de Marsac-en-Livradois. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Ambert | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Ambert Livradois Forez | ||||
Maire Mandat |
Michel Sauvade 2020-2026 |
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Code postal | 63940 | ||||
Code commune | 63211 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 412 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 29 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 28′ 47″ nord, 3° 43′ 43″ est | ||||
Altitude | Min. 531 m Max. 1 041 m |
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Superficie | 48,46 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Ambert (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ambert | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | marsacenlivradois.fr/ | ||||
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Marsac-en-Livradois est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Située autour de son église, Marsac-en-Livradois est longée par l'ancienne Route nationale n°106 devenue Route départementale n°906.
Géographie
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est traversé par la rivière Dore.
Lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]Barges, Bargues, Beauregard, Bostfaucher, le Bourg, le Bruchet, Chadernolles, Chammeaux, la Chaux, Collanges, Collayes, Combat, le Crohet, Croupière, les Éminades, Espinasse, Faillargues, Flaittes, Fonteyre, Fougère, Fourcheval, la Fridière, les Gayores, la Grand-Rive, Gras, la Greleyre, les Issards, les Jouberts, Lapeyre, Latour, les Littes, Masselèbre (à cheval sur la commune de Chaumont-le-Bourg), le May, le Merlat, Mirat, Ourlhioux, le Pêcher, Prajoux Haut, les Quatre Routes, Riols, Rolland, Rouville, Suargues, le Suchet, Thamias, la Vaisse, le Vernet.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code](Ancien découpage cantonal)
- dans le canton d'Ambert :
- dans le canton d'Arlanc (arrondissement d'Ambert) :
- dans le canton de Saint-Germain-l'Herm (arrondissement d'Ambert) :
- dans le canton de Viverols (arrondissement d'Ambert) :
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 745 mm, avec 9 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ambert », sur la commune d'Ambert à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 860,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]Marsac-en-Livradois est située sur la RD 906 (axe Le Puy-en-Velay – Thiers – Vichy), à 7 km au nord d’Arlanc et à 9 km au sud d’Ambert.
Il existe d'autres routes traversant Marsac-en-Livradois :
- la RD 38 (axe Ambert – Beurières) ;
- la RD 87 (vers Chambon-sur-Dolore) ;
- la RD 205 (axe passant au sud de la commune) ;
- la RD 252 ;
- la RD 269.
Ligne ferroviaire
[modifier | modifier le code]Marsac-en-Livradois possédait une gare sur la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Darsac.
Transport en commun
[modifier | modifier le code]Marsac-en-Livradois est accessible par trois lignes interurbaines gérées par la région Auvergne-Rhône-Alpes[7] :
Réseau | Ligne | Tracé |
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Cars Région Puy-de-Dôme | P02 | Arlanc – Ambert – Thiers – Clermont-Ferrand |
P03 | Vichy – Thiers – Ambert – Arlanc | |
Cars Région Haute-Loire | H27 | Ambert – La Chaise-Dieu – Le Puy-en-Velay |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Marsac-en-Livradois est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ambert, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,6 %), prairies (29,4 %), zones agricoles hétérogènes (21,1 %), zones urbanisées (2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Gentilé
[modifier | modifier le code]Il n'existe pas de gentilé couramment répandu, bien que « Marsacois » pourrait paraître « naturel ». Il a cependant existé un surnom de « Ventres jaunes », encore cité oralement en 2016 mais en voie d'extinction, et sans rapport autre qu'homonyme avec les émouleurs désignés sous le sobriquet de « Ventres jaunes » de la trilogie romanesque thiernoise de Jean Anglade[Note 2].
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1575, le capitaine huguenot Matthieu Merle s'empare du village et pille l'église. Accompagné de son lieutenant Chavagnac, Merle s'empare une seconde fois de Marsac et ses religionnaires brûlent 120 maisons. Le comte de Montmorin Saint-Herem, à la tête de 300 cavaliers et de sept compagnies d'infanterie, les défit au lieu-dit « Pré de Combat » en bordure de la Dore. Blessé, Chavagnac se retire dans un village de la montagne qui depuis porte son nom[14]
Le nom de la commune a été modifié par décret du (JO du )[15] : l'ancien nom Marsac est toujours employé dans le langage courant.
La commune compte de nombreux témoignages de son riche passé : chapelles et croix notamment ; subsistent également les vestiges du château de Riols, l'église paroissiale du XVe siècle, ainsi que la chapelle-musée des pénitents blanc du Livradois. Du XVIe siècle ou XVIIe siècle au XIXe siècle, Marsac a été le siège de moulins à papier (il y subsiste le Moulin de la Grand’Rive).
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].
En 2021, la commune comptait 1 412 habitants[Note 3], en évolution de −3,22 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Halte de la ligne touristique du Livradois-Forez, exploitée par AGRIVAP Les trains de la découverte, en saison.
- L'espace rural de Marsac-en-Livradois, réalisé par l'architecte Boris Bouchet a été récompensée du Prix d'architecture de la Première œuvre et honoré deux fois le 19 novembre 2013 à Paris lors de la remise du Prix de l'Équerre d'argent[25].
- Château de Riols.
- Église paroissiale du XVe siècle.
- Chapelle des Pénitents Blancs, qui abrita la Confrérie Confalonis des Pénitents Blancs de Marsac transformée désormais en musée.
Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]Le moyen-métrage d'Arnaud Bigeard, 664 km, a été tourné à Marsac-en-Livradois en 2007.
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]- La commune de Marsac-en-Livradois est adhérente du parc naturel régional Livradois-Forez.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Raymond Lachal, député sous la Troisième République puis collaborateur.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De gueules au chevron d'or chargé de trois étoiles d'azur et accompagné de trois coquilles d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Divers
[modifier | modifier le code]- Membre de l'association de préfiguration du Pays d'Ambert-Livradois Dore Forez.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Jean Anglade indiquait, au détour d'un essai publié en 1999 et dirigé par Dany Hadjadj — par ailleurs éditrice scientifique des six volumes de correspondance entre Alexandre Vialatte et Henri Pourrat — qu'il avait repris à son compte un surnom forgé en 1912 par le député Joseph Claussat quelque temps après son élection à la Chambre des députés. Jean Anglade reconnaît au passage que l'expression peut aussi désigner « des gens de la Loire, il y en a à Marsac-en-Livradois, il y a aussi des Ventres Jaunes dans toutes les régions marécageuses… »[13].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Marsac-en-Livradois et Ambert », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Ambert », sur la commune d'Ambert - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Ambert », sur la commune d'Ambert - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- Lignes d'autocar desservant Marsac-en-Livradois, sur laregionvoustransporte.fr, Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Marsac-en-Livradois ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Ambert », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Groupe de recherche Étude anthropologique d'une micro-région, la région de thiernoise et Dany Hadjadj (dir.), Pays de Thiers : le regard et la mémoire, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, coll. « Études sur le Massif central », , 2e éd., 592-[40], 24 cm (ISBN 2-84516-116-6, BNF 37182279)Le passage concerné se trouve à la fin de la page 113 puis en page 116. La première édition de cet ouvrage avait été publiée en 1989 par l'Institut d'études du Massif central, en collection « Prestige »..
- Abbé Grivel, Chroniques du Livradois, Chez Grangier, Ambert, 1852.
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ), p. 4282.
- Liste des maires 2014 [PDF], site de la préfecture du Puy-de-Dôme, 9 avril 2014 (consulté le 28 septembre 2014).
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], sur mairesruraux63.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ), p. 5.
- Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 30 (édition du Puy-de-Dôme).
- « Michel SAUVADE », Conseil départemental du Puy-de-Dôme (consulté le ).
- Gilles Lalloz, « Les délégations des quatorze vice-présidents du conseil départemental du Puy-de-Dôme » , La Montagne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « L'architecture du Puy-de-Dôme, primée au Prix d'architecture 2013 », sur La Montagne, .