Martin Geier
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Martin Geier (né le à Leipzig, mort le à Freiberg) est un théologien protestant allemand.
Biographie
[modifier | modifier le code]Martin Geier est le fils du marchand et commerçant de Leipzig du même nom et de sa femme Sabina Fischer (morte le à Leipzig). Le , il est inscrit à l'école municipale de Leipzig, fréquente l'école Saint-Nicolas de Leipzig (de) à partir du et à partir de l'école municipale de Torgau. Fort de cette formation, il s'inscrit à l'université de Leipzig le , obtient sa licence de philosophie le , s'installe à l'université de Strasbourg en et à l'université d'Iéna le . De retour à Leipzig, il obtient un magistère le , vient à l'université de Wittenberg le et y poursuit ses études théologiques. Il trouve un logement dans la maison de Jakob Weller. En outre, Geier assiste aux conférences de Wilhelm Nigrinus, Paul Röber, Wilhelm Leyser, Johann Hülsemann et Martin Trost. Le , il obtient le droit d'enseigner, enseigne la langue hébraïque et retourne à Leipzig en . Heinrich Höpfner devient son soutien. Le , Geier devient professeur d'hébreu à l'université de Leipzig.
Cependant, Geier veut poursuivre une carrière théologique, il devient donc sous-diacre à Leipzig en 1643, diacre en 1645 et archidiacre en 1657, et en 1659, il est promu pasteur à l'église Saint-Thomas de Leipzig. Après avoir la licence le et le doctorat le , Geier devient professeur titulaire et évaluateur de la faculté de théologie le . Au semestre d'hiver 1659, il est recteur de l'alma mater de Leipzig, au semestre d'hiver 1662-1663, il devient doyen de la faculté de théologie et le en même temps surintendant de Leipzig et conseiller consistorial. Le , il est le parrain de Gottfried Wilhelm Leibniz à l'église Saint-Thomas de Leipzig. Pendant son séjour à Leipzig, il crée, entre autres, le Collegium Gellianum, une inspiration des Nuits attiques. Après la mort de Jakob Weller, l'électeur Jean-Georges II de Saxe l'appelle à Dresde en 1665 en tant que prédicateur de la cour et conseiller ecclésiastique. Bien qu'il ne veuille pas exercer la fonction au départ, l'électeur réussit à le persuader de le faire[1]. Geier est considéré comme un fanatique théologique qui n'hésite pas à punir. Il est également un auteur-compositeur spirituel, un exégète de l'Ancien Testament et un auteur de dévotions.
Famille
[modifier | modifier le code]Geier se marie deux fois. Son premier mariage a lieu le à Leipzig avec Margarita Schürer (née le à Leipzig, morte le à Leipzig), la fille du libraire de Leipzig Zacharias Schürer (né le à Leipzig, mort le à Leipzig) et sa femme Margarita Blume (née le à Wittenberg, morte le à Leipzig). Le mariage donne deux fils et une fille :
- Gottfried Geier (né le à Leipzig, mort le dans la même ville)
- Matthias Geier (né le à Leipzig, mort le dans la même ville)
- Margarita Geier (né le à Leipzig, mort le dans la même ville)
Après la mort de sa première femme, Geier épouse à Leipzig le la fille de Johann Benedikt Carpzov, Christina Elisabeth Carpzov (née le à Leipzig, morte le à Dresde). Du mariage naissent deux fils et deux filles :
- Johann Benedikt Geier (né le à Leipzig, mort le dans la même ville)
- Catharina Elisabeth Geier (née le à Leipzig, morte le à Dresde) épouse le à Dresde le juriste Johann Georg Börner (né le à Dresde, mort le dans la même ville)
- Johanna Christina Geier (née le à Leipzig, morte le à Dresde) épouse le à Dresde le conseiller privé de Saxe et directeur en chef de la mine Johann Aegidus Alemann (né vers 1655 à Dresde, mort le à Schmiedeberg), le fils du juriste Johann Alemann
- Johann Christian Geier (né le à Leipzig, mort le dans la même ville)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Martin Geier » (voir la liste des auteurs).
- (de) Berndt Hamm, Frommigkeit-theologie : Contributions to European Church History, Brill, , 828 p. (ISBN 9789004143357, lire en ligne), p. 601
Liens externes
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