Moteurs de Formule 1
Les moteurs de Formule 1 ont suivi une évolution continue depuis la création du championnat du monde en 1950, en fonction de l'évolution de la réglementation édictée par la commission spécialisée de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), et dont la gestion est assurée par la Formula One Administration.
Histoire
[modifier | modifier le code]Avant 2014
[modifier | modifier le code]2014 à 2020
[modifier | modifier le code]À partir de 2014, la règlementation des moteurs de Formule 1 est profondément modifiée :
- le nombre de cylindres est limité à 6 (en V, à 90°),
- la cylindrée est limitée à 1,6 litre,
- la rotation maximale est limitée à 15 000 tours par minute,
- le turbocompresseur est autorisé,
- les systèmes de récupération d’énergie (à partir des systèmes de freinage et des gaz d’échappement) sont autorisés, le MGU-K (Motor Generator Unit-Kinetic) pour l’énergie cinétique et le MGU-H (Motor Generator Unit-Heat) pour la chaleur[1],
- le débit d’alimentation en carburant est limité à 100 kilogrammes par heure[2],[3].
Quatre motoristes, Mercedes, Ferrari et Renault en 2014, Honda en 2015, équipent les dix écuries en compétition : en 2018: les meilleurs moteurs atteignent 1000 chevaux en qualification[4].
Depuis 2021
[modifier | modifier le code]En prévision de la saison 2021, et des saisons ultérieures, les perspectives d'évolution de la réglementation des moteurs de Formule 1 sont discutées au sein de différentes instances, notamment au sein du Groupe Stratégie et au sein d'une instance moins formelle, le groupe des motoristes, pour des questions de puissance, de bruit, de standardisation de pièces et de coûts[5],[6].
Tableau récapitulatif
[modifier | modifier le code]Années | Cycles | Cylindrée maximale | Rotation maximale | Cylindres | Carburant | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Atmosphérique | Suralimenté Turbocompressé |
Alcool | Essence | ||||
1947-1953 | Non spécifié | 4,5 litres | 1,5 litre | Sans limitation | Sans limitation | Sans limitation | Sans limitation |
1954-1957 | 2,5 litres | 0,75 litre | |||||
1958-1960 | Interdit | ||||||
1961-1962 | 1,5 litre (1,3 mini.) | Interdit | |||||
1963-1965 | Pompe | ||||||
1966-1980 | 3 litres | 1,5 litre | Sans limitation | ||||
1981-1985 | Quatre temps | ||||||
1986 | Interdit | ||||||
1987-1988 | 3,5 litres | 1.5 litre, 4 bars | |||||
1989-1991 | Interdit | jusqu’à 12 | |||||
1992-1994 | Sans plomb | ||||||
1995-1998 | 3,0 litres | ||||||
1999 | |||||||
2000-2005 | V10 | ||||||
2006 | 2,4 litres | 90° V8 | |||||
2007 | 19 000 tr/min | ||||||
2008 | 5,75% | ||||||
2009-2013 | 18 000 tr/min | ||||||
2014-2021 | 1,6 litre | 15 000 tr/min | 90° V6 | ||||
2022-2025 | Sans limitation | 10% |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Technique - Qu'est-ce que le MGU-K et le MGU-H ? », sur Motorsport, 2" juin 2016.
- (en) « Power unit and ERS », sur Formula1, .
- « Moteurs F1. Faille dans le règlement », sur L'Équipe,
- (en) « How are F1 engines so powerful? », sur Motorsport Technology, .
- (en) James Gilboy, « 2021 Formula 1 Engine Rules Will Force Exchange of Technical Information », sur The Drive, .
- A. Combralier, « Ferrari et Mercedes demeurent prudentes sur la conclusion des Accords Concorde », sur Motorsport Nextgen, .
- Luc Méloua : « Compresseurs et turbos, la suralimentation », Editions EPA, Paris, 1985.
- Leo Turrini & Daniele Amaduzzi : « F1 91 », Vallardi & Associat Editeur (Milano) 1991.
- Luc Domenjoz, Steve Domenjoz & Domonique Leroy : « L’année 1993 Formule 1 », préface Jean Alesi, Chronosports Editeur (Lausanne), 1993 ?
- « 1999 Formula 1 Yearbook », version française « 99 Formule 1 », préface Jacques Laffite, TF1 Editions (Paris), 1999.
- Collection magazine Sport Auto.
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Formula one engines » (voir la liste des auteurs).