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NGC 3109

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NGC 3109
Image illustrative de l’article NGC 3109
La galaxie spirale magellanique NGC 3109
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Hydre
Ascension droite (α) 10h 03m 06,9s[1]
Déclinaison (δ) −26° 09′ 34″ [1]
Magnitude apparente (V) 9,8 [2]
10,4 dans la Bande B[2]
Brillance de surface 14,52 mag/am2[2]
Dimensions apparentes (V) 19,1 × 3,7[2]
Décalage vers le rouge 0,001344 ± 0,000003[1]
Angle de position 93°[2]

Localisation dans la constellation : Hydre

(Voir situation dans la constellation : Hydre)
Astrométrie
Vitesse radiale 403 ± 1 km/s [1]
Distance 1,333 ± 0,190 Mpc (∼4,35 millions d'al)[3],[4]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie spirale
Type de galaxie SB(s)m[1] SBm[2] SB(s)m?[5]
Masse 2,3 x 109 M [6]
Dimensions environ 12,80 kpc (∼41 700 al)[1]
Découverte
Découvreur(s) John Herschel[5]
Date [5]
Désignation(s) PGC 29128
ESO 499-36
UGCA 194
MCG -4-24-13
DDO 236
AM 1000-255[2]
Liste des galaxies spirales

NGC 3109 est une petite galaxie spirale magellanique barrée qui est située dans la constellation de l'Hydre. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 738 ± 24 km/s. La base de données NASA/IPAC indique que la distance de Hubble ne n'applique pas (N/A)[1], mais des mesures indépendantes du décalage vers le rouge donne une distance d'environ 1,33 Mpc (∼4,34 millions d'al)[3]. NGC 3109 a été découverte par l'astronome britannique John Herschel en 1835[5] alors qu'il se trouvait en Afrique du Sud[7].

NGC 3109 en ultraviolet par le télescope spatial GALEX.
Une partie de NGC 3109 par le télescope spatial Hubble.

Avec une brillance de surface égale à 14,52 mag/am2, on peut qualifier NGC 3109 de galaxie à faible brillance de surface (LSB en anglais pour low surface brightness). Les galaxies LSB sont des galaxies diffuses (D) avec une brillance de surface inférieure de moins d'une magnitude à celle du ciel nocturne ambiant.

À ce jour, 52 mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 1,333 ± 0,190 Mpc (∼4,35 millions d'al)[3]. Étant donné que cette galaxie est rapprochée du Groupe local, ces mesures sont plus fiables que la distance obtenue à partir du décalage vers le rouge.

Appartenance au Groupe local

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L'appartenance de NGC 3109 au Groupe local a été contestée, car sa vitesse radiale semble supérieure à la vitesse de libération de notre groupe de galaxies[8]. NGC 3109 est la plus grosse galaxie d'un petit groupe de galaxies appelé Antlia-Sextans. Ce groupe comprend les galaxies Sextans A, Sextans B, la galaxie naine de la Machine pneumatique[9] et peut-être Leo A[10]. Les opinions sont divisées à savoir ce groupe est gravitationnellement lié au groupe local ou s'il s'agit d'un autre groupe de galaxies[11].

Taille, masse, forme et composition et composition

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La plus grande dimension apparente de NGC 3109 est grande comparée aux autres galaxies, parce qu'elle est rapprochée de la Terre. Sa dimension apparente la plus grande n'est cependant que d'environ 42 000 al, ce qui en fait une petite galaxie.

La masse de NGC 3109 est d'environ 2,3 x 109 , dont 20 % est sous forme d'hydrogène neutre[6].

Bien que l'on voie cette galaxie par la tranche, on sait qu'elle renferme un disque et un halo[12]. Cependant, les images de NGC 3109 ne montrent pas la présence d'un noyau galactique central. Les relevés de l'hydrogène neutre de cette galaxie ont révélé que son disque est déformé. La vitesse radiale de la déformation est la même que celle des gaz de la galaxie naine de la Machine pneumatique, ce qui indique que ces deux galaxies se sont rapprochées il y a environ un milliard d'années[13].

Les étoiles du disque de NGC 3109 sont de tout âge. Certaines sont très vieilles et elles ont un indice de métallicité très faible[14]. D'ailleurs, la spectroscopie des supergéantes bleues de NGC 3109 montre que cette galaxie a une très faible métallicité, semblable à cette du Petit Nuage de Magellan[15], l'une des plus faibles des galaxies des environs immédiats du Groupe local[16]. La galaxie NGC 3109 renferme un nombre inhabituellement élevé de nébuleuses planétaires pour sa luminosité[17]. Elle contient également une quantité importante de matière noire[18].

Notes et références

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  1. a b c d e f et g (en) « Results for object NGC 3109 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le )
  2. a b c d e f et g « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 3100 à 3199 », sur astrovalleyfield.com (consulté le )
  3. a b et c « Your NED Search Results », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  4. Mesures indépendantes du décalage vers le rouge
  5. a b c et d (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 3109 » (consulté le ).
  6. a et b (en) Sidney van den Bergh, The galaxies of the Local Group, University of Cambridge, , 265 p. (ISBN 978-0-521-65181-3, lire en ligne)
  7. (en) « NGC 3109 sur SEDS » (consulté le )
  8. (en) « Turning the Tides – NGC 3109 by Ken Crawford » (consulté le )
  9. (en) « THE NEAREST GROUP OF GALAXIES par Sidney van den Bergh » (consulté le )
  10. (en) « AN INTERESTING COMPARISON BETWEEN PNE AND H II REGIONS IN NGC 3109 AND NGC 6822 » (consulté le )
  11. (en) « DEEP HUBBLE SPACE TELESCOPE IMAGING OF SEXTANS A. II. CEPHEIDS AND DISTANCE » (consulté le )
  12. (en) Marc Sauvage, Grażyna Stasińska et Daniel Schaerer, The evolution of galaxies: II--basic building blocks, Volume 2, Kluwer Academic Publishers, , 265 p. (ISBN 978-1-4020-0622-7, lire en ligne), p. 123-124
  13. D.G. Barnes et W.J.G. Blok de, « On the Neutral Gas Content and Environment of NGC 3109 and the Antlia Dwarf Galaxy », The Astronomical Journal, vol. 122#2,‎ , p. 825-829 (DOI 10.1086/321170, Bibcode 2001AJ....122..825B, lire en ligne)
  14. Sebastian L. Hidalgo, Antonio Aparicio et Carme Gallart, « THE DISC-HALO STRUCTURE OF NGC 3109 », The Astronomical Journal, vol. 136#6,‎ , p. 2332-2342 (DOI 10.1088/0004-6256/136/6/2332, Bibcode 2008AJ....136.2332H, lire en ligne)
  15. (en) « The ARAUCARIA Project – First Observations of Blue Supergiants in NGC 3109 » (consulté le )
  16. (en) « AN INTERESTING COMPARISON BETWEEN PNE AND H II REGIONS IN NGC 3109 AND NGC 6822, M. Pena et L. Hernandez-Martınez » (consulté le )
  17. Michael G. Richer et McCall Marshall L., « Planetary nebulae and H II regions in NGC 3109 », Astronomical Journal, vol. 103,‎ , p. 54-59 (DOI 10.1086/116040, Bibcode 1992AJ....103...54R, lire en ligne)
  18. Marc Jobin et Claude Carignan, « The dark side of NGC 3109 », Astronomical Journal, vol. 100,‎ , p. 648-662 (DOI 10.1086/115548, Bibcode 1990AJ....100..648J, lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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