Neith-Hotep
Neith-Hotep | |||
Étiquette en os au nom de Neith-Hotep, British Museum. | |||
Nom en hiéroglyphe |
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Transcription | Nj.t ḥtp | ||
Famille | |||
Conjoint | Narmer | ||
Enfant(s) | Hor-Aha - Beneryb | ||
Sépulture | |||
Type | mastaba | ||
Emplacement | Nagada | ||
Date de découverte | 1896 | ||
Découvreur | Jacques de Morgan | ||
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Neith-Hotep, Nj.t ḥtp - « [la déesse] Neith est aimable » ou Neith-Hotepou, Nj.t ḥtpjw - « [la déesse] Neith est satisfaite », est la première reine de l'Égypte antique, cofondatrice de la Ire dynastie avec son époux Narmer.
Ses titres sont ḫntỉ « Première des Dames » et sm3ỉ.t nb.tỉ « Consort de celui qui est aimé des Deux Dames ». Ces deux titres étaient habituellement donnés aux reines durant la Ire dynastie[1].
Généalogie
[modifier | modifier le code]Le mariage dynastique de Neith-Hotep et Narmer, lequel initie la période thinite avec l'unification de la Haute et la Basse-Égypte, semble être représenté sur la massue de Narmer[2]. En effet, avant son mariage avec Narmer, roi thinite de la Haute-Égypte, Neith-Hotep est une princesse de Basse-Égypte.
Une autre théorie, fondée sur le lieu de sa tombe, fait de Neith-Hotep un membre de la lignée royale de Nagada.
Neith-Hotep est l'épouse de Narmer[1],[3] ou peut-être l'épouse[4] voire la mère de Hor-Aha, et probablement la mère de Benerib, elle-même épouse de Hor-Aha.
Sépulture
[modifier | modifier le code]La tombe de Neith-Hotep est un grand mastaba fouillé par Jacques de Morgan[5] en 1897, dans le quartier sud de la nécropole de Nagada. Le mastaba a disparu depuis à cause de l'érosion.
Des inscriptions sur des récipients, des étiquettes et des sceaux provenant des tombes de Hor-Aha et de Neith-Hotep suggèrent que la reine est morte durant le règne de Hor-Aha et qu'elle est sa mère[6].
Le choix du cimetière de Nagada comme lieu de sépulture de Neith-Hotep semble indiquer qu'elle est originaire de cette province. Ce qui conforte l'idée que Narmer s'est marié avec elle car elle était membre de l'ancienne lignée royale de Nagada[7].
Objets archéologiques
[modifier | modifier le code]Le nom de Neith-Hotep a été trouvé dans de nombreux endroits :
- Un sceau d'argile portant le nom de Hor-Aha et Neith-Hotep a été trouvé dans une tombe de Nagada[3],[8]. Un autre sceau d'agile portant le seul nom de Neith-Hotep a été trouvé dans la tombe royale de Nagada. Ces deux sceaux sont désormais au musée égyptien du Caire[8].
- Le nom de Neith-Hotep est inscrit sur deux vases trouvés dans la tombe de Djer, petit-fils de Neith-Hotep[9]. Proche du complexe funéraire de Djer, des tombes annexes ont livré des fragments d'ivoire au nom de Neith-Hotep[9].
- Un fragment de vase d’albâtre trouvé à proximité des tombes royales de Oumm el-Qa'ab porte le nom de Neith-Hotep[10].
Sources
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Neithhotep » (voir la liste des auteurs).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Tyldesley, 2006.
- Emery, 1961.
- Dodson & Hilton, 2004.
- Grajetzki, 2005.
- De Morgan, 1896.
- Roth, 2001, p. 31-35.
- Wilkinson, 1999, p. 291.
- Porter and Moss, 2004, p. 119.
- Porter and Moss, 2004, p. 78.
- Porter and Moss, 2004, p. 89.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Ouvrages utilisés pour la rédaction de l'article
[modifier | modifier le code]- (en) Aidan Dodson et Dyan Hilton, The Complete Royal Families Of Ancient Egypt : A Genealogical Sourcebook Of The Pharaohs [détail des éditions].
- (en) Walter Emery, Archaic Egypt, Pelican Books, (ISBN 978-0-14-020462-9).
- (en) Wolfram Grajetzki, Ancient Egyptian Queens : A Hieroglyphic Dictionary, Golden House Publications, , 121 p. (ISBN 978-0-9547218-9-3).
- Jacques de Morgan, Recherches sur les origines de l'Egypte : Ethnographie préhistorique et tombeau royal de Negadah, Paris, Ernest Leroux éditeur, (lire en ligne).
- (en) Bertha Porter et Rosalind Moss, Topographical Bibliography of Ancient Egyptian Hieroglyphic Texts : Upper Egypt: Sites, Oxford, Thames & Hudson, , 292 p. (ISBN 0-900416-83-1).
- (de) Silke Roth, Die Königsmütter des Alten Ägypten von der Frühzeit bis zum Ende der 12. Dynastie, Wiesbaden, Harrassowitz Verlag, , 584 p. (ISBN 978-3-447-04368-7, lire en ligne).
- (en) Joyce Tyldesley, Chronicle of the Queens of Egypt : From Early Dynastic Times to the Death of Cleopatra, Thames & Hudson, , 224 p. (ISBN 978-0-500-05145-0).
- (en) Toby Wilkinson, Early Dynastic Egypt, Londres, Routledge, , 413 p. (ISBN 978-0-415-26011-4).