Rennes est une commune française chef-lieu du département d’Ille-et-Vilaine et de la région Bretagne, ainsi que l’une des capitales historiques du duché de Bretagne. Elle se situe à l’est de la Bretagne à la confluence de la Vilaine et de l'Ille.
Ses habitants sont appelés les Rennais et Rennaises. Elle est appelée Resnn en gallo et Roazhon en breton. Son nom vient des Riedones, nom du peuple gaulois peuplant cette partie d’Armorique au IIe siècle av. J.-C.
Rennes est la onzième plus grande ville de France en nombre d'habitants et est la huitième ville universitaire française. Son aire urbaine se place au 12e rang national en termes de population.
L’encadrement technique du Stade rennais football club regroupe l'ensemble des techniciens chargés d'encadrer et de diriger sportivement l'équipe de football du Stade rennais et ses joueurs. Durant les trente premières années de l'histoire du club, au début du XXe siècle, la présence d'un entraîneur n'est pas régulière. Importée de Grande-Bretagne, cette pratique demeure un luxe pour les clubs français, et le capitaine joue alors un rôle prépondérant par rapport à ses coéquipiers. À l'image de son premier entraîneur, le Gallois Arthur Griffith, qui exerce entre 1907 et 1909, le Stade rennais emploie d'abord des techniciens étrangers, afin que ceux-ci apportent leur expérience à l'effectif rennais. À partir des années 1930, le Stade rennais passant sous statut professionnel, la fonction devient récurrente. Au cours des années, les différents entraîneurs qui se succèdent à la tête du Stade rennais s'entourent d'autres techniciens pour les seconder. Il s'agit d'abord de joueurs de leur effectif, puis de plusieurs adjoints dédiés à partir de la fin des années 1980, parfois spécialisés dans l'entraînement des gardiens de but ou dans la préparation athlétique des joueurs.
Après les techniciens exclusivement étrangers qui exercent au Stade rennais jusqu'en 1936, le premier entraîneur français du club est Jean Batmale, qui reste à la tête de l'effectif professionnel rennais jusqu'en 1945, de façon quasi ininterrompue. À l'instar de Batmale, nombreux sont ensuite les anciens joueurs du club à occuper la fonction d'entraîneur, comme François Pleyer, Salvador Artigas, Henri Guérin et Antoine Cuissard. Les années 1960 sont marquées par le passage de l'un d'entre eux, Jean Prouff, qui dirige le Stade rennais lors de ses deux victoires en Coupe de France en 1965 et 1971. Développant un jeu offensif et spectaculaire, il est ensuite désigné « entraîneur du siècle » lors du centenaire du Stade rennais, en 2001. Depuis lors, aucun technicien ne dépasse les quatre années de présence consécutives à la tête de l'équipe rennaise, ceux-ci se succédant au gré des résultats et des orientations sportives du club.
Vers le IIe siècle avant Jésus-Christ, la ville est fondée par la tribu des Riedones qui choisit le site du confluent de l'Ille et de la Vilaine pour capitale, et prend le nom de Condate (ce qui signifie « confluent » en gaulois). Vers le IIIe siècle, des remparts sont érigés pour protéger la ville, dans une emprise considérablement réduite, des attaques barbares, fréquentes à cette époque. La ville évangélisée dès la fin du Ier siècle va recevoir son premier évêque de Rennes en 439.
Moyen Âge
La ville, comprise dans les marches de Bretagne, est progressivement intégrée au duché de Bretagne et devient rapidement une ville ducale. Au XVe siècle, Rennes consolide l’enceinte primitive gallo-romaine pour faire face aux différents sièges qu’elle subit. Dans ce même siècle, deux enceintes successives agrandiront la ville.
Renaissance
Au XVIe siècle, après le rattachement du duché de Bretagne au royaume de France en 1532, la ville devient le siège du Parlement de Bretagne. Les fortifications élevées contre les Français et les Anglais deviennent inutiles et sont lentement démantelées jusqu’au début du XXe siècle. En 1720, un incendie détruit les trois quarts de la ville, la reconstruction sera l'occasion de repenser la ville selon l'urbanisme et l'esthétisme du XVIIIe siècle.
Époque moderne
En 1857, l’arrivée du chemin de fer au sud de la ville permet le développement urbain entre la ville « noble » située au nord de la Vilaine et la gare située au sud de la partie insalubre de la ville. En 1899, la révision de l'affaire Dreyfus a lieu à Rennes dans l'actuel lycée Émile-Zola. Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville est occupée à partir du par l’armée allemande, elle subit de nombreux bombardements et sera libérée le par les troupes du général Patton. À partir des années 1950, la ville connaît un développement important lié notamment à l'exode rural et à une industrialisation nouvelle.
Actuellement, la ville est reconnue pour être une ville administrative, dynamique avec de nombreux étudiants et des activités de pointe dans les télécommunications, les réseaux, image et transmissions, profitant de sa position de capitale régionale.