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Religion en Slovaquie

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L'article religion en Slovaquie cherche à présenter les pratiques religieuses, passées et présentes, actualisées (2020) des 5 500 000 habitants (hors diasporas) de la récente République de Slovaquie.

Histoire des religions sur le territoire slovaque

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Proto-histoire et romanisation

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La Slovaquie n'existe pas avant la slavisation : culture rubanée, culture de Kyjatice (âge du bronze), culture de Hallstatt (1er âge du fer), culture celtique de La Tène (2nd âge du fer). Vers -400, les Celtes Boïens ont un oppidum dans ce qui va devenir Bratislava, avec citadelle, frappe de monnaie. Puis arrivent des peuples germaniques.

Deux peuples, germaniques ou germano-celtiques, les Marcomans et les Quades, aux marges de l'Empire romain, résistent à son expansion : guerres marcomanes (167-188), limes romain sur le Danube[1], limes du Danube (en), limes de Pannonie (en), provinces romaines de Pannonie , de Norique. De cette époque date une fréquentation de quatre siècles de la civilisation romaine, dont la religion romaine antique, la viticulture, et sans doute l'arrivée des premiers Juifs, dans ou autour de l'armée et de l'administration romaines, et une première christianisation en milieu cosmopolite urbain.

Les limes danubien (en), limes de Pannonie (en) et limes de Mésie (en) précisent les zones d'influence.

La liste des noms latins des villes de Slovaquie vaut surtout pour les toponymes dans les textes du Moyen-Âge. La liste du patrimoine mondial en Slovaquie donne quelques détails, tout comme la chronologie de Bratislava

Slavisation (5e-8e siècles)

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Mais, dès 380, l'Empire romain d'Occident ne maîtrise presque plus rien dans la région. Les mouvements migratoires des populations germaniques, hunniques et autres (4e-6e siècles) provoquent la fin de l'antiquité tardive. La circulation et le mélange des peuples à cette époque reste difficile à établir.

Dans la région d'Europe centrale (Sud de la Pologne, Silésie, Tchéquie, Moravie, Bohême, Slovaquie) s'installent des Slaves occidentaux, qui se distinguent des autres peuples slaves par leurs langues slaves, toutes issues d'un même proto-slave.

Samo de Bohême (600-658), marchand goth, dirige un légendaire Royaume de Samo (623-658), peuplé de tribus slaves principalement, de la Carinthie à la Slovaquie. Le khaganat avar (560-805) est alors le voisin le plus agressif mais aussi le plus cultivé, ainsi qu'en atteste l'horizon Blatnica-Mikulčice (en), site archéologique binational (tchèque et slovaque) des Avars de Pannonie ou khanat (pseudo-)avar des 7e-9e siècles.

De cette époque date, pour la Slovaquie comme pour la Tchéquie, un paganisme slave, une mythologie slave (liste des divinités slaves), que certain reconstructionnisme néopaïen cherche à revitaliser.

9e-13e siècles

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De la Grande-Moravie (833-907), dont le territoire slovaque constitue le cœur, on peut ici retenir qu'elle marque le début de l'écriture, donc de l'histoire, de la littérature et de la culture slovaques :

  • 863 : première école slave (l'Académie grand-morave probablement à Devin)
  • 828 : première église chez les Slaves (à Nitra)
  • premiers écrits slaves
  • première traduction en slavon de la Bible
  • premier code de lois slave
  • premier archevêché slave, etc.

En 828, la première église chrétienne est construite à Nitra. Pribina, souverain de la principauté de Nitra (entité indépendante de l'Empire carolingien (800-924), est souvent considéré comme le premier souverain slovaque, et cette conversion sous son règne marque le début des relations slaves avec leur voisins en tant qu'État souverain[2].

En 846, Louis le Germanique met Rastislav sur le trône à la place de son oncle. Afin de se libérer de l'influence franque (Francie orientale), en 861 ou 862, Rastislav écrit au pape Nicolas Ier pour lui demander de créer une province ecclésiastique indépendante des diocèses germaniques qui luttent pour contrôler la région, et d'envoyer des enseignants religieux parlant le slavon.

Faute de réponse, Rastislav se tourne en 862 vers Byzance et Michel III en demandant également un évêque. En 863, Constantin (Cyrille) et Méthode, deux frères connaissant le dialecte slave parlé à Thessalonique dont ils sont originaires arrivent en Grande-Moravie avec quelques disciples. Bořivoj Ier de Bohême devient le premier souverain chrétien de Bohême, baptisé par Méthode, alors évêque de Sirmium.

Le Duché de Bohême (872-1198), fait partie du Saint-Empire romain germanique (962-1806), ainsi que plus tard le Margraviat de Moravie (1182-1918).

Dans l'histoire du christianisme dans les pays tchèques (en), après une phase de christianisation (906-976), la phase d'organisation et de structuration (976-1200) signifie aussi édification d'églises, de monastères. Les Slovaques choisissent, lors de la séparation des Églises d'Orient et d'Occident (1054), l'obédience de l'Église catholique romaine, la double croix byzantine apportée par Cyrille et Méthode est restée jusqu'à nos jours le symbole de la Slovaquie. Vieux-slave.

Vers 1000, l’empire hongrois, qui se veut partie de l'Occident chrétien, s’étend sur les territoires de la Hongrie, de la Slovaquie, de la Croatie, de la Slovénie et d'une partie de la Roumanie et de l’Ukraine. En 1029, saint Étienne tire avantage de l'affaiblissement de l'influence des Polonais et reprend le contrôle de la Slovaquie.

Dans le sillage des Croisades, et lors des conciles, il est probable que circule également le paulicianisme du bogomilisme (10e-15e siècles) et de l'Église évangélique vaudoise (12e siècle).

La Slovaquie est sur le passage de l'invasion mongole de l'Europe de 1241 menée par Subötaï (après l'Invasion mongole de l'empire Khorezmien de 1218-1221). Les Mongols ne réussissent pas à prendre ni le château fortifié ni la ville de Bratislava, mais dévastent les habitations qui sont autour ; après 1242, des colons allemands viennent s'installer dans la ville et leur nombre augmente de telle façon que jusqu'à la fin du xxe siècle ils sont l'ethnie la plus nombreuse de la ville ; le château est modifié après ces attaques.

14e-18e siècles

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La Couronne de Bohême (1348-1918) devient une partie de la Monarchie de Habsbourg (1526-1804).

La deuxième pandémie de peste frappe l'Europe à partir de 1347 (peste noire), et demeure active jusque vers 1800. Elle atteint la région à plusieurs reprises dont en 1424.

L'autre événement, contemporain et également jugé "diabolique", est la Réforme de Bohême (en) (ou Réforme tchèque ou Réforme hussite). Jan Hus (1372-1415), et d'autres religieux et théologiens (Jan Želivský (1380-1422)), en plein Grand Schisme d'Occident (1378-1417), dénoncent certaines dérives de l'Église catholique romaine, trop temporelle et pas assez spirituelle, à Rome autant que localement. L'Église hussite se veut un retour à l'Église apostolique (au sens de l'église des apôtres), spirituelle et pauvre.

L'excommunication de Jean Hus en 1411, puis un nouveau scandale de commerce des indulgences de Jean XXIII (antipape) en 1411-1412 pour financer une guerre, sont des motifs suffisants de troubles ou d'émeutes dont Jan Hus est présenté comme responsable. Il est condamné comme hérétique, et brûlé vif. Une partie de la noblesse proteste, dans ce qui s'avère aussi un conflit entre féodalisme et absolutisme. La défenestration de Prague (1415), alors capitale du Saint-Empire romain germanique, est le premier épisode d'une insurrection de dix-huit ans et de cinq croisades envoyées par le pape Martin V et l'empereur Sigismond, auxquelles les Tchèques résistent. Les croisades contre les hussites (1420-1434), menées côté hussite par des chefs élus, Jan Žižka (1370-1424) et Procope le Grand (1380-1434) : bataille du mont Tábor (cs) (Bohême du Sud) et la victoire de Kutná Hora (cs) (1422), dévastation de la Bohême, de la moitié de l’Allemagne et de la Hongrie par des fanatiques qui sèment la terreur, antagonisme croissant entre Tchèques et Allemands, ces derniers rangés dans le camp catholique. Les Slovaques n'ont pas la réaction des Tchèques : ni les paysans ni le petit clergé ne deviennent hussites.

Le concile de Constance (1414-1418) donne lieu entre autres au procès et à la condamnation pour hérésie des réformateurs John Wyclif, Jan Hus et Jérôme de Prague (et les deux derniers sont suppliciés sur le bûcher à onze mois d'intervalle). Le Concile de Bâle-Ferrare-Florence-Rome (1431-1441) adopte le conciliarisme (même avec supériorité papale, et condamné en 1870 et 1964) et signe des accords (compacta) avec les hussites modérés (mais qui ne sont pas ratifiés par le pape).

Une des conséquences de la guerre civile est l'émigration d'une partie des Roms de Bohême, avec un sauf-conduit, acte signé le au château de Spis par Sigismond. C’est avec ce document que les Roms parcourent le Saint-Empire et arrivent en France où ils sont (mal) accueillis sous le nom de « Bohémiens », du nom de leur pays d'origine.

La réforme protestante semble ne pas trop concerner les terres slovaques, sauf à vivre sa foi dans la clandestinité et à accueillir une petite partie des protestants tchèques préférant l'exil à la soumission, et autres dont l'anabaptiste huttériste Peter Riedemann (1506-1566). Par contre, la réforme catholique et/ou la contre-réforme intervient, qui consiste à lutter contre les tenants de la réforme protestante et à promouvoir bâtiments, rites, cérémonies, langue allemande, et arts du catholicisme (habsbourgeois), dans un contexte intérieur et international assez difficile. La Slovaquie échappe à l'occupation ottomane, mais pas aux mouvements de troupes mercenaires des guerres austro-turques, dont la Longue Guerre (1591-1606), une partie de la Guerre de Trente Ans.

À la suite de la prise de Buda en 1541 par les Ottomans, et l'occupation de la Hongrie (sauf la Haute-Hongrie et ses riches mines d'argent), la Cathédrale Saint-Martin de Pozsony/Pressburg/Prešporok (Bratislava) devient la cathédrale de couronnement de royaume de Hongrie royale (1718-1867), pour dix-neuf monarques[3],[4]. En 1635, l'archevêque Péter Pázmány fonde l'université de Nagyszombat / Trnava (la Rome de Slovaquie).

En 1781 est signé l'Édit de tolérance par l'empereur Joseph II, qui garantit la liberté de religion à tous les sujets catholiques et protestants de l'empire des Habsbourg, et leur égalité d'accès à la vie publique (emplois publics, université, corps de métier…).

19e siècle

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Le traité de Presbourg, le 26 décembre 1805 entre la France et l'Autriche, à la suite des défaites autrichiennes à Ulm (16-19 octobre) et Austerlitz le 2 décembre, est signé au palais primatial à Presbourg (en slovaque Prešporok, aujourd'hui Bratislava) par Napoléon Ier et l'empereur François Ier d'Autriche. Ensuite, la Slovaquie appartient à la Confédération germanique (1815-1848 et 1850-1866).

La Révolution de Mars 1848, ou Printemps des peuples, est une parenthèse pour l'empire d'Autriche (1804-1867), l'Autriche-Hongrie (1867-1918) (Empire austro-hongrois) et les royaumes et pays représentés à la Diète d'Empire (1867-1918) (Cisleithanie). Le soulèvement slovaque de 1848-1849 (en) est une part du mouvement national slovaque, inspiré par Anton Bernolák (1762-1813), Ján Kollár (1793-1852), Ján Chalupka (de) (1791-1871), Michal Miloslav Hodža (de) (1811-1870), Jozef Miloslav Hurban (1817-1886).

20e siècle

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L'histoire de la religion en Slovaquie ou en Tchéquie au 20e s. est aussi complexe que celle des deux pays. Il suffit de rappeler l'antisémitisme, la Shoah en Slovaquie (1938-1944), l'expulsion des Allemands d'Europe de l'Est (1944-1948), puis les persécutions anti-chrétiennes dans le bloc de l'Est (1917-1990) (en).

21e siècle

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Le siècle, après la fièvre de l'indépendance, voit la baisse de fréquentation des églises et la montée de mouvements néo-païens.

Christianisme

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Globalement, en territoire slovaque, pendant 800 ans, jusqu'en 1781, le catholicisme romain est la seule religion, autorisée, protégée, soutenue par l'État.

Catholicisme

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L'Église grecque-catholique slovaque est une institution récente. En 1787, un vicariat de rite byzantin-slave est établi à Košice, qui est transféré à Prešov en 1792. À l'instigation de l'empereur autrichien François Ier, le vicariat est élevé à une éparchie indépendante en 1816, et cela est officiellement confirmé le par le Saint-Siège, que l'on peut appeler «l'année de naissance» de cette église.

L'Église vieille-catholique de Slovaquie (de) est une Église vieille-catholique, de la Déclaration d'Utrecht, qui s'est séparée du catholicisme romain, en grande partie par refus du dogme de l’infaillibilité et de l’épiscopat universel ou omnipotence ecclésiastique du pape, tel que défini au premier concile œcuménique du Vatican (1870).

L'orthodoxie, amenée par Cyrille et Méthode est sérieusement réprimée dès l'adoption du catholicisme romain. L'Église orthodoxe des Terres tchèques et de Slovaquie, héritière de cette tradition, concerne principalement la population d'origine ruthène, réputée ukrainienne, se référant à l'Éparchie de Buda, au Patriarcat serbe de Peć puis à la Métropole serbe de Karlovci, et ne retrouvant d'existence légale qu'en 1918.

Protestantisme

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L'actuelle Église évangélique de la confession d'Augsbourg en Slovaquie s'inscrit dans les traces de l'ancienne « Église évangélique de la confession d'Augsbourg » (Evanjelicka Cirkev Augsburskeho Vyznania)[5] des années 1520, établie au synode de Sillein (de) (Žilina, 1610), principalement dans les villes germanophones et minières, d'installation allemande (Drang nach Osten). Le contexte est la guerre d'indépendance hongroise[6] (1604-1606) d'Étienne II Bocskai, noble hongrois protestant, prince de Transylvanie de 1605 à 1606, aboutit au traité de Vienne (1606) qui donne quelque espoir aux autres protestants de l'empire des Habsbourg.

La Contre-Réforme culmine dans la "décennie de deuil" (1671-1681). L'exemple des martyrs d'Eperjes (de) (Prešov, 1687) (ou Cour exécutive de Prešov (en), alors hors-Slovaquie) montre l'actualité de la question[7].

Et le luthéranisme continue dans la clandestinité relative jusqu'en 1781. L'action du mouvement national slovaque en permet l'autorisation en 1848, et la réorganisation.

Après 1918, et après 1990, les églises se réorganisent et des missions protestantes étrangères s'activent.

Autres religions

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L'Histoire des Juifs en Slovaquie est assez différente pour les Juifs du Oberland (en), du Burgenland (et d'un peu de Slovaquie) et les Juifs des Basses-Terres (en), en Slovaquie, Transylvanie, et Oblast de Transcarpatie (pays ruthène, en actuelle Ukraine).

Pour l'essentiel, l'Islam en Slovaquie (en) (5 000 musulmans en 2010) concerne la partie de la Slovaquie occupée par l'Empire ottoman, entre 1526 et 1699, dans les régions de Nitra et Štúrovo.

Autres confessions

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Nouveaux mouvements religieux

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Appartenances 2010

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Religion en Slovaquie (2011)[9]

La majorité (68,9 %) des Slovaques appartiennent à l'Église catholique romaine[10] selon les chiffres officiels, 15,9 % sont non-croyants ou non-chrétiens, 13,7 % sont athées, 6,9 % sont luthériens, 4,1 % sont gréco-catholiques, 2,2 % sont indéterminés, et 2 % appartiennent à l’église réformée. Les membres d'autres Églises, y compris ceux non inscrits, compte pour 1,1 % de la population. Les chrétiens orthodoxes se trouvent principalement chez les Ruthènes et les Ukrainiens au Nord-Est de la Slovaquie. L'Église catholique romaine divise le pays en 8 diocèses dont 3 archidiocèses. Généralement, environ un tiers des membres d'une église assistent régulièrement aux services religieux[11]

Alors que le pays comptait une population juive estimée à 90 000 personnes avant la Seconde Guerre mondiale, la population juive actuellement est d’environ 2 300[12].

Dénomination Membres %
Église catholique en Slovaquie 3 347 277 62,0 %
Église évangélique de la confession d'Augsbourg en Slovaquie 316 250 5,9 %
Église grecque-catholique slovaque 206 871 3,8 %
Église chrétienne réformée de Slovaquie 98 797 1,8 %
Église orthodoxe des Terres tchèques et de Slovaquie 49 133 0,9 %
Témoins de Jéhovah 17 222 0,3 %
Église Méthodiste 10 328 0,2 %
Non spécifié 571 437 10,6 %
Sans religion 725 362 13,4 %
Source: recensement de 2011 [13]

Appartenances 2020

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Pour une population d'approximativement 5 500 000 Slovaques en 2020[14] :

Références

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  1. http://whc.unesco.org/fr/listesindicatives/1732
  2. (en) Stanislav J. Kirschbaum, A History of Slovakia : The Struggle for Survival, Basingstoke, Palgrave Macmillan, , 416 p. (ISBN 9781403969293), p. 26-p.30 : Rastislav and Svätopluk.
  3. « La place de la religion dans la société slovaque », sur slovaquie.fr (consulté le ).
  4. « 1740-1780 : Règne de la reine Marie-Thérèse couronnée à Bratislava » Histoire de la Slovaquie, quelques dates - Association des originaires et amis des pays tchèques et slovaque consulté le 5 décembre 2009
  5. « République Slovaque », sur ruedeleglise.net (consulté le ).
  6. https://www.cairn.info/revue-historique-2009-2-page-321.htm
  7. Bérenger, Jean, « La conjuration des Magnats hongrois (1664-1671) », Publications de l'École Française de Rome, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 220, no 1,‎ , p. 317–345 (lire en ligne, consulté le ).
  8. Petrović 2013, p. 11.
  9. « Table 14 Population by religion », Statistical Office of the SR, (consulté le ).
  10. « Slovakia: Population by Religion Section », Gouvernement slovaque, (consulté le ).
  11. Robert Manchin, « Religion in Europe: Trust Not Filling the Pews », Gallup, (consulté le ).
  12. Peter Vogelsang et Brian B. M. Larsen, « Deportations », The Danish Center for Holocaust and Genocide Studies, (consulté le ).
  13. « Table 14 Population by religion », Statistical Office of the SR, (consulté le ).
  14. (en) « Research and data from Pew Research Center », sur Pew Research Center (consulté le ).

Articles connexes

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