Reyl & Cie
REYL Intesa Sanpaolo | |
Création | 1973 |
---|---|
Fondateurs | Dominique Reyl |
Forme juridique | Société anonyme (SA) |
Siège social | Genève[1] Suisse |
Direction | François Reyl (depuis 2008) |
Activité | Gestion d'actifs |
Société mère | Intesa Sanpaolo |
Effectif | 400 au 31.12.2021 |
Site web | www.reyl.com |
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REYL Intesa Sanpaolo, dont la raison sociale est REYL & Cie SA, est un groupe bancaire diversifié et entreprenarial basé à Genève en Suisse[2]. Fondé en 1973 par le français Dominique Reyl et deux associés sous le nom de Compagnie financière d’études et de gestion (CFEG), il est depuis 2008 dirigé par le fils de Dominique Reyl, François Reyl.
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1973, le Français Dominique Reyl fonde avec deux associés la Compagnie financière d’études et de gestion (CFEG), une entreprise spécialisée dans la gestion financière basée à Genève (Suisse)[3].
En , la Compagnie financière d’études et de gestion change de raison sociale et devient Reyl & Cie SA [4]. La société poursuit les activités de gestion de patrimoine de l’ancienne raison sociale.
En 1999, la société Reyl & Cie SA obtient de la Commission fédérale des banques (actuelle Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers) le statut de négociant en valeurs mobilières[5].
En 2002, François Reyl, le fils du fondateur Dominique Reyl, est recruté dans l'entreprise en qualité de directeur exécutif[5]. L’arrivée de François Reyl amorce le début de l’expansion à l’étranger[6] .
En 2003, Reyl & Cie SA lance Reyl Funds, marquant les débuts de la société dans le secteur des fonds d’investissements [7].
En 2006, la société Reyl & Cie SA concrétise un peu plus ses projets de diversification avec le lancement, à Genève, de la société Reyl Prime Solutions SA[8]. La même année, le groupe lance des fonds d’investissements pour clients institutionnels[9].
En 2011, le groupe poursuit son expansion avec l’ouverture d’une succursale Reyl & Cie AG à Zurich et la création de la société Reyl Overseas Ltd, une nouvelle société de gestion de fortune basée à Zürich [10], contrôlée par la Securities and Exchange Commission (SEC) et destinée à la clientèle nord-américaine en règle (US Fédéral tax compliant clients).
L’année 2012 une deuxième succursale est ouverte en Suisse, à Lugano[11]. En 2013, Reyl & Cie SA ouvre une nouvelle filiale à Londres sous la raison sociale Reyl & CO (UK) LLP[12]. En 2014, Reyl & Cie SA lance son service Asset Services [13]. La même année, Reyl & Cie SA passe le cap des 10 milliards de francs suisses sous gestion[14].
Durant l'année 2015, Reyl & Cie SA obtient sa licence maltaise[14]. En octobre de la même année, le groupe Reyl annonce l'obtention d'une licence de la Dubai Financial Services Authority pour Reyl Finance (MEA) Ltd qui vise en priorité les marchés du Moyen-Orient et de l'Afrique de l'Est[15].
L’année 2020 est marquée par l’annonce de la création d’Alpian SA[16], une nouvelle banque privée 100% digitale. Elle obtient sa licence bancaire auprès de la FINMA en 2022[17].
En 2021, le Groupe REYL a conclu un partenariat stratégique majeur avec Fideuram - Intesa Sanpaolo, un acteur bancaire européen de premier plan, dans le cadre duquel Fideuram ISP a acquis une participation de 69 % dans le Groupe REYL[18].
Partenaires
[modifier | modifier le code]- En 2018, REYL, Banque Pâris Bertrand Sturdza et Bordier décident de développer une coentreprise, Hermance Capital Partners, pour investir dans le capital-investissement[19]. Pâris Bertrand été rachetée en 2021 par la filiale suisse de Rothschild & Co. AG. Hermance Capital Partners est à ce jour une division de cette dernière[20].
- En 2022, REYL & Cie et 1875 Finance concluent un accord par lequel REYL acquiert une participation de 40 % dans 1875 Finance Holding[21].
Actifs sous gestion
[modifier | modifier le code]Entre 2011 et 2012, REYL & Cie SA a vu sa masse sous gestion augmenter de près de 60 % pour s’établir à CHF 7,3 milliards[22].
Entre 2012 et 2013, la masse sous gestion a progressé de 24 % pour s’établir à CHF 9,1 milliards[23].
Entre janvier et , REYL & Cie SA a enregistré une croissance de la masse sous gestion de 17,6 % pour atteindre les CHF 10,7 milliards[24].
En 2022, REYL & Cie augmente de 37 % ses avoirs sous gestions en l'espace d'un an et atteint 18,1 milliards de francs. En incluant les avoirs administrés de toutes ses filiales, dont le gérant indépendant 1875 Finance, ses avoirs globaux ont bondi de 52 % pour atteindre 38,7 milliards de francs[25].
Direction
[modifier | modifier le code]Le conseil d’administration du groupe REYL & Cie SA[26] se compose de Dominique Reyl, français et fondateur du groupe, Michel Broch, Christian Merle[27], Maurice de Preux, Yves Claude Aubert, Liane Elias Hoffman, Ruth Metzler-Arnold, Tommaso Corcos, Lino Mainolfi et Riccardo Barbarini.
La direction du groupe est assurée par les associés François Reyl, directeur général, Pasha Bakhtiar, Nicolas Duchêne, Christian Fringhian et Lorenzo Rocco Di Torrepadula.
Philanthropie
[modifier | modifier le code]En 2014 par, REYL crée la fondation Research for Life, afin de soutenir la recherche et l’innovation dans les domaines de l’oncologie adulte et infantile.
Depuis 2014, REYL soutient la vie culturelle locale en contribuant à la promotion de l’Orchestre de la Suisse Romande[28]. REYL est également partenaire de l’alpiniste Sophie Lavaud, première suissesse à gravir les 14 sommets de plus de 8 000 mètres en juin 2023[29].
Depuis 2019, REYL soutient Swiss Paralympic, organisation faîtière du sport handicap suisse.
Depuis 2020, REYL soutient l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et son programme « Save our Species », axé sur la biodiversité.
Affaire Cahuzac
[modifier | modifier le code]Dans le cadre de l'affaire Cahuzac, REYL & Cie fait l'objet d'une demande d'information par le juge Renaud Van Ruymbeke sur le compte par lequel aurait transité des fonds à destination de Singapour. L'enquête journalistique précise qu'en 1994, le Français Dominique Reyl avait créé la société Hervé Dreyfus Finance avec son demi-frère, le gestionnaire de fortune Hervé Dreyfus, également Français et dont le nom est aussi associé à l'affaire Cahuzac[30],[31]. Après avoir entendu l'ancien cadre de l'établissement, le , le Parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour « blanchiment de fraude fiscale » le afin que le juge Renaud Van Ruymbeke puisse se pencher sur les activités de la banque[32]. Le , la banque annonce sa mise en examen[33]. Le , la banque est condamnée à 1,875 million d'euros d'amende pour avoir participé à la dissimulation du transfert de l'argent de Jérôme Cahuzac vers Singapour ; François Reyl est condamné à un an de prison avec sursis et 375 000 euros d'amende[34]. En , la banque et François Reyl décident d'interjeter appel de leur condamnation[35], avant de se désister de leur pourvoi en [36].
La banque est condamnée à une amende de 5,75 millions d’euros en 2023. La banque REYL, son directeur François Reyl et Philippe Houman sont en outre condamnés solidairement à verser 50 000 euros à l’État français, pour indemniser un préjudice moral en matière de lutte contre la fraude fiscale[37]. Le montant total résiduel dû par la Banque en 2023 s'élève à 1,2 million d'euros, marquant ainsi la clôture définitive du dossier en France. De son côté, la Banque estime avoir en tout temps respecté les obligations de droit suisse qui s’imposaient à elle à l’époque des faits[38].
Références
[modifier | modifier le code]- Registre du commerce suisse
- « Registre du Commerce du Canton de Genève », sur ge.ch (consulté le ).
- Bilan.
- Registre du commerce du canton de Genève.
- Le Temps. « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
- Agefi.
- [1]
- et http://www.rpo.ch/private-office/principles.html Le Temps.
- CityWire.
- Registre du Commerce du canton du Tessin.
- Le Temps.
- Agefi.
- Finance Corner.
- « Reyl: hausse des fonds gérés et expansion prévue à Malte » (consulté le )
- Agefi SA, « Reyl établit une société à Dubai », sur www.agefi.com, https://plus.google.com/114137060491794761901 (consulté le )
- « REYL lance Alpian, future néo-banque privée 100% digitale », sur Agefi.com (consulté le )
- « Banque numérique – Alpian obtient sa licence bancaire », sur Bilan, (consulté le )
- « Reyl/Fideuram – Intesa Sanpaolo PB: partenariat stratégique validé en Europe et en Suisse », sur Allnews, (consulté le )
- « Trois banques privées suisses s'allient pour investir dans le capital-investissement - Les Echos », sur www.lesechos.fr (consulté le )
- « Rothschild & Co rachète Banque Pâris Bertrand », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « Reyl finalise sa prise de participation de 40% dans 1875 Finance », sur Agefi.com (consulté le )
- Le Temps.
- France24.
- Bilan.ch.
- « Reyl Intesa Sanpaolo pénalisé par les charges liées à sa fusion », sur Agefi.com (consulté le )
- [2]
- « Nos équipes », sur www.reyl.com (consulté le )
- « Intermezzo – AMIS OSR » (consulté le )
- « Et de 14! Sophie Lavaud achève sa quête des sommets de plus de 8000 mètres », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Fabrice Arfi, Dan Israël, Mathilde Mathieu, Martine Orange, Affaire Cahuzac : le gestionnaire de fortune qui sait tout, Mediapart, 11 décembre 2012 [3]
- Dan Israël, Derrière l'affaire Cahuzac, la bombe Reyl & Cie, Mediapart, 7 avril 2013 [4]
- Gérard Davet, Fabrice Lhomme, Simon Piel, « La justice enquête sur la banque Reyl & Cie », Le Monde, 16 mai 2013 [5]
- Affaire Cahuzac : la banque Reyl annonce sa mise en examen https://www.lemonde.fr/politique/article/2013/10/29/affaire-cahuzac-la-banque-reyl-mise-en-examen_3505120_823448.html
- « Trois ans de prison ferme pour l'ex-ministre français Jérôme Cahuzac », sur rts.ch, Radio Télévision Suisse, (consulté le ).
- Ian Hamel, « Procès Cahuzac : l'appel risqué de la banque Reyl », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
- Ian Hamel, « Affaire Cahuzac : la banque Reyl veut "tourner la page" », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
- « Les financiers suisses du dossier Cahuzac soldent leurs comptes avec la justice française », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Banque Reyl condamnée pour blanchiment de fraude fiscale en France », Allnews.fr, (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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