La 16e édition du Tour d'Italie féminin (Giro Donne 2005, Giro d'Italia Internazionale Femminile en italien) a lieu du 1er au . La course fait partie du calendrier UCI féminin en catégorie 2.1.
Nicole Brändli, l'une des favorites, s'empare dès le prologue du maillot rose et le garde jusqu'à la fin. Dans l'étape vallonnée qui suit, elle sort avec Joane Somarriba dans la dernière difficulté avant de lever les bras. Regina Schleicher remporte le sprint de la deuxième étape. Sur l'étape suivante, un groupe de cinq échappées est repris dans les trois cents derniers mètres et Giorgia Bronzini s'impose. Sur la cinquième étape, Zulfiya Zabirova s'extrait d'un quatuor de tête pour aller gagner seule. Giorgia Bronzini remporte la sixième étape au sprint. Le terrible contre-la-montre en côte permet à Nicole Brändli de confirmer sa main mise sur le Giro avec une nouvelle victoire. Elle contrôle l'étape montagneuse du lendemain, Svetlana Boubnenkova est la plus rapide du groupe des favorites. Giorgia Bronzini s'impose une troisième fois au sprint dans l'ultime étape. Nicole Brändli remporte l'épreuve devant Joane Somarriba et Edita Pučinskaitė. Giorgia Bronzini gagne le classement par points, Svetlana Boubnenkova celui de la montagne et Volha Hayeva celui de la meilleure jeune.
Il est à noter que le Tour d'Italie s'élance alors que la Grande Boucle féminine internationale n'est pas encore terminée. Il n'est donc pas possible de courir les deux épreuves[1].
Le parcours débute par un prologue, suivie d'une étape de montagne. Il y a ensuite cinq étapes de plaine avant le contre-la-montre en côte sur le col du Simplon, qui s'annonce décisif. Il s'ensuit une étape de montagne avant l'ultime étape plate vers Milan[1].
L'étape débute par vingt-sept kilomètres plat avant d'effectuer quatre fois un tour comportant une côte de troisième catégorie. L'étape se conclut par une ascension de deuxième catégorie à six kilomètres de la ligne. En arrivant sur le circuit, Sarah Ulmer, Joanne Kiesanowski, Katia Longhin et une autre coureuse sortent du peloton. Elles sont reprises au pied de la dernière difficulté, la Forcella Mostaccin. Nicole Brändli y place une attaque et est suivie par Joane Somarriba. Elles se départagent au sprint, la Suissesse s'impose de nouveau, mais de justesse l'Espagnole revenant alors que la Suissesse lève les bras[3],[1].
Au kilomètre quarante, Christine Thorburn et Andrea Bosman s'échappent. Elles comptent jusqu'à trente secondes d'avance. Elles sont reprises à trente kilomètres de l'arrivée. L'étape se conclut au sprint et Regina Schleicher s'impose[4].
Le vent est principalement de face durant l'étape. Alessandra D'Ettorre sort au bout de trente kilomètres avec une coureuse de la formation Chirio-Forno d'Asolo. Elles obtiennent une avance d'une minute trente, mais son reprises dix kilomètres plus loin. Un contre de cinq coureuses dont Zinaida Stahurskaia se forme. Il n'est repris qu'à trois cent mètres de la ligne. Giorgia Bronzini se montre la plus rapide[5].
Le parcours consiste en deux boucles d'environ 55 km chacune. La formation Vrienden Van Het Platteland profite d'une section venteuse pour provoquer des bordures. Un groupe de cinq coureuses se forme alors avec : Zulfiya Zabirova, Melissa Holt, Zinaida Stahurskaia et deux coureuses de Vrienden Van Het Platteland. Le peloton est alors totalement éparpillé. La présence de Stahurskaia dans l'échappée oblige les autres équipes de favorite à réagir. Le groupe est repris à la fin de la première boucle. De la pluie commence alors à tomber. Lise Horslund Christensen contre et obtient jusqu'à trente secondes d'avance. Elle est néanmoins rapidement reprise. À trente kilomètres de l'arrivée, Zabirova attaque de nouveau. Elle est accompagnée de : Joanne Kiesanowski, Tanja Schmidt-Hennes, Julia Martisova et Veronica Andrèasson. Leur avance atteint deux minutes. Zabirova s'extrait de ce groupe au dix kilomètres et n'est plus reprise malgré le vent de face. Kiesanowski règle le reste du groupe[6]. Fabiana Luperini abandonne.
Une boucle longue de 37 km est parcourue trois fois. Plusieurs difficultés agrémentent celui-ci : quatre côtes de troisième catégorie et deux de deuxième catégorie. Sarah Ulmer attaque à plusieurs reprises. Elle est reste seule en tête durant soixante kilomètres. Son avance culmine à deux minutes quinze, mais est reprise à dix kilomètres de la ligne dans l'ultime difficulté. Neuf coureuses contrent, mais sont reprises cinq kilomètres plus loin. Mirjam Melchers passe alors à l'offensive et n'est plus revue. Giorgia Bronzini règle le peloton[7].
Deux tours d'un circuit de 15 km sont effectués, suivis par deux tours de 30 km cette fois. Au bout de onze kilomètre, Sarah Ulmer attaque. Elle est accompagnée d'une coureuse de la formation SC Micheala Fanini mais se retrouve rapidement seule. On ne lui laisse que quarante-cinq secondes d'avantage avant de la reprendre. À vingt kilomètres de l'arrivée, Luisa Tamanini sort. Elle prend jusqu'à une minute d'avance, mais est reprise rapidement. Aux cinq kilomètres, des puncheuses sortent, mais sont revues à deux kilomètres de la fin. La victoire est disputée au sprint et Giorgia Bronzini se montre la plus véloce[8].
Le contre-la-montre se dispute en côte se déroule sur le col du Simplon avec une pente moyenne de neuf pourcents. Il fait humide. Joane Somarriba revient sur Zinaida Stahurskaia, mais Nicole Brändli revient elle-même sur l'Espagnole. La Suissesse s'impose nettement. Pas moins de trente-deux coureuses, dont Regina Schleicher, sont déclarées hors-délais[9],[1].
L'ètape débute directement par l'ascension du Passo Sempione, de première catégorie, long de 23 km avec une pente maximale de neuf pourcents. Les formations Bigla et Nobili Rubinetterie-Menikini-Cogeas mènent le rythme dès le départ. Cela provoque la scission du peloton au bout de deux kilomètres. À cinq kilomètres du sommet, les favorites Edita Pučinskaitė, Nicole Brändli et Joane Somarriba passent à l'offensive. Derrière, elles sont cinq en poursuite : Svetlana Boubnenkova, Mirjam Melchers, Amber Neben, María Isabel Moreno et Zinaida Stahurskaia. Au sommet, le trio a une avance d'une minute et quinze secondes. Après la descente, l'écart n'est plus que de trente-cinq secondes. Le regroupement a lieu à neuf kilomètres de la ligne. Moreno attaque aux trois kilomètres, mais les autres sont vigilantes. Brändli lance le sprint de loin, mais c'est Boubnenkova qui le remporte. Brändli reste en rose[10],[1].
Après une partie en ligne, six tours d'un circuit urbain sont effectués. Il y a de nombreuses attaques, mais la première échappée à vraiment prendre de l'avance sort dans le troisième tour. Il s'agit de : Luisa Tamanini, Lorian Graham et Laura Van Gilder. Elles sont reprises dans le quatrième tour. L'étape se termine par un inévitable sprint où Giorgia Bronzini confirme être la plus rapide de ce Giro[11],[1].