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Treycovagnes

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Treycovagnes
Treycovagnes
Blason de Treycovagnes
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Vaud Vaud
District Jura-Nord vaudois
Communes limitrophes Chamblon, Montagny-près-Yverdon, Yverdon-les-Bains, Épendes (VD), Suscévaz
Syndic
Mandat
Pascal Wüthrich
2021-2026
NPA 1436
No OFS 5931
Démographie
Gentilé Covagnard
Population
permanente
521 hab. (31 décembre 2022)
Densité 250 hab./km2
Langue Français
Géographie
Coordonnées 46° 46′ 23″ nord, 6° 36′ 28″ est
Altitude 453 m
Superficie 2,08 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Suisse
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Treycovagnes
Géolocalisation sur la carte : Suisse
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Treycovagnes
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
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Treycovagnes
Liens
Site web treycovagnes.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

Treycovagnes [tʀɛkovaɲ] est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district du Jura-Nord vaudois.

Géographie

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La commune se situe entre Yverdon et Orbe[3], à 2,5 km au sud-ouest de la gare d'Yverdon, au pied sud-est de la colline de Chamblon, dans la plaine des marais de l'Orbe, sur la rive gauche de cette rivière[4]. Elle se situe à 463 m d'altitude au village (435 m au Châtelard)[5].

Elle comprend le village-rue de Treycovagnes et les hameaux du Châtelard et des Uttins[3].

Son territoire s'étend sur 2,08 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 13,0 % de sa superficie, les surfaces agricoles 83,2 %, les surfaces boisées 2,4 % et les surfaces improductives 1,0 %[6]. Elle ne comporte aucune forêt sur son territoire, la seule autre commune vaudoise dans ce cas étant Rennaz[5].

Treycovagnes fait partie de l'agglomération d'Yverdon depuis 2007[3].

Le nom de la commune, qui se prononce [tʀɛkovaɲ], se compose de deux éléments : le premier dérive soit du latin trēs (trois), soit de la préposition latine trans (qui a donné l'ancien francoprovençal trey, tres : au-delà, derrière) ; le second, du francoprovençal covagne (vieux sapin, vieille souche). Treycovagnes signifie donc au-delà des sapins ou trois sapins[7].

Sa première occurrence écrite date de 1228, sous la forme de Trescovanes[7].

Une borne milliaire de Septime Sévère retrouvée à Treycovagnes devait s'élever à l'origine entre Mathod et Boscéaz[3].

Au Moyen Age, Treycovagnes dépend de la seigneurerie de Grandson. La localité est rattachée au bailliage d'Yverdon en 1526, puis au district d'Yverdon de 1798 à 2006[3].

Paroisse jusqu'en 1516, Treycovagnes devient ensuite une filiale d'Yverdon[3].

En 1978, Shell effectue des forages d'avril à septembre sur le territoire de la commune, mais ne trouve ni pétrole ni gaz à exploiter. En 2001, le site est réaménagé en un terrain de verdure nommé Place du pétrole et doté d'une salle communale, qui accueille les séances du législatif[8].

La commune est administrée par un conseil communal (législatif) apolitique de 25 membres[9], qui se réunit deux à quatre fois l'an[10], et une municipalité (exécutif) de cinq membres, présidée par un syndic[11]. Les deux organes sont élus pour une législature de cinq ans[10],[11].

Jusqu'en 2011, la commune était dotée d'une assemblée communale, le conseil général[12].

  • Depuis 2021 : Pascal Wüthrich[13]
  • 2002 - 2011 : Martine Rauber[15]
  • ...
  • 1993 - : Claude Bruni[16]
  • ...
  • 1982 - : Édouard Champod[5]
  • 1970 - 1981 : Jean-Jacques Henny[5]

Population et société

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Gentilé et surnom

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Les habitants de la commune se nomment les Covagnards[17].

Ils sont surnommés lè z'Aragne (les araignées en patois vaudois[18])[19].

Démographie

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Évolution de la population

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Treycovagnes compte 521 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 250 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 6,3 % (canton : 12,9 % ; Suisse : 9,4 %)[2].

Évolution de la population de Treycovagnes entre 1850 et 2020[20],[1]

Pyramide des âges

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En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 33,2 %, au-dessous de la valeur cantonale (35 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 21 %, alors qu'il est de 21,9 % au niveau cantonal[21].

La même année, la commune compte 238 hommes pour 247 femmes, soit un taux de 45,7 % d'hommes, inférieur à celui du canton (48,2 %)[21].

Pyramide des âges de Treycovagnes en 2020 (%)[21]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ans ou +
1,2 
4,2 
75 à 89 ans
6,5 
15,1 
60 à 74 ans
14,2 
26,1 
45 à 59 ans
27,1 
20,2 
30 à 44 ans
18,2 
19,3 
15 à 29 ans
17,0 
14,3 
- de 14 ans
15,8 
Pyramide des âges dans le canton de Vaud en 2020 (%)[21]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ans ou +
1,4 
6,1 
75 à 89 ans
8,2 
13,3 
60 à 74 ans
14,3 
21,5 
45 à 59 ans
21,2 
22,0 
30 à 44 ans
21,4 
19,6 
15 à 29 ans
18,0 
16,9 
- de 14 ans
15,5 

Des tourbières et une carrière de calcaire rougeâtre sont exploitées jusqu'au milieu du xxe siècle au Châtelard[3].

La Société de laiterie est en activité de 1922 à 2009. Des travaux de drainage et d'assainissement[Quand ?] ont permis une extension des cultures maraîchères[3].

Treycovagnes connaît un développement résidentiel depuis les années 1980 (84 % de pendulaires en 2000)[3].

Culture et patrimoine

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Patrimoine bâti

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Bâtiments religieux

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L'église Saint-Jean-Baptiste est démolie à la Réforme pour être remplacée par une école[3].

Notes et références

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  1. a b et c « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  2. a b et c « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  3. a b c d e f g h i et j Philippe Heubi, « Treycovagnes » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  4. Charles Knapp (dir.), Dictionnaire géographique de la Suisse, vol. 6 : Toffen - Zybachsplatte, Neuchâtel, Victor Attinger, 1902-1910 (lire en ligne Accès libre), p. 34 [détail des éditions]
  5. a b c et d Claude-A. Joly, « Treycovagnes, tranquille banlieue campagnarde », Journal d'Yverdon et du Nord vaudois,‎ , p. 14 et 15 (lire en ligne)
  6. Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » Accès libre [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
  7. a et b cs, « Treycovagnes » Accès libre, sur toponymes.ch (consulté le ).
  8. Jean-Michel Jacot-Descombes, « Quand le village rêvait d'or noir », 24 heures,‎ , p. 17 (lire en ligne)
  9. « La Commune en chiffres », sur www.treycovagnes.ch (consulté le )
  10. a et b « Conseil », sur treycovagnes.ch (consulté le )
  11. a et b « Municipalité », sur treycovagnes.ch (consulté le )
  12. Timothée Guillemin, « Les conseils généraux en question », La Région Nord vaudois,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  13. Yves Mouquin, « Fusion de communes : Introspection avant une opération de fusion », sur L’Omnibus, (consulté le )
  14. Sylvain Besson, « Un tsunami de démissions mine les petites communes romandes », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  15. Timothée Guillemin, « Deux syndics annoncent leur départ », sur La Région, (consulté le )
  16. Marie-Claire Chamot, « Une ascension exprès », Journal du Nord vaudois,‎ , p. 11 (lire en ligne)
  17. « UCV - Annuaire - Recherche et carte - Treycovagnes », sur Union des communes vaudoises (consulté le )
  18. Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 92
  19. « Treycovagnes : Alphabet des communes vaudoises », sur Feuille des avis officiels du canton de Vaud (consulté le )
  20. « Évolution de la population des communes 1850-2000 » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
  21. a b c et d « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).

Liens externes

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