Universiade d'été de 2019
Sport | Sport d'été (d) |
---|---|
Organisateur(s) | FISU et CUSI |
Édition | 30e |
Lieu(x) | Naples et Campanie |
Date | 3 au 14 juillet 2019 |
Nations | 118 |
Participants | 9 000 |
Épreuves | 222 |
Site web officiel | www.universiade2019napoli.it |
Navigation
L'Universiade d'été de 2019, XXXe édition, se déroule à Naples et en Campanie en .
Le à Bruxelles, après le retrait de Brasilia en raison de difficultés financières, la FISU a réattribué cette édition à Naples. Soixante ans après la 1re édition des Universiades à Turin, c’est la 11e fois qu’une édition de ces jeux universitaires, réservée aux étudiants ayant au moins dix-huit ans et au plus 25 ans, se déroule en Italie (la 5e fois en été).
Sélection de la ville-hôte
[modifier | modifier le code]Le , la FISU communique une liste de trois villes candidates :
Le , Bakou se retire en raison des nombreux événements sportifs entre 2015 et 2017. Le , Budapest renonce en raison de difficultés financières. Le , Brasilia, seule ville candidate restante, se voit en conséquence attribuer l'Universiade de 2019. Elle y renoncera le .
La candidature de Naples et de la région Campanie a été présentée par Vincenzo De Luca, président de région, à la FISU. La plupart des épreuves étaient alors prévues de se dérouler dans l'ancienne caserne de l'OTAN à Bagnoli, près de la Città della Scienza. Sont prévus initialement plus de 10 000 athlètes étudiants et 15 000 au total. Finalement moins de 9 000 participants dont 6 000 athlètes seront effectivement accueillis. De Luca a initialement annoncé d'avoir débloqué vingt millions d'euros pour restructurer les infrastructures sportives, les travaux d’investissement totalisant finalement 170 millions d’euros. Une partie du village qui héberge les participants est constitué par deux navires de croisière, le MSC Lirica et le Costa Victoria, accostés à la Gare maritime de Naples, navires qui accueillent 2 000 athlètes en permanence, et notamment ceux dont les compétitions se déroulent à Naples.
Sports universitaires
[modifier | modifier le code]Dix-huit sports sont prévus : athlétisme, basket-ball, escrime, football, gymnastique artistique, gymnastique rythmique, judo, natation, plongeon, rugby à sept, taekwondo, tennis, tennis de table, tir, tir à l'arc, voile, volley-ball et water-polo.
Sites
[modifier | modifier le code]Pour la XXXe universiade, les sites suivants seront utilisés[1] :
Pour l’ensemble des 69 sites concernés, qui la plupart du temps ont été rénovés ou restructurés, la région Campanie, souvent épaulée par des fonds européens, a dépensé 170 millions d’euros sur un total de 270 millions dépensés au total. La restructuration du stade San Paolo a représenté la plus forte dépense de la manifestation (23 millions) suivie par celle du PalaVesuvio (7), de la piscine Scandone (6), du PalaUniSa (2,4) et du stade Arigis (2,3)[3].
Mascotte
[modifier | modifier le code]La mascotte des Universiades de Naples 2019 est représentée par la sirène Partenope, symbole de la ville et de sa fondation mythique. Selon ce mythe, la ville aurait été fondée après qu’une sirène est venue mourir dans le golfe, et ce, après avoir en vain cherché à arrêter le voyage d’Ulysse vers Ithaque.
La mascotte a été imaginée par Melania Acanfora, une jeune étudiante de l'Accademia di belle arti di Napoli, et elle représente une gymnaste aux cheveux multicolores et avec une queue de poisson qui se transforme en deux jambes écaillées qui lui permettent de concourir comme une vraie athlète. Elle est présentée le par Massimiliano Rosolino, ambassadeur de la manifestation[4].
Slogan
[modifier | modifier le code]Le slogan de cette édition est « Essere unico » (en italien : être unique ; To be unique, en anglais).
Sports
[modifier | modifier le code]Obligatoires
[modifier | modifier le code]Les épreuves sportives obligatoires, au nombre de 15, sont déterminées par la FISU et, si elles ne sont pas modifiées par l’Assemblée générale de la FISU, elles restent valides pour toutes les Universiades. Entre parenthèses le nombre de titres attribués.
- Athlétisme (50)
- Football (2)
- Gymnastique (14)
- Gymnastique rythmique (8)
- Judo (18)
- Natation (42)
- Basket-ball (2)
- Water-polo (2)
- Volleyball (2)
- Escrime (12)
- Taekwondo (23)
- Tennis (7)
- Tennis de table (7)
- Tir à l'arc (10)
- Plongeon (15)
Facultatifs
[modifier | modifier le code]Les sports facultatifs sont décidés par la National Sports Federation (NUSF) du pays hôte et doivent comporter au moins trois sports supplémentaires. Ces trois disciplines ont été retenues par le Centro Universitario Sportivo Italiano (CUSI) :
- Rugby à sept (2)
- Tir (34)
- Voile (1)
Cérémonies
[modifier | modifier le code]Cérémonie d'ouverture
[modifier | modifier le code]La cérémonie a été conçue par Balich Worldwide Shows de Marco Balich (ja). Elle se déroule au stade San Paolo rénové, rempli de 30 000 spectateurs, et débute à 21 h, heure locale, en présence du président de la république, Sergio Mattarella. Le compte à rebours est scandé en napolitain en utilisant la symbolique de la smorfia napolitana qui se termine sur « l'Italia » (le chiffre 1). Le maire de Naples, Luigi de Magistris, donne alors la bienvenue aux athlètes et au public : défilent ensuite les 118 délégations, par ordre alphabétique en anglais, en commençant par l’Albanie et en terminant avec l’Italie, la délégation de la nation hôte, également la plus nombreuse. Si le Brésil est accueilli avec enthousiasme, l’Allemagne et surtout la France sont copieusement sifflées. Malika Ayane chante « L’italiano » avant que Bebe Vio ne porte le drapeau italien pour la levée des couleurs et l’exécution de Fratelli d'Italia. Le serment des athlètes est prononcé par Luca Zini, un rugbyman, tandis que celui des juges l’est par Silvia Store. À 23 h 30, le drapeau de la FISU entre dans le stade, porté par Klaus Dibiasi, Annalisa Allocca, Giuseppe Abbagnale, Giorgio Vacchiano, Mariafelicia De Laurentis, Paolo Trapanese, Antonio Perreca et Antonietta Di Martino, avant que ne soit hissé le drapeau de la FISU et chanté le Gaudeamus igitur. La gymnaste Carlotta Ferlito, dernière à porter la torche, enflamme un ballon que le footballeur Lorenzo Insigne envoie vers le chaudron en forme de Vésuve. Le chaudron ne s’enflamme pas afin de ne pas entraîner de gaspillage énergétique : il s’agit de flammes fictives simulées[5].
Cérémonie de clôture
[modifier | modifier le code]Elle était initialement prévue place du Plébiscite, à Naples, mais en raison du succès de la cérémonie d’ouverture, elle est déplacée dans le stade San Paolo, dans un stade plein, et débute à 21 h 10, heure locale. Un hommage est rendu à Pietro Mennea, auteur du record du monde du 200 m, lors de l’Universiade de 1979. L’hymne italien, Fratelli d’Italia, est joué, dans une version originale, par la formation junior de la Nuova Orchestra Scarlatti. C’est Daisy Osakue qui fait éteindre la flamme, mais celle-ci obéit à la tradition du « conto sospeso » napolitain[6], qui consiste à payer d’avance le café à une personne absente, qui n’aurait pas forcément les moyens, ce qui permet non seulement une solidarité mais aussi une transmission : la flamme ne s’éteint donc jamais vraiment et est donc transmise à Chengdu. La cérémonie se conclut par un concert de quarante minutes, avec notamment Clementino et Mahmood.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- https://www.universiade2019napoli.it/luoghi-competizioni-universiade/
- https://www.cussalerno.it/cus-salerno-e-universiadi-2019-napoli/
- (it) Benedetta Universiade, La Gazzetta dello Sport, , p. 33.
- https://archive.wikiwix.com/cache/20221002203817/https://www.ansa.it/amp/campania/notizie/universiade_2019/2019/04/18/presentata-mascotte-la-sirena-partenope_5fc3cf15-f726-4ddc-b8ac-0f39fe274e92.html.
- https://m.ilmattino.it/napoli/citta/universiadi_napoli_cerimonia_inaugurazione_stadio_san_paolo-4596693.html
- [1]
Lien externe
[modifier | modifier le code]- (en + it) Site officiel