Velleminfroy
Velleminfroy | |||||
Vue générale. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Haute-Saône | ||||
Arrondissement | Lure | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Triangle Vert | ||||
Maire Mandat |
Claude Thiédey 2020-2026 |
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Code postal | 70240 | ||||
Code commune | 70537 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
297 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 49 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 39′ 47″ nord, 6° 19′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 278 m Max. 379 m |
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Superficie | 6,02 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Vesoul (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Lure-1 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Velleminfroy est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]Superficie : 602 ha - Voirie : 4 777 mètres.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Châtenois | La Creuse | |||
Colombotte | N | Pomoy | ||
O Velleminfroy E | ||||
S | ||||
Calmoutier | Liévans |
Géologie
[modifier | modifier le code]Le territoire communal repose sur le gisement de schiste bitumineux de Haute-Saône daté du Toarcien[1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 163 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 10,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saulx-de-Vesoul », sur la commune de Saulx à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 066,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Velleminfroy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vesoul, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,1 %), forêts (28,4 %), prairies (23,9 %), zones urbanisées (5 %), terres arables (0,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Saulx[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est rattachée au canton de Lure-1.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays de Saulx, créée le et qui regroupait 17 communes et environ 3 700 habitants.
Dans le cadre des dispositions de la loi du de réforme des collectivités territoriales[15], qui prévoit toutefois d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants, le schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 a prévu la fusion des communautés de communes :
- du Pays de Saulx,
- des grands bois
- des Franches Communes (sauf Amblans et Genevreuille),
et en y rajoutant la commune isolée de Velorcey, afin de former une nouvelle structure regroupant 42 communes et environ 11 200 habitants[16].
Cette fusion est effective depuis le et a permis la création, à la place des intercommunalités supprimées, de la Communauté de communes du Triangle Vert, dont la commune est désormais membre.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2021, la commune comptait 297 habitants[Note 3], en évolution de −2,62 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Source d'eau minérale ;
- puits de la bascule.
-
L'église.
Eau minérale
[modifier | modifier le code]Usine d'embouteillage (50 000 bouteilles/jour) s'étendant sur plus de 2 hectares située sur le hameau de Chateau-Grenouille.
-
Nouvelle usine d'embouteillage.
-
Source de Velleminfroy.
-
Statue allégorique de la source minérale.
-
Collection de flacons anciens, dans le musée de l'eau minérale.
-
Musée de l'eau minérale.
-
Musée de l'ancienne usine d'embouteillage de l'eau minérale.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Christian Renet : Auteur Velleminfroy et sa source d'eau minérale (1996) (ISBN 978-2951083707)
- Louis-Joseph Philippe, « le tueur de femmes », né à Velleminfroy le et guillotiné à Paris le , pour le meurtre de plusieurs prostituées et d'un enfant de quatre ans, fils d’une d’entre elles[22].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Marcel Lanoir, Carburants rhodaniens : les schistes bitumineux, notamment dans la Haute-Saône, vol. 7, coll. « Les Études rhodaniennes », (lire en ligne), p. 328.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Velleminfroy et Saulx », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saulx-de-Vesoul », sur la commune de Saulx - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saulx-de-Vesoul », sur la commune de Saulx - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Velleminfroy ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vesoul », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance.
- « Arrêté préfectoral du 23 décembre 2011, portant définition du schéma départemental de coopération intercommunale du département de la Haute-Saône » [PDF], Préfecture de la Haute-Saône (consulté le ), p. 5.
- « Velleminfroy : nouveau maire au village », L'Est républicain, édition de la Haute-Saône, (lire en ligne) « Christian Gentit, maire sortant, ne se représentant pas, c’est Claude Thiédey son premier adjoint qui lui succède ».
- « Le maire reconduit dans ses fonctions », sur L'Est républicain, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Sylvain Larue et al., Tueurs en série de France, Sayat, de Borée, , 396 p. (ISBN 978-2-84494-827-4), p. 40-47.