Vergons
Vergons | |||||
Vue du village, de la colline qui le surplombe à l’ouest. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-de-Haute-Provence | ||||
Arrondissement | Castellane | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière | ||||
Maire Mandat |
Martial Joubert 2020-2026 |
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Code postal | 04170 | ||||
Code commune | 04236 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
111 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 2,4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 54′ 54″ nord, 6° 35′ 17″ est | ||||
Altitude | Min. 860 m Max. 1 938 m |
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Superficie | 45,73 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Castellane | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Vergons est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle s’étend de part et d’autre du col de Toutes Aures, situé à 1 120 m d’altitude, emprunté par la route nationale 202.
Les deux entrées du village sont marquées par des chapelles : venant de Digne-les-Bains, on aperçoit la petite chapelle Saint-Ferréol perchée sur un roc dominant la route ; venant de Nice, c’est la chapelle romane Notre-Dame-de-Valvert qui se remarque, au milieu du cimetière de Vergons dans un pré et signalée comme remarquable par plusieurs auteurs.
Le nom de ses habitants est Vergonais[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Le village de Vergons est situé sur la route nationale 202, entre Saint-André-les-Alpes et Entrevaux, à 1 024 m d’altitude[2].
La commune est à cheval sur le col de Toutes Aures.
Les communes limitrophes de Versons sont Saint-Julien-du-Verdon, Angles, Allons, Annot, Ubraye, Soleilhas et Demandolx.
Hameaux
[modifier | modifier le code]- l’Iscle de Vergons.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Son territoire comporte plusieurs points remarquables :
- la clue de Riou ;
- le pic de Chamatte (1 879 m) ;
- le sommet de la Bernarde (1 941 m) ;
Le périmètre de protection de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence couvre également la commune de Vergons.
Voies de communications et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par la N 202. Plusieurs pont facilitent l'accès routier[3],[4],[5].
Transports en commun
[modifier | modifier le code]Environnement
[modifier | modifier le code]La commune compte 3 309 ha de bois et forêts[1].
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]La commune de Vergons est exposée à trois risques naturels[6] :
- avalanche ;
- feu de forêt ;
- inondation ;
- mouvement de terrain : plusieurs versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[7].
La commune de Vergons est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[8]. La route nationale 202 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[9].
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[8] et le Dicrim n’existe pas[10].
Sismicité
[modifier | modifier le code]Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton d'Annot auquel appartient Vergons est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques [11], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[6].
Hydrographie et les eaux souterraines
[modifier | modifier le code]Cours d'eau sur la commune ou à son aval[12] :
- rivière le riou,
- torrents d'angles, la galange,
- ravins des sambucs, de pra-martin, de la coueste, de la fouent de claude, des crotes, du gabre, du sil, de chambiéres.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[14].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 943 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 5,1 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castellane », sur la commune de Castellane à 9 km à vol d'oiseau[15], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 999,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 1],[16],[17].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[18]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Selon Ernest Nègre, le nom de la commune (Villa Virgonis en 814, de Vergons en 1174) vient du nom pluriel occitan vergoun, qui désigne une baguette d’osier, avec un sens général de baguette de bois, en référence aux bois de la montagne de Chamatte[20].
Charles Rostaing et le couple des Fénié avancent que Vergons dériverait du nom du peuple gaulois des Vergunni, cité sur le Trophée de la Turbie[21],[22].
Économie
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]Activités de services
[modifier | modifier le code]- Restaurant
- Association artistique CHEZ.XYZ
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité
[modifier | modifier le code]Il est possible que le territoire de Vergons ait été occupé par le peuple gaulois des Vergunni, l'autre possibilité étant que les Vergunni soient rattachés au peuple voisin des Suetrii occupant la moyenne vallée du Verdon (rivière). La conquête romaine se fait entre 23 et 13 av. J.-C.[23]
Selon l’abbé Féraud, érudit du XIXe siècle, est détruite par l'éboulement d’un pan du Chamatte (cette affirmation est à prendre avec circonspection).
En 1830, environ 5 kg de pièces de bronze ont été découvertes dans un pot[24].
Du Moyen Âge à la Révolution française : paroisse...
[modifier | modifier le code]L’abbaye Saint-Victor de Marseille détenait des fermes à Vergons au début du IXe siècle, selon le polyptyque de Wadalde, lorsque la localité apparaît dans les chartes en 814 (villa Vergonis)[25],[26]. Le territoire de la commune dépend ensuite des abbayes des Baux et de Lérins[26], qui y établit un prieuré au XIIe siècle, réuni à celui d’Angles en 1454[27]. En 1245, l’évêque de Senez Sigismond abandonne à l’abbaye la part des dîmes qu’il percevait sur le village[25].
Au XVIe siècle, la paroisse est transférée à l’église Saint-Ferréol. Pendant les guerres de religion, cette église est détruite et c’est Saint-Sébastien qui prend le relais[25].
fief...
[modifier | modifier le code]Parmi les seigneurs connus, en 1309, Guillaume de Roumoules est signalé comme seigneur de Vergons et d’autres lieux (de Roumoules, de Beaujeu, de Bédéjun, de Bras-d'Asse, d’Entrages, de Majastres, et d’Estoublon)[28]. Au XIVe siècle, le fief passe aux d’Agoult, puis aux Rabasse qui le détiennent pendant les XVIe et XVIIe siècles, et enfin aux Glandevès qui le conservent jusqu’à la Révolution[26].
et communauté
[modifier | modifier le code]La communauté relevait de la viguerie de Castellane[25]. Après la grande crise des XIIIe et XIVe siècle, la population redémarre grâce à l’élevage du mouton : à la fin du XVe siècle, le troupeau communautaire compte plus de 4 000 têtes, équivalent à celui de Castellane. La croissance démographique impose de réduire la taille du troupeau afin de libérer des terres cultivables, et à la veille de la Révolution, le troupeau du village ne représente plus que 60 % environ de son niveau maximal[29]. Durant les trois siècles qui séparent la fin du Moyen Âge de la Révolution, la communauté est en lutte constante pour préserver un équilibre entre cultures, élevage et préservation du milieu (bois et terres en pentes) garant de la subsistance future. À partir du XVIIe siècle, des officiers, les banniers (de ban), sont nommés afin de surveiller les biens communaux (le défens) et d’empêcher le bétail d’y paître ; ils collaborent avec un chevrier, un saumalayre (qui surveille les ânes) et un campier[30].
Au milieu du XVIIe siècle, la communauté est sommée de vendre ses fours et ses moulins pour rembourser les dettes engagées lors des guerres de religion[31]. Cela ne suffisant pas, la communauté doit faire mettre en culture les défens et terres communales dans le dernier tiers du XVIIe[32] (elle possédait 8 ha)[33]. Les conséquences se font sentir à partir de 1701 : à chaque orage ou saison pluvieuse marquée, les torrents dévalent les pentes, érodent les montagnes, puis inondent et engravent les terres cultivables. Recouvertes parfois d’un mètre de graviers, elles deviennent incultes (« irréparables »)[33]. Georges Pichard relie directement l’ampleur de ces engravements à l’introduction du capitalisme rural : les créanciers et les seigneurs ont réclamé des paiements en monnaie et pas en nature, ce qui a forcé la communauté à obtenir des ressources monétaires, ce qu’elle a fait par arrentement de ses communaux[34].
Période contemporaine
[modifier | modifier le code]Au XIXe siècle, la commune connaît une certaine activité industrielle grâce au tissage de la laine. La fabrique est créée au début des années 1830 par Gibert, sur le modèle de la fabrique Honnorat de Saint-André-de-Méouilles[35]. Cette activité ne s’est pas prolongée au-delà du Second Empire.
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1830 que le cadastre dit napoléonien de Vergons est achevé[36].
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 4 habitants de Vergons sont traduits devant la commission mixte[37].
En 1939, la 19e compagnie de travailleurs étrangers (majoritairement des Espagnols réfugiés en France lors de la Retirada) fait un passage à Vergons[38].
Le 6 juin 1944, les Francs-tireurs et partisans (FTP) de la 2e compagnie réussissent une importante embuscade au col de Toutes Aures. Plusieurs gradés de la Gestapo quittent Digne le matin pour Nice par la route nationale 202 et arrivent au col vers 9 heures. Prévenus de ce déplacement, les FTP montent une embuscade, avec une vingtaine d’hommes. Deux FTP sont placés à l’ouest du col en guetteurs, et deux autres au nord[39]. Pris sous les tirs des mitraillettes Sten et de FM, les voitures des gestapistes sont stoppées de part et d’autre du col. Quatre d’entre eux meurent sur place[40]. Trois survivants parviennent à Rouaine, préviennent la gendarmerie d’Annot et les services allemands de Digne[41]. En début d’après-midi, un détachement allemand venu est dépêché de Puget-Théniers : ils abattent un habitant de Vergons, et arrêtent six personnes, dont le maire, qui sont libérés quelques jours plus tard[41]. Les gendarmes d’Annot font œuvre de lenteur : ils n’arrivent sur les lieux qu’à 15 heures (et le 17 juin, trois d’entre eux sont brièvement arrêtés par la Milice de Nice)[41]. Un accrochage a lieu entre Allemands de Digne et un groupe de FTP posté à Saint-Julien-du-Verdon, ce qui déclenche en représailles sept arrestations (cinq sont déportés)[42].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Budget et fiscalité 2016
[modifier | modifier le code]En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[47] :
- total des produits de fonctionnement : 162 000 €, soit 1 411 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 137 000 €, soit 1 192 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 113 000 €, soit 980 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 90 000 €, soit 779 € par habitant.
- endettement : 197 000 €, soit 1 714 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 10,48 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 12,91 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 74,64 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 20,79 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014[48].
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Vergons a fait partie, de 2004 à 2016, de la communauté de communes Terres de Lumière ; celle-ci a fusionné avec d'autres communautés de communes du sud-est du département pour constituer, le , la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Vergons est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[49]. Elle est située hors unité urbaine[50] et hors attraction des villes[51],[52].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (94,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (13,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %)[53].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]En 2021, Vergons comptait 111 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2007, 2012, 2017, etc. pour Vergons). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.
L’histoire démographique de Vergons, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1821 à 1861. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841[57]. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’aux années 1970. Depuis, la croissance de la population a repris.
Enseignement
[modifier | modifier le code]Vergons comptait deux écoles en 1863, une au chef-lieu et la seconde à L’Iscle[58] . La commune attendit cependant que les lois Ferry l’y obligent pour ouvrir une école de filles[59].
Santé
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]Culte catholique, paroisse Vergons - Digne - Riez - Sisteron. Doyenné : Var et Verdon[60].
Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Deux bâtiments ont servi de relais à Vergons, et ont été en activité en même temps, chacun étant situé à une entrée du village[61].
- Cimetière de Vergons.
- La chapelle Notre-Dame de Valvert (actuellement chapelle du cimetière) est construite dans la deuxième moitié du XIIe siècle[62]. Elle est donnée en 1245 par Sigismond, évêque de Senez, à l’abbaye de Lérins avec l’ensemble des biens et droits qu’il possédait à Vergons[63]. L’abbaye y établit un prieuré de très faible importance, puisque seuls un prieur et un moine y vivaient[27]. Elle servit d’église paroissiale à Vergons jusqu’au XVIe siècle[25],[27],[63], date de la première construction d’une église au village, plus pratique pour les paroissiens[27]. Elle est classée monument historique en 1927[64].
La nef courte à trois travées donne dans une travée de chœur[27]. La voûte retombe directement sur les pilastres engagés dans les parois latérales, le départ de la voûte est marqué par une corniche en quart-de-rond[63]. Deux chapelles latérales forment un faux transept[65] et forment un triple sanctuaire (abside centrale avec deux absidioles[66] voûtées en cul-de-four[63]). Le chevet est plat. Les auteurs la signalent pour son austérité, sa massivité, et son site naturel qui la met en valeur[67],[63].
- L’église paroissiale de Vergons[68], Notre-Dame de l’Assomption, est reconstruite à partir de 1897 dans un style gothique : nef de trois travées voûtées sous croisées d’ogives, donnant dans une travée de chœur ; l’abside à trois pans est voûtée d’une croisée d’ogives à branches rayonnantes[69]. Les fonts baptismaux ont la particularité d’être en fonte de fer, et sont classés monument historique au titre objet[70]. Une des cloches date de 1483[71],[72], l’autre de 1779[73]. Toutes deux en bronze, elles sont classées au titre objet[74]. Les deux autres cloches sont de 1899[75],[76].
- L’église paroissiale Sainte-Anne à l’Iscle[77] date de 1855[78],[25].
- La chapelle Notre-Dame, d’architecture romane, domine le village ; elle est perchée sur le roc situé à l’entrée sud du village. Le premier état de la chapelle a disparu, et dans son état actuel, elle date du XVIIe siècle : nef courte à deux travées voûtées d'arêtes, et abside en cul-de-four[79]. Elle est identifiée comme chapelle Saint-Ferréol[80] par Serge Panarotto, d’après saint Ferréol de Vienne[67].
- Oratoires et croix monumentales[81],[82],[83],[84] : L’Oratoire Notre-Dame se trouve à l’écart du village.
- Monument aux morts[85],[86].
-
Encadrement de porte orné, au village, sur le bâtiment dit « le Prieuré ».
-
Oratoire Notre-Dame.
Dans les arts et la culture
[modifier | modifier le code]- L'Homme qui plantait des arbres, une nouvelle de Jean Giono, mentionne la commune de Vergons comme lieu qui a vu la vie renaître grâce à l’œuvre du personnage principal.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | ||
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, De Sourribes à Volx (liste 8).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Vergons sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
- Arrêté du 27 mai 1927« Chapelle Notre-Dame de Valvert », notice no PA00080505, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 5 mars 2009.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Roger Brunet, « Canton d’Annot », Le Trésor des régions, consultée le 8 juin 2013
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
- « pont sur le ravin de Chambières », notice no IA04001115, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « pont sur le ravin de la Rivière », notice no IA04001528, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « pont lieu-dit Prà Mistral », notice no IA04001525, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 6 septembre 2012
- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 37.
- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 98.
- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 80.
- Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 5 septembre 2012
- Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, , p.39.
- L'eau dans la commune
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Vergons et Castellane », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Castellane », sur la commune de Castellane - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne)., § 22749
- Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares), Marseille, Laffite Reprints, (1re éd. 1950), p.336.
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 42.
- Guy Barruol, Les peuples préromains du Sud-Est de la Gaule : étude de géographie historique, Paris, Éd. de Boccard, 1969, Revue archéologique de Narbonnaise (RAN), Suppléments 1. p. 379.
- Collier 1986, p. 37.
- Daniel Thiery, « Vergons - Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence », (consulté le ).
- Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 206.
- Collier 1986, p. 87.
- Isnard, État documentaire, p. 446
- Georges Pichard, « Torrents et société à Vergons au temps du "Petit Âge Glaciaire" », Méditerranée - Géosystèmes montagnards et méditerranéens. Un mélange offert à Maurice Jorda, t. 102, , p.120.
- Pichard 2004, p. 121.
- Pichard 2004, p. 122.
- Pichard 2004, p. 123.
- Pichard 2004, p. 124.
- Pichard 2004, p. 126.
- Mireille Mistral, L’industrie Drapière dans la Vallée du Verdon, thèse de doctorat d’État en Sciences économiques, Nice : Académie d’Aix-en-Provence, 1951, 231 p., p. 119
- Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du XIXe siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, XVIIIe – XXIe siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. (ISBN 978-2-86004-016-7), p. 10.
- Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 71.
- Josette Lesueur, Gérard Lesueur, Les travailleurs espagnols en Ubaye, 1939-1940, Barcelonnette, Sabença de la Valeia, 2010, collection « Cahiers de la Vallée », (ISBN 2-908103-54-0), p. 11
- Raymond Moulin, « 6 juin 1944 : l’embuscade du col de Toutes Aures à Vergons », Basses-Alpes 39-45, no 4, , p.1.
- Moulin 2005, p. 2.
- Moulin 2005, p. 3.
- Moulin 2005, p. 4.
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- Aimé Simon est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Brice Lalonde (Mouvement d'écologie politique) à l’élection présidentielle de 1981, cf Conseil constitutionnel, liste des élus ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 15 avril 1981, page 1057, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010.
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