Zakia Madi
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Zakia Madi
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Zakia Madi, née en 1944 à Ouangani, morte en 1969 à Mamoudzou, est l'une des leaders du mouvement des femmes mahoraises qui revendiquent Mayotte française après la fronde des administrateurs composés d'hommes originaires de la Grande Comore, qui transfèrent la capitale du territoire des Comores de Dzaoudzi à Moroni.
Elle est morte à Mamoudzou le lors d'affrontements avec la garde comorienne[1],[2].
L'écrivain mahorais Alain-Kamal Martial lui a consacré une pièce de théâtre, publiée en 2004[3],[4]. Le marché couvert de Mamoudzou a pris son nom en 2014[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Départementalisation de Mayotte : sortir de l'ambiguïté, faire face aux responsabilités. La place des femmes dans l'histoire de Mayotte : le combat des Chatouilleuses », sur le site du Sénat
- Rémi Rozié, « Zakia Madi honorée au cœur de Mamoudzou la Française », Le Journal de Mayotte, (lire en ligne)
- Alain-Kamal Martial, Zakia Madi. La chatouilleuse, Éditions L'Harmattan,
- Andry Rakotondravola et Emmanuel Tusevo, « Hommage à Zakia Madi, une combattante - chatouilleuse de la lutte pour Mayotte française », Mayotte 1re (radio), (lire en ligne)
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Harry Eliezer, « Zakia Madi La Chatouilleuse (audio) », France Inter, .
- Mayotte 2013-2014, Petit Futé, (lire en ligne), p. 108 .
- Philippe Boisadam, Mais que faire de Mayotte ? : analyse chronologique de l'Affaire de Mayotte, 1841-2000, Éditions Harmattan, (lire en ligne), p. 100, 107, 487.
- Gilles Nourault et François Perrin, Mayotte : guide touristique et culturel, Orphie, (lire en ligne), p. 127-128, 281.