Árpád Göncz
Árpád Göncz | ||
Portrait d'Árpád Göncz. | ||
Fonctions | ||
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Président de la république de Hongrie | ||
[N 1] – (10 ans, 3 mois et 2 jours) |
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Élection | ||
Réélection | ||
Premier ministre | Miklós Németh (provisoire) József Antall Péter Boross Gyula Horn Viktor Orbán |
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Prédécesseur | Mátyás Szűrös (provisoire) | |
Successeur | Ferenc Mádl | |
Président de l'Assemblée nationale | ||
– (3 mois et 1 jour) |
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Législature | Ire | |
Prédécesseur | Mátyás Szűrös | |
Successeur | György Szabad | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Göncz Árpád | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Budapest (Hongrie) | |
Date de décès | (à 93 ans) | |
Lieu de décès | Budapest (Hongrie) | |
Nationalité | Hongrois | |
Parti politique | FKgP (1945-1949) SZDSZ (1988-1990) |
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Conjoint | Zsuzsanna Göntér | |
Enfants | Kinga Göncz Benedek Göncz Annamária Göncz Dániel Göncz |
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Diplômé de | Université Loránd Eötvös | |
Profession | Écrivain | |
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Présidents de la république de Hongrie | ||
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Árpád Göncz, né le à Budapest et mort le dans la même ville[1], est un écrivain et homme d'État hongrois. Après avoir été brièvement président de l'Assemblée nationale, il est président de la République de à .
Biographie
[modifier | modifier le code]Árpád Göncz naît le de l’union de Lajos Göncz et de Ilona Haimann, une famille cultivée. De 1939 à 1944, il suivra des études à l’université Pázmány Péter d’où il sortira docteur en droit, il suivra également des études en agronomie à l’université de Gödöllő de 1952 à 1956, études qu’il n’aura jamais l’occasion d’achever.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la Hongrie étant alliée à l’Allemagne nazie depuis 1941, Göncz, engagé très tôt dans la résistance anti-fasciste, déserta l’armée où il fut enrôlé de force afin de rejoindre la résistance locale, le bataillon Táncsics.
Dès la fin du conflit et l’entrée des soviets en Hongrie en 1945, il se lança en politique en étant affilié au parti paysan indépendant dans lequel il œuvrera pour la réforme agraire, ceci en parallèle avec ses études en agronomie.
En 1948, après la dissolution du parti par le régime stalinien mis en place en Hongrie depuis peu, il travailla comme soudeur en usine de 1949 à 1951 et par après comme ingénieur agronome de 1951 à 1956. Entre-temps, en 1946, il se mariera avec Mária Zsuzsanna Göntér avec laquelle il aura 4 enfants.
Le , il parlera au sein du « cercle Petőfi » au sujet de la réforme agraire. Ce cercle était un centre important de diffusion critique et de débats. Cette même année, d’énormes révoltes contre la répression soviétique éclatèrent en Hongrie, révoltes auxquelles participa Árpád Göncz notamment en envoyant, en 1957, à l’étranger le manuscrit d’Imre Nagy, l’organisateur de la résistance anti-soviétique en Hongrie occidentale, « En défense du peuple hongrois » (A magyar nép védelmében). En mai de cette année, il sera arrêté par les forces soviétiques et accusé d’avoir participé à l’envoi du message radio d’István Bibó demandant l’aide des Nations unies pour contrer l’offensive des chars soviétiques qui rentraient en Hongrie. Il fut donc condamné à la prison à vie le . En , il entamera une grève de la faim avec une partie des prisonniers de la prison nationale de Vác.
Cette incarcération permit un tournant considérable dans sa vie intellectuelle. En effet, en prison il apprit l’anglais et pratiqua la traduction de littérature américaine et anglo-saxonne. Il ne sera libéré qu’en 1963 à la suite de l'amnistie générale et du relâchement des contraintes politiques sous le gouvernement de János Kádár, chef du gouvernement à la tête du parti communiste hongrois. Après sa sortie, il fut vite engagé en tant qu’interprète à la « Institut de Recherche de l’Industrie Chimique Lourde de Veszprém ». Il tenta également de poursuivre ses études en agronomie en 1964 mais sera exclu de l’université. Enfin, en 1965, il se lancera dans une carrière d’auteur indépendant et de traducteur littéraire (il traduisit de nombreux auteurs, parmi lesquels J. R. R. Tolkien, Ernest Hemingway, William Faulkner, etc.). Il fut par ailleurs membre de l’Union des écrivains hongrois et son président de 1989 à 1990.
Par la suite, dans le courant des années 1970, Göncz reprit ses activités politiques en tant que membre du mouvement dissident hongrois. Il fut également président de la section hongroise de la ligue des droits de l’homme ainsi que vice-président de la ligue pour la justice historique (Történelmi Igazságtétel Bizottság). Dans la continuation de sa carrière politique, il participa à la fondation du SZDSZ en 1988, l’Alliance des démocrates libres, un parti libéral créé dans le but de faire opposition au parti communiste. Il fut le porte-parole de ce groupe entre 1988 et 1989 et un membre du conseil national de ce parti de 89 à 90. Enfin, en , il est élu membre, puis président du Parlement hongrois.
Et finalement président de la République hongroise après Mátyás Szűrös. Son mandat dura jusqu’en 1995 date à laquelle il fut réélu jusqu’en 2000. Durant tout ce temps, il fut un homme très apprécié de son pays et devint également un véritable idéal de tolérance pour les démocrates du monde entier.
Kinga Göncz, sa fille, a été ministre des Affaires étrangères jusqu'en . Elle a été élue députée européenne sous les couleurs du MSZP, le .
Il est également membre honoraire du Club de Rome[2] et membre d'honneur du Club de Budapest[3].
Références
[modifier | modifier le code].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- En tant que président de l'Assemblée nationale, il exerce l'intérim de la présidence de la République du au .
Références
[modifier | modifier le code]- (hu) Tamás Német, « Meghalt Göncz Árpád », sur Index.hu, [« Árpád Göncz est mort »].
- (en) Liste des membres honoraires du Club de Rome
- (en) Árpád Göncz, membre d'honneur du club de Budapest
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (hu) Judit Topits, « Árpád Göncz » sur rev.hu (consulté le ).
- (en) John C. Fredriksen, Biographical dictionary of modern world leader,-1992 to the present », 2003.
- Archives ULB, DHC 1991, h12, , « Telex : magazine de l’ULB et de l’union des anciens étudiants », no 66, p. 6.
- (en + fr + de) R. H. Neirijnck, European Biographical Directory — Dictionnaire biographique européen — Europäisches Biographisches Verzeichnis, vol. 11, Brugge, 1997.
- (en) Jorg Konrad, A history of modern Hungary, 1867-1994, Royaume-Uni, Longman Group, 1997, p. 300–320.
- (en) Hardback, The international who’s who 2009, Routledge, 2008.
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Ressource relative au sport :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Président de la République hongroise
- Personnalité hongroise de la Seconde Guerre mondiale
- Personnalité de l'insurrection de Budapest
- Membre du club de Rome
- Docteur honoris causa de l'université Sorbonne-Nouvelle
- Lauréat du prix Attila-József
- Collier de l'ordre de l'Étoile de Roumanie
- Récipiendaire du collier de l'ordre de la Croix de Terra Mariana
- Collier de l'ordre du Lion blanc
- Grand-croix de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne
- Grand-croix de l'ordre de Saint-Olaf
- Grand-croix de l'ordre de Vytautas le Grand
- Chevalier grand-croix de l'ordre du Mérite de la République italienne
- Chevalier grand-croix honoraire de l'ordre du Bain
- Ordre de la Rose blanche
- Naissance en février 1922
- Naissance à Budapest
- Décès en octobre 2015
- Décès à Budapest
- Décès à 93 ans