Chaque série de sons harmoniques est baissée d’un 1/2 ton par un petit allongement de la coulisse.
La 2me position donne les harmoniques en la , et ainsi de suite en allongeant la coulisse pour chaque série.
La 3me |
position | donne les harmoniques | de la . |
La 4me |
— | — | de sol. |
La 5me |
— | — | de sol , ou fa . |
La 6me |
— | — | de fa . |
Et la 7me |
— | — | de mi . |
À la 7me position le tube est complétement allongé, et toute la gamme chromatique se trouve dans les harmoniques des 7 positions.
La 7me position est la plus mauvaise, les sons graves deviennent sourds. Avec le Trombone à coulisse il faut éviter les traits rapides, à cause des fréquents changements de positions qu’ils pourraient exiger, il faut éviter dans les traits vifs, les grands écarts, surtout dans les sons graves. Mais les gammes diatoniques et chromatiques se font très facilement même dans des mouvements assez vifs. Les intervalles les plus difficiles en mouvements précipités sont ceux qui contiennent des tritons ou quintes diminuées ainsi que les 7mes et certaines octaves brisées nécessitant des changements de positions éloignées (comme l’octave de si ).
Avec le Trombone à pistons, tout est possible, le doigté en étant aussi facile que celui des autres instruments à pistons. Cependant, dans les mouvements vifs, il ne faut pas le traiter comme le Cornet à pistons.
Le compositeur doit toujours écrire en vue des Trombones à coulisse, par la raison que dans les orchestres symphoniques, il y a plutôt des Trombones à coulisse que des Trombones à pistons.
Pour l’orchestre on écrit le plus souvent trois parties de Trombone : 1er, 2me et 3me[1] ; dans les Partitions on peut les écrire toutes les trois sur la même portée, cependant il est préférable d’écrire celle de 1er et 2me sur une seule portée et la 3me séparément, aussi bien pour la partition que pour l’exécution.
Le 1er et le 2me Trombone s’écrivent dans un registre plus élevé que le 3me (que bien des auteurs appellent Trombone basse).
On emploie les Trombones à volonté, aussi bien dans les Grands Tutti que dans les passages doux ; on leur fait faire quelquefois des Chants ou Contre-Chants à l’unisson, on peut aussi ne faire entendre qu’un Trombone, par exemple le 1er en solo, ou le 3me seul, formant Basse ou Contre-Chant avec les Cornets[2], ou toute autre combinaison.
On peut aussi écrire des tenues piano pour un, deux, ou pour les trois Trombones.