Aller au contenu

dépit

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Version datée du 7 octobre 2024 à 01:50 par Cantons-de-l'Est (discussion | contributions) (L'abréviation de numéro se termine par o (et pas °). Espace insécable.)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
(Date à préciser) En ancien français despit (« mépris ») (du XIIe siècle jusqu’au XVIIe siècle), du latin despectus, de despicere (« regarder de haut en bas, mépriser »)[1] → voir despect, répit et respect.
Singulier Pluriel
dépit dépits
\de.pi\

dépit \de.pi\ masculin

  1. Irritation causée par un froissement d’amour-propre, aigreur suite à la déception, à l'amertume, au sentiment de rancœur plus ou moins tenace, difficile à avouer.
    • Et moi je vous dis, s’écria Marguerite avec un dépit croissant, moi je vous dis qu’il ne viendra pas. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre II)
    • Hervé étouffait de rage, et ce n'était pas le dépit de renoncer à la main d'une riche héritière, ni le regret de se retrouver ruiné comme devant qui l’exaspérait. C'était l’humiliation d'avoir été traité de la sorte par un parvenu fier de ses millions. — (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 178)
    • La féodalité uzbek (les chefs tribaux, les H’ôzà, traditionnels pourvoyeurs de l'administration, le haut clergé sunnite) voyait avec dépit le pouvoir lui échapper. — (Hélène Carrère d'Encausse, Réforme et révolution chez les Musulmans de l'Empire russe: Bukhara, 1867-1924, Cahiers de la Fondation nationale des sciences politiques no 141, Librairie Armand Colin, 1966, p. 146)

Apparentés étymologiques

[modifier le wikicode]

Prononciation

[modifier le wikicode]

Références

[modifier le wikicode]