JO de Paris 2024 : Lésés par le QR Code, les restaurateurs des quais de Seine demandent un dédommagement
NOTE SALÉE•Les restaurateurs craignent que les dispositifs de sécurité (QR Code et circulation) ne découragent les potentiels clients20 Minutes avec AFP
La note des JO de Paris 2024 pourrait être salée pour eux. Ce mercredi, le syndicat de cafetiers et restaurateurs GHR a demandé au préfet de police de Paris un dédommagement pour les professionnels des quais de Seine dont les clients devront être en possession d’un QR code du 18 au 26 juillet.
Le groupement des hôtelleries et restaurations (GHR) de Paris Île-de-France, syndicat majoritaire pour la profession dans la capitale, a interrogé le préfet de police, Laurent Nuñez, sur « les modalités d’indemnisation envisagées pour ces entreprises » à cause du pass Jeux, selon le Parisien, dans une lettre également reçue par l’AFP.
De quoi décourager les clients
Dans le cadre des préparatifs de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, tous leurs clients devront être en possession d’un laissez-passer numérique afin de pouvoir pénétrer dans cette zone ultra-sécurisée entre les 18 et 26 juillet, jour de la parade nautique. Pour cela, il faut s’enregistrer sur une plate-forme en tant que visiteur d’un restaurant, envoyer une copie de pièce d’identité, et une photo souligne le quotidien. De quoi découragés un certain nombre de clients.
Le syndicat a mis en copie l’adjoint au maire chargé du commerce Nicolas Bonnet Oulaldj et le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (COJOP) car « tout le monde se renvoie la balle. Pour le moment sur ce sujet, les portes ne sont pas ouvertes », a déclaré Pascal Mousset, président du GHR.
Un dispositif qui rend la circulation complexe
Autres préoccupations des restaurateurs parisiens : la circulation, avec l’activation à partir du 15 juillet des 185 kilomètres de voies olympiques, réservées au transport des accrédités, aux secours, aux taxis et aux transports en commun.
Viendront s’y ajouter, les jours de compétition, des zones de circulation restreintes, rouges, bleues ou grises, en fonction de la proximité avec les sites olympiques.