Un lâcher d'oiseaux de type phasianus a été effectué, récemment, au niveau de la forêt de Moudjbara, à une dizaine de km au sud de Djelfa, dans le cadre de la protection de la vie sauvage et de la multiplication de cette espèce, au sein de cet espace naturel, a-t-on appris, jeudi, des responsables de la réserve de chasse. L'opération, inscrite au titre du renforcement de la biodiversité et de l'intégration de nouvelles espèces dans l'écosystème de la région, a englobé un lâcher de 25 paires (mâle et femelle), soit 50 oiseaux. Le phasianus ou le faisan est originaire d'Asie. Il vit, généralement, dans des régions boisées, se nourrissant de graines, de feuilles et de larves. Il atteint une longueur comprise entre 50 à 90 cm. L'opération, très bien accueillie, par les amoureux de l'espace forestier et des protecteurs de la vie sauvage, vise à la préservation de cette espèce d'oiseaux, qui s'adapte facilement au climat de la région, caractérisée par la disponibilité de points d'eau et d'une large superficie forestière, intégrée dans le périmètre du barrage vert. La forêt de Moudjbara est un espace naturel qui fait office de bouclier contre l'avancée du désert, une tache qu'elle partage avec les forêts Sin Elba - Est et Sin Elba Ouest. Louant cette initiative, certains ont émis le vœu de la voir s'élargir à d'autres espèces d'oiseaux, voire même des animaux, à l'exemple des lièvres, connus pour être une espèce très adaptée au climat de la région, au même titre que d'autres espèces animales qu'on trouve dans les maquis de la région et de ses forêts. Selon les chargés de la réserve de chasse de la wilaya, dont le siège est situé à Ain Maàbed (à 20 km au nord de Djelfa), les lièvres n'ont pas besoin d'une opération de lâcher pour assurer leur multiplication, car ils existent déjà en nombre suffisant dans la région, mais ils font l'objet d'une chasse anarchique, qui est "combattue jour et nuit par les agents des forêts, en vue de la préservation de cette espèce".