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Médias VIDEO. Karine Le Marchand : « Je n’ai jamais voulu faire de télévision »

« Je n’aime pas la routine, que ce soit dans le privé ou dans la vie professionnelle ». Après avoir bousculé le quotidien des agriculteurs dans « L’amour est dans le pré » sur M6, Karine Le Marchand a chamboulé les habitudes des politiques avec « Ambition intime ». La Nancéienne cultive désormais aussi sa différence aux « Grosses têtes » de Laurent Ruquier sur RTL.
Paul-Marie PERNET - 14 janv. 2017 à 16:14 | mis à jour le 25 mars 2019 à 14:10 - Temps de lecture :
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Photo M6
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L’interview de Karine Le Marchand en vidéo et en version intégrale

Elle signe une entrée très remarquée dans le classement des personnalités préférées des Français du Journal du Dimanche. Dans un tout récent sondage pour "TV Mag", l’animatrice se classe directement à la troisième place du top des meilleurs intervieweurs politiques, derrière Laurent Delahousse et Jean-Jacques Bourdin mais devant David Pujadas et Léa Salamé.
Karine Le Marchand, qui présente « L’Amour est dans le pré » depuis 2010, s’est confiée devant nos caméras. La Nancéienne, qui est d’abord fière d’avoir changé l’image des agriculteurs, a répondu à nos questions sur le plateau des Grosses Têtes de RTL, à Paris, juste avant les fêtes. Son enfance et son adolescence, l'importance de la musique dans sa vie mais aussi ses premiers pas dans les médias, à Paris : la femme et la maman qu'elle' est devenue Comment a-t-elle précisément rencontré Laurent Ruquier ? Quels sont ses projets, notamment avec Stéphane Plaza pour fêter les trente ans de M6 ? Toutes ses confidence sont à regarder dans notre document de 26 minutes.

Entretien : Paul-Marie PERNET. Réalisation et images : Jean-Emmanuel LAGES

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Photo M6
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C’est le 16 août 1968, à Nancy, que Karine Ginette Marie Thérèse Mfayokurera pousse son premier cri. Quels souvenirs gardez-vous de votre enfance ?
C’était une enfance à la fois très heureuse et travailleuse. J’étais en horaires aménagés au Conservatoire régional de Nancy dans une classe d’une petite quinzaine d’élèves, avec cours le matin et musique l’après-midi. On avait deux examens par an : on était seuls sur scène. La salle était plongée dans le noir. Si on se trompait, on était éliminés. C’était difficile mais cela nous a construits.

Vous étiez la chouchoute de votre grand-mère, originaire de Metz. Quelle enfant était la petite-fille de Pierre Geiger, maître-graveur du passage Bleu à Nancy et meilleur ouvrier de France ?
Un garçon manqué ! J’étais plutôt rigolote, joyeuse, un peu fofolle mais sérieuse, au fond, quand même. Il paraît que je suis restée la même.

Que retenez-vous de votre adolescence ?
Je ne me trouvais pas très séduisante. J’étais très heureuse et je ne posais pas trop de questions. J’aimais bien rire et bosser. Je n’étais pas la première de la classe, comme ma sœur, mais j’avais une bonne moyenne. Je n’étais pas du tout scientifique même si j’ai suivi la filière S, toujours pour faire comme Agnès. En fait, j’étais plutôt littéraire…

Photo Patrice Saucourt
Photo Patrice Saucourt

A dix-sept ans et demi, vous montez à Paris pour devenir chanteuse lyrique mais vous serez mannequin à l’agence Elite pendant une année…
J’avais envie de travailler, de vivre ma vie. J’étais amoureuse d’un garçon plus âgé que moi. J’avais une formation de chanteuse, j’ai commencé à RTL où je faisais des voix de publicité chantée et parlée.

Pendant plus de dix ans, vous allez faire plusieurs petits boulots : hôtesse au Parc des Princes, serveuse, vous avez même vendu l’encyclopédie Universalis en porte à porte. Imaginiez-vous à ce moment-là faire de la télévision ?
Pas du tout. Je n’ai jamais voulu faire de télévision. J’avais conscience que Paris était une jungle. Être née à Nancy m’a permis, je crois, de m’en protéger et de m’en sortir.

Extraits de l'entretien à lire dans Grand Est Magazine n°6, en vente dans les kiosques à partir 14 janvier et dans notre boutique en cliquant sur ce lien.