Canoë-kayak/Slalom Vosges : Arnaud, le cadet des frères Brogniart, est assuré d’aller aux Jeux de Tokyo

Alors que tant de sportifs se battent encore pour accrocher un billet pour le prochain rendez-vous olympique, le jeune frère de l'aventurier Stéphane Brogniart est certain d’être du voyage. Normal, depuis octobre, il est en charge des pagayeuses de l’équipe de France de slalom.
Yannick ANTOINE - 11 mai 2021 à 19:00 | mis à jour le 11 mai 2021 à 21:01 - Temps de lecture :
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L’ancien kayakiste de Golbey/Epinal/Saint-Nabord donnant ses conseils à Marie-Zélia Lafont, la semaine dernière à Ivrea, lors du championnat d’Europe.  Photo FFCK/Armelle COURTOIS
L’ancien kayakiste de Golbey/Epinal/Saint-Nabord donnant ses conseils à Marie-Zélia Lafont, la semaine dernière à Ivrea, lors du championnat d’Europe. Photo FFCK/Armelle COURTOIS

La semaine passée, Mathieu Biazizzo a étrenné avec plus ou moins de bonheur son nouveau statut de champion de France sur les joutes continentales, qui se sont déroulées à Ivrea. Mais il n’était pas le seul Vosgien à pied d’œuvre au sein de la délégation tricolore.

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Sur le bord du bassin piémontais, Arnaud Brogniart officiait à sec, en donnant ses consignes et en prenant des notes. Et cela alors que son frère aîné, Stéphane , achevait au même moment la première semaine de son défi Gallia 480 , un tour de France à vélo en 20 jours.

Après avoir été remplaçant pour les Jeux de Sydney, ce Spinalien de 42 ans est en effet entré à la Fédération, quand il a raccroché sa pagaie. Un temps chargé de sa communication, il est devenu entraîneur national au pôle France de Toulouse en 2014, avant d’intégrer celui de Vaires-sur-Marne cinq ans plus tard. Une montée à la capitale aux allures de progression dans la carrière, puisque le technicien s’est installé sur le site des Jeux de Paris.

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Depuis trois ans auprès de Marie-Zélia Lafont

Un événement que l’ancien kayakiste va contribuer à préparer : « L’année prochaine, je mettrai en place la stratégie pour les canoës pour la nouvelle olympiade. On sera deux-trois entraîneurs nationaux à les suivre et en kayak, il y aura deux autres collègues. »

Pourtant en Italie, il n’a pas exactement joué ce rôle : « Avec le Covid, on est à la fin du fonctionnement précédent et aussi au début de la nouvelle olympiade. À l’issue des sélections qui ont eu lieu en octobre, il a été décidé que je ferais l’ensemble de la saison 2021 avec l’équipe senior et davantage avec l’équipe olympique, parce que je suis l’entraîneur des deux filles, Marjorie Delassus et Marie-Zélia Lafont. »

Une dernière pagayeuse qui le ramène dans l’univers de la pagaie double : « Je suis encore avec Marie-Zélia, qui est une kayak, parce que je suis son entraîneur depuis trois ans. Du coup, on a fait ensemble les échéances, les sélections. C’est deux années où on est obligé de faire se chevaucher les deux systèmes. »

Un travail collaboratif

Et attention, ne lui parlez surtout pas de promotion : « Dès lors qu’on est entraîneur national, on est impliqué sur les équipes de France. Sur les premières années, j’étais plutôt avec les jeunes. Depuis 2018-2019, j’étais sur les deux collectifs, les jeunes et les seniors. Mais c’est le même investissement. J’ai l’impression que c’est plus une reconnaissance du travail fait et c’est d’abord une satisfaction, parce que ça continue d’avancer, tant pour les sportifs que je suis que pour moi. »

Des bateaux auxquels Arnaud Brogniart entend bien apporter toute son expérience : « Au quotidien, on est sur nos structures. Marie-Zélia est à Pau et Marjorie est à Vaires. On est sur un travail collaboratif avec différents entraîneurs et intervenants. On cherche l’émulation entre les sportifs. Mais on identifie des temps dans la saison, où on se retrouve pour avoir un suivi plus individualisé, pour enrichir la relation entraîneur-entraîné et travailler de manière plus spécifique. » Histoire de mener tout ce petit monde vers un podium dans les eaux tokyoïtes. Le Graal de tout entraîneur.