Poisson pané

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Le poisson pané est un mets recherché et apprécié de la culture contemporaine. L'absence de référence au poisson pané dans les écrits historiques s'explique naturellement, quand on connaît l'origine de ce poisson, qui n'est pas une espèce en tant que telle.

Étymologie

Le mot pané, ne vient pas de "pas né", c'est-à-dire mort-né, mais plutôt de "pas net" en raison de la structure irrégulière et sableuse de la panure. Quoiqu'une autre hypothèse voudrait qu'il vienne de "pas nez", on peut voir aisément en effet l'absence de tout appendice nasal sur le dit poisson.

Provenance de la panure

Tout poisson mue régulièrement, pour remettre sa peau[1] à neuf et parfois à dix comme c'est le cas pour celui qui nous intéresse. C'est à ce moment, lorsqu'il s'est débarrassé de son ancienne peau, qu'il se trouve sous la forme panée. Ce qu'on appelle communément panure n'est en réalité ni plus, ni moins qu'une sous-peau, apparente de dix à vingt-cinq minutes lors de chaque mue, selon l'espèce. Ce court laps de temps explique la difficulté de pêche du poisson pané. Au moyen-âge par exemple, il était quasiment impossible de s'en procurer. Actuellement, les techniques modernes de pêche nous permettent de pêcher le poisson lors de sa mue plus facilement.

On se demande par là même si le beignet de poisson n'est pas une mue "ratée" du poisson pané. Une sorte de mutation génétique observée chez certains spécimens... Le précurseur de cette théorie est le Professeur Findus agrégé-ès-congélateurs de la prestigieuse Université de Sakaï (Japon du Haut) qui fit avancer les recherches de façon notoire, ce qui était relativement aisé puisqu'aucun chercheur, avant lui, ne s'était penché sur la question de peur de glisser et de tomber à l'eau, le croyant carnivore dans un premier temps, malgré l'absence de bouche à l'oeil nu alors ne parlons pas de dents. Bravant tous les dangers, le Professeur Findus perça le mystère grâce à un scalpel et à son courage. A la suite de l'exploit, il fut accepté à Confrérie de ceux qui en ont.

Petite anecdote, le premier pêcheur de poisson pané fut le Capitaine Igloo qui, grâce à son expérience, comprit illico qu'il s'agissait d'un poisson et non d'un porte-monnaie sans fermeture.

Dans un souci économique et écologique, la peau est recyclée - en association avec le lait de mille-pattes - en produits de beauté et cosmétiques ou, à Aubusson, en éponges creuses. Ces derniers, au vu de la rareté des composants, sont extrêmement onéreux.

La forme rectangulaire

Et pour ceux qui se poseraient la question de la forme rectangulaire du poisson pané, il faut savoir que la forme habituelle du poisson est due à celle de sa peau sans laquelle il serait plus proche des gélatinidés. Cette peau qui contient également les yeux, la bouche et les naseaux-branchies ce qui explique sa découverte récente (le poisson en mue ne voit rien pendant une dizaine de minutes, ce qui en facilite la pêche au filet, mais empêche la pêche à la ligne, car le poisson ne voit pas l'appât). Le corps du poisson proprement dit est donc parfaitement rectangulaire à l'état sauvage, autant sur la partie ventrale que dorsale. Malgré ces incroyables spécificités pouvant paraître gênantes, le poisson pané a un atout de poids : son cerveau. Le cerveau dudit poisson occupe le tiers de sa partie postérieure, particularité qui lui a permis de résoudre, les doigts dans les branchies, le problème de la quadrature du cercle et ainsi de pouvoir faire des rectangles dans l'eau voire des virages à 90° celsius.

Non loin du Japon du Bas, le Professeur Findus a pu observer une sous-classe (évidemment snobée par le P.P.S.[2]) de forme parfaitement ronde, mais panée. La différence importante, outre cette morphologie, est qu'à la dissection, l'animal contient des résidus d'ail et de persil. Résidus ingérés très certainement aux abords des sorties de bouches d'égoûts dans le littoral. Il est à noter que sa chair est moins fine que celle du poisson rectangulaire et qu'il peut seulement faire des ronds dans l'eau contrairement à son cousin.

Cette forme est à l'origine de l'expression "jeter un pavé dans la mare", qui date du XVIe siècle. Un enfant, ayant pêché par hasard un poisson pané, décida de le rejeter, croyant par sa forme qu'il s'agissait d'un pavé. On s'imagine que ce fut certainement un moment difficile pour le poisson pané en mai 1968 alors !!!

Liens externes

Notes d'en bas de la page

  1. car la peau de mérou pète
  2. poisson pané de souche
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