Utilisateur:Ralgamaziel
Utilisateur Pas Trop Con
Ce singe a dÉpassé, par la constance et/ou la qualité de son travail, le stade de vilain petit canard. Ses droits se sont élevés comme des fusées. La question se pose donc : va-t-il pouvoir les rattraper et retrouver ses bananes sur la Lune ?
Kagg te félicite d'être rollback. Tu peux désormais réaliser ton rêve : Devenir dictateur, et imposer un modèle communiste à la dÉ.
Approche, mon brave... C'est cela, oui, plus près... Toujours plus près. De toute manière, rien ne saura plus te sauver, à présent...
Salutations, ô toi dont les pérégrinations désencyclopédiques t'ont lentement fourvoyées, jusqu'à te jeter dans ce réduit sombre et humide, lugubre repaire où se terre éternellement une de ces monstrueuses créatures des abysses dont Darwin lui-même eût tu l'existence, si la folie lui avait pris de la découvrir !
Mon simple nom : Ralgamaziel, suffira peut-être à te donner une idée de ton égarement. Une humeur visqueuse et gluante se dépose sur ton esprit à mesure qu'une image insoutenable s'y installe... Comme le ver flasque et brunâtre dardant sa langue hors d'une gangue de boue humide. Je suis là pour recouvrir le monde de mon mucus intellectuel, pour pénétrer l'universelle connaissance des miasmes de ma cervelle.
J'aime aussi faire de longues et sinueuses phrases, qui s'agitent et remuent le fond de la vase de l'absurdité tels les tentacules pompeux de la fatuité frivole, comme autrefois, quand dans ma chambre la lumière vespérale, dont la grande marée se jetait, finement arrêtée et découpée par les anciennes croisées de la fenêtre, comme l'étrave d'un voilier repousse, en l'enrichissant de toute une population de remous imprévus, rectiligne et nouvelle, de sa flèche la translucide étoffe marine, à la surface changeante et perpétuellement fragmentée en une mosaïque de bleus indépendants et faiblement liés ensemble par un plomb d'écume, froissée ainsi en milliers de plis aigus, innombrables et pincés, et cependant amicale et salée comme la coquille saint-jacques, qui est délicieuse avec un peu de citron, je vous donnerai la recette si vous voulez, embrumait toute la pièce de ses petites divisions en losange, niellées, dorées et frileuses, qui ôtaient aux murs et aux meubles qu'elles mouchetaient avec tant de douceur, avec un tel absentement, qu'elles me paraissaient, depuis la chaleur de mon lit, comme ces actrices dans leurs loges qui, avec la nonchalance de l'épuisement, ôtant leurs miracles et leurs falbalas, s'appuient un instant au dossier velouté de leur fauteuil, de petites portions alvéolaires qu'elles s'employaient aussitôt à embraser toujours plus profondément sous mon regard, entêtées, occupées sans trêve à cette morne et tenace occupation de dévoration oculaire qui me faisait désirer, encore une fois, que le soir ne finît jamais et que je restasse éternellement immobile, investi de la patience gloutonne et de l'harmonie sédentaire du corail, ce reptile carnivore qui, chaque année, rajoute à la coloration de son édifice la douceur calcique d'un nouvel étage purpurin, vivant, soyeux et minéral, à observer les meubles de ma chambre dans une transe magnétique et mellifère, et puis aussi que ma maman vînt m'embrasser et m'apporter comme chaque soir une collation frugale et spartiate de madeleines terrorisées, de biscuits fourrés au chocolat, de crèmes aux parfums entêtants, de gâteaux aux amandes glacés de sucre, de faisans rôtis à la broche, dégoulinants d'une tendresse grésillante grassement enclose dans la délicate dentelle de leur peau, de beignets livides imbibés d'huile fondue, de rôtis, de gratins, de salades, de fromages aux parfums aussi divers et aussi chantants qu'un orgue d'église, pour lesquels mon appétit atteignait des sommets physiques, afin qu'enfin j'atteignisse la taille de la chambre, puis de la ville dont je me voyais à l'avance percer les dérisoires murailles, puis immanquablement de l'Univers, que j'envisageai déjà de consumer jusqu'à la dernière particule élémentaire afin d'en tirer, éternellement et sans trêve, la substantifique perfusion morphinique du souvenir.
Il est trop tard pour toi, mon révéré lecteur ; trop tard pour le salut de ta raison. Aussi te prié-je de faire honneur à mes émanations. Qu'as-tu à perdre?
Les articles que j'ai aimés écrire
De l'épluchage des pommes de terre en milieu culinaire : Où l'on apprend la souffrance de ces malheureux artefacts nourriciers que trop souvent nous maltraitons.
Chronique d'une journée ordinaire : Ou les divagations d'un esprit fatigué.
Nosologie : Un article sans fondement mais haut en couleurs, et qui fait la lumière sur un des pans les plus obscurs de la science contemporaine.
Langouste : Non content d'être un sémiologue reconnu, sachez que je donne également dans la cuisine.
Les articles que j'aurais aimés ne pas écrire, ou alors en pas pareil, ou alors mieux
Dieu (réécriture avec Kagg90) : Un article réunissant de nombreux philosophes afin de trancher la question de l'existence de Dieu.
Désinformation:La prothèse sioniste : nouvelle cible de la droite radicale : tentative désespérée de concurrencer Pruster.
Désinformation:Le gouvernement Obama propose un amendement mineur à la constitution américaine