La Puisaye
La Puisaye est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir, en région Centre-Val de Loire.
La Puisaye | |||||
L'église Saint-Jean-Baptiste. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Eure-et-Loir | ||||
Arrondissement | Dreux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Forêts du Perche | ||||
Maire Mandat |
Philippe Debatisse 2020-2026 |
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Code postal | 28250 | ||||
Code commune | 28310 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
251 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 36′ 35″ nord, 0° 57′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 194 m Max. 252 m |
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Superficie | 20,5 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Lubin-des-Joncherets | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Géographie
Situation
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La Puisaye dans son arrondissement.
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Carte de la commune de La Puisaye.
Communes limitrophes
Hydrographie
La commune est traversée par la Meuvette, affluent en rive droite de l'Avre, sous-affluent du fleuve la Seine par l'Eure[1].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Puteosa villa en 1225[2].
Il s'agit apparemment d'un dérivé du substantif puits[2] (anciennement puis). Cependant la forme ancienne en -osa renvoie au suffixe -eux, comme dans Pouzioux (Vienne, Pouzeos XIVe siècle)[2]. En réalité, le suffixe doit être le suffixe collectif d'origine latine et gauloise -atum ou d'origine gauloise -acum comme dans Le Puiset-Doré (Maine-et-Loire, Puziatum, Puziacum 1052 - 1082), sauf qu'il est ici au féminin.
D'où le sens global d'« ensemble de puits », par extension « de marais », « de zones humides ». Son sens s’est ensuite étendu au « trou creusé pour atteindre une nappe d’eau souterraine ».
Histoire
Politique et administration
Liste des maires
Politique environnementale
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[4].
En 2021, la commune comptait 251 habitants[Note 1], en évolution de −13,75 % par rapport à 2015 (Eure-et-Loir : −0,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
Manifestations culturelles et festivités
Économie
- Pisciculture du Moulin de Rouge[7]
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Jean-Baptiste
XIème siècle : Une charte de 1086 indique que Isnar du Perche fait don de l'église de La Puisaye aux religieux de l'abbaye Saint-Père de Chartres. On trouve égalment trois documents confirmant cet assjetissement : un privilège accordé par l'évêque de Chartres Geoffroy, un second accordé par le pape Honorius, et une charte de l'évêque de Chartres Renault ; datant respectivement du 27 novembre 1126, du 8 mars 1127 et enfin de septembre 1215.
L'édifice originel serait donc antérieur à cette époque.
XV - XVIème siècles : Comme beaucoup d'édifices du Perche, d'importantes restaurations ont été entreprises entre le XVe siècle et le XVIe siècle. On agrandit alors l'église vers l'Est en construisant un chœur plus élevé que la nef. Cette extrémité se termine par une abside à trois pans rectilignes. Les baies romanes de la nef furent murées la porte latérale côté Sud et les baies en plein cintre soulignées par des pierres de grison.
XVIIIème siècle : Sous le choeur se trouvait un caveau dans lequel étaient inhumés les membres de la famille seigneuriale de La Puisaye. Suite aux événements révolutionnaires e 1793, une dizaine de cercueils en plomb furent extraits du caveau pour être convertis en munitions. A l'extérieur, une corniche en quart de rond couronne le tour de l'abside. On peut encore y distinguer les traces d'une litre funéraire.
XIXème siècle : Les grandes baies du chœur sont agrandies et des vestiges de pierres blanches taillées laissent supposer qu'un réseau et des meneaux furent supprimés.
En novembre 1854, le clocher originellement situé au centre de l'édifice étant en très mauvais état menace la structure de l'église. Le conseil municipal décide de le déplacer vers la façade Ouest, à l'appuie du pignon au-dessus du porche. La base du clocher est de base carrée mais la partie surplombant le toit est de forme octogonale et composée de briques. Elle est percée de lucarnes et de persiennes. Une flèche octogonale en ardoise couronne la tour du clocher.
On supprime également les poteaux soutenant l'ancien clocher devenus inutiles, on élargit les fenêtres et on reprend les lambris de la nef. La sacristie, très exiguë à l'origine, fut entièrement détruite suite à l'abaissement du sol de l'église. Elle est reconstruite côté Nord, à l'appuie du mur du chœur, grâce aux matériaux résultant des démolitions successives. Suite à tous ces changements, on dut alors renouveler l'ensemble du mobilier de l'église.
XXIème siècle : En 2000, on engage de gros travaux extérieurs : charpente, toiture et enduit extérieur.
Entre 2016 et 2018, les travaux intérieurs sont entrepris : traitement du salpêtre, réfection des enduits à la chaux intérieurs, remplacement des menuiseries telles que le plancher.
Elle renferme en particulier deux anciennes pierres tombales remarquables, classées monument historique en 1908 :
- La plus ancienne est celle d'Abraham du Hamel, seigneur d'Harou et de la Ridollière, écuyer sieur d'Haron, mort en 1623[8] ;
- La seconde concerne damoiselle Marie de Blondel, morte en 1625, dont la dalle est datée de 1631[9].
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Façades ouest et sud.
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Portail ouest.
Le château féodal
Il ne reste plus rien du château imposant qui se trouvait tout proche. Il fut définitivement détruit en 1793[réf. nécessaire].
Le château de la Fresnaye
Le château est photographié par Gustave-William Lemaire entre 1900 et 1920[10]
Les étangs
Trois grands étangs sont accessibles : l'étang de la Bénette, l'étang d'Haron et celui de Rouge avec ses activités de pêche et de pisciculture.
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Etang de Rouge, vue depuis la route devant le Moulin de Rouge
Personnalités liées à la commune
- Roger His, maire de la commune durant 31 ans, de 1989 à 2020.
Voir aussi
Articles connexes
- Région naturelle du Thymerais
- Site Natura 2000 - Arc forestier du Perche d'Eure-et-Loir
- Liste des sites Natura 2000 d'Eure-et-Loir
- Liste des cours d'eau d'Eure-et-Loir
- Ancien canton de Senonches
- Liste des communes d'Eure-et-Loir
- Communauté de communes des Forêts du Perche
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- La Puisaye sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Sandre, « Fiche cours d'eau - La Meuvette (H4240600) » (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 549b-550a
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Philippe Dubois, « La sécheresse et la canicule sont la cause de mortalité accrue des poissons dans les étangs d'Eure-et-Loir », sur https://www.lechorepublicain.fr, (consulté le ).
- « Dalle funéraire d'Abraham du Hamel », notice no PM28000504, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Dalle funéraire de Marie de Blondel », notice no PM28000503, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Gustave-William Lemaire, « La Puisaye », sur Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (consulté le ).