Michel Onfray
Michel Onfray, né le à Argentan (Orne), est un philosophe, essayiste et polémiste français. Il est l'auteur de plus de 115 ouvrages dont certains ont connu un grand succès, y compris dans les pays non francophones où il est traduit en 28 langues.
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Philosophe, essayiste, polémiste |
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À la suite de l'accession de Jean-Marie Le Pen (Front national) au second tour de l'élection présidentielle française de 2002, il quitte sa carrière d'enseignant pour créer l'université populaire de Caen où il délivre pendant treize ans le cours « contre-histoire de la philosophie » qui est retransmis sur la station de radio France Culture.
Il intervient régulièrement à la radio et à la télévision sur des sujets politiques et sociaux. Ses prises de position suscitent de nombreuses controverses.
Alors qu'il se définit depuis ses débuts comme libertaire et proudhonien, certains observateurs estiment qu'à partir des années 2010 il « se droitise » et est de plus en plus apprécié des milieux d'extrême droite.
Biographie
Enfance
Naissance
Michel Onfray naît le à Argentan (Orne)[1] de Gaston Onfray, ouvrier agricole[2], et d'Hélène, femme de ménage abandonnée bébé puis placée à l'Assistance publique[3],[4]. Il a un frère cadet, Alain[5], et vit avec sa famille à Chambois, dans le département de l'Orne en Normandie.
Orphelinat et premiers écrits
En 1969, à l'âge de 10 ans, Michel Onfray est envoyé par ses parents à l'orphelinat de Giel (Orne), établissement catholique tenu par des prêtres salésiens. Il y reste jusqu'à l'âge de 14 ans (en 1973).
Cette période est racontée en détail dans la préface de La Puissance d'exister : Manifeste hédoniste (Grasset, 2006)[6] où il décrit l'orphelinat comme « une usine à soi seul, une machine cannibale, un cloaque anthropophage […] [une] prison [qui] n'a pas de murs, de frontières claires, de signe visible d'un dehors ou d'un dedans[7] » et où les « conditions de vie [sont] très difficiles aux milieux de prêtres […] autoritaires, brutaux et dont certains [sont] pédophiles[Moa 1] ». Il perçoit ces derniers comme « violemment anti-intellectuels[8] ». Il dit : « dans l'esprit salésien, on aime pas l'intelligence, on se méfie des livres, on craint le savoir. L'intello […] voilà l'ennemi[9]. » Dans la préface du Crépuscule d'une idole : L'Affabulation freudienne (Grasset, 2010), il écrit : « Je fus l'habitant de cette fournaise vicieuse[10] ».
Michel Onfray « affirme que cette expérience « infernale » durant ces quatre années passées dans cet « orphelinat » est à l’origine de son athéisme et de son aversion pour l’autorité. Elle fournit dit-il les clés de tous ses livres[6] ».
Durant ce séjour, à l'âge de 11 ans (en 1970), il rédige ses premiers textes et les compile dans un cahier nommé « Carnet jaune ». Celui-ci est présenté dans le premier chapitre du Cahier de l'Herne consacré à Michel Onfray[Moa 2] et dirigé par le philosophe Henri de Monvallier qui affirme que « [la] valeur documentaire [de cet écrit] peut-être articulé à une autre dimension, fondamentale pour Onfray : celle de la biographie et de la généalogie[Moa 1] ».
Formation
De 1979 à 1982, entre 20 et 23 ans, Michel Onfray effectue un stage de journalisme au sein de la rédaction d'Ouest-France à Argentan[11] afin de financer des études de philosophie qu'il poursuit à la Sorbonne. Il y est élève de Lucien Jerphagnon, d'Alexis Philonenko puis de Claude Bruaire et de Pierre Boutang. Il y obtient un DEA[réf. nécessaire].
En 1986, à l'âge de 27 ans, il soutient une thèse de doctorat au centre de philosophie politique et juridique de l'université de Caen sous la direction de Simone Goyard-Fabre intitulée « Les implications éthiques et politiques des pensées négatives de Schopenhauer à Spengler (1818-1918) »[Note 1][source secondaire nécessaire].
Enseignement et début de carrière d'auteur
Professeur de philosophie en lycée
Michel Onfray enseigne la philosophie au lycée technologique privé catholique Sainte-Ursule de Caen[Chev 1] pendant 19 ans, de 1983 à 2002. À la fin de cette période, il ne supporte plus l'autorité de l'institution qui l'emploie et déclare : « J'adore mes élèves mais j’en avais marre de la police de l’Éducation nationale[12] » et se lasse de répéter les mêmes cours. Dans le même temps, il critique l'enseignement de la philosophie tel qu’il est dispensé par l'institution. Il préfèrerait que le but soit d'apprendre à philosopher plutôt que de se limiter à transmettre une histoire officielle de la philosophie. Il juge l'enseignement dispensé trop conforme à l'ordre social. Cette vision pessimiste est contestée par de nombreux enseignants en exercice dans le secondaire[3][réf. nécessaire].
Premières publications
En 1988, Michel Onfray envoie son premier manuscrit, « une étude très fouillée consacrée à la figure oubliée du philosophe nietzschéen Georges Palante, à un petit éditeur d’Ille-et-Vilaine », Folle Avoine[Chev 2], qui le publie l'année suivante sous le titre Physiologie de Georges Palante : Pour un nietzschéisme de gauche.
La rééducation qu'il effectue après l'infarctus qu'il fait fait à l'âge de 28 ans, en 1987, est à l'origine de son deuxième ouvrage[13], Le Ventre des philosophes : Critique de la raison diététique, initialement intitulé Diogène cannibale, publié en 1989 chez Grasset par l'intermédiaire de Jean-Paul Enthoven.
En 1991, Onfray intègre le comité de rédaction de La Règle du jeu, revue que vient de créer Bernard-Henri Lévy et dans laquelle il publiera six articles. Il quitte celle-ci en 1998, alors qu'elle change de formule. Il affirme plus tard n'être « allé que deux fois » au comité de rédaction et ne pas s'y être senti « du tout à [sa] place ». Plus globalement, il estime s'être « fait instrumentaliser par Grasset » et avoir été traité « comme un fantassin de l'équipe BHL », avouant ne pas être fier de cet épisode[Chev 3].
Première apparition télévisée
En 1995, Michel Onfray participe, pour la première fois, à une émission de télévision en tant qu'auteur. Il est, en effet, invité à Bouillon de culture[14],[15] pour présenter son essai La Raison gourmande : Philosophie du goût (Grasset, 2015).
Première responsabilité éditoriale
De 1998 à 2000, il dirige la collection « La Grande Raison » (expression empruntée à Friedrich Nietzsche, extraite d'Ainsi parlait Zarathoustra : Un livre pour tous et pour personne) de la paire d'éditeurs Grasset et Mollat[Note 2]. Leur objectif est d'« être sur le terrain de l'édition française à l'origine de la traduction des jeunes auteurs majeurs vivants de la philosophie européenne contemporaine ».
Période Université populaire de Caen
Universités populaires à Caen et Argentan (2002-2018)
En 2002, Michel Onfray a déjà écrit une vingtaine d'ouvrages traduits dans douze langues. « Ses droits d’auteur conséquents et la mensualité que lui verse Grasset suffisant à ses besoins[Chev 1] », il démissionne[12] de l'Éducation nationale pour créer une université populaire. Il en écrit le manifeste, publié par son éditeur en 2004 sous le titre La Communauté philosophique : Manifeste pour l'Université populaire[16] et l'implante à Caen, dans sa région d'origine, où il organise chaque année le séminaire de philosophie hédoniste, qui constitue le corps de son projet de contre-histoire de la philosophie[réf. nécessaire].
Il présente son initiative en se référant aux universités populaires du XIXe siècle, où des intellectuels proposaient des cours gratuits aux prolétaires[Chev 1],[12]. Il précise vouloir actualiser l'objectif ainsi : « démocratiser la culture au travers d’un accès gratuit au savoir, mais une culture vécue comme un auxiliaire de la construction de soi et non pas comme un énième signe de reconnaissance sociale[12]. »
Michel Onfray est également motivé par l'accession au second tour des élections présidentielles françaises de 2002 de Jean-Marie Le Pen, candidat du Front national (Rassemblement national depuis juin 2018) dont il combat les idées[17],[18],[19],[20]. Il cite Auguste Blanqui qui, selon lui, s'inquiétait en son temps de la pertinence du principe du suffrage universel pour un peuple illettré. Il fait le parallèle avec la situation présente d'une population qu'il juge entretenue « dans l’obscurantisme par le système économique libéral présenté comme l’horizon indépassable par la droite et la gauche de gouvernement[Chev 1] ».
À l'origine, l'université compte un « noyau dur » de cinq fondateurs : Michel Onfray, Séverine Auffret, philosophe et féministe, Gilles Geneviève, ancien instituteur, Gérard Poulouin, agrégé de lettres modernes et enseignant et Raphaël Enthoven, philosophe. Ce dernier est évincé après quelques années à la suite d'une « brouille philosophique » entre lui et Onfray[21].
L'accès à l'université est libre ; les professeurs sont bénévoles ; il n'y a pas d'examens, pas de présence obligatoire, pas de diplômes. Elle est organisée par l'association loi de 1901 Diogène & Co, qui n'a aucun adhérent. Son bureau est constitué de Micheline Hervieu, ancienne libraire d'Argentan, et de François Doubin, ancien ministre radical de gauche de François Mitterrand et ancien maire d'Argentan. Son budget est d'environ 80 000 euros par an, provenant uniquement de subventions publiques jusqu'au début des années 2010. Le Conseil régional de Basse-Normandie ayant demandé à l'association de disposer de ressources propres, celle-ci a développé les ventes de produits dérivés. Dans un article de la Revue du crieur publié en 2015[Chev 1], le journaliste Nicolas Chevassus-Au-Louis indique que cette instance « ne joue aucun rôle dans le fonctionnement de l'association. De fait, seul Michel Onfray et ce qu’il appelle « sa garde rapprochée » formée de vieux amis normands, dirigent l'université populaire de Caen (en particulier dans le choix, par cooptation, des nouveaux enseignants), hors de toute procédure formalisée. »
Dès la première année, elle accueille 10 000 personnes. Selon Nicolas Chevassus-au-Louis, grâce au succès de son université populaire, Michel Onfray acquiert une « aura de philosophe du peuple ». Il augmente aussi sensiblement ses passages dans les émissions de radio et télévision, passant d'une vingtaine d'apparitions par an au mieux avant 2002, à une apparition minimum par semaine ensuite.
Michel Onfray lance également, en 2006, l'université populaire du goût à Argentan, avec pour objectif initial de proposer une éducation à la gastronomie. Après 2012 et un conflit entre celui-ci et certains de ses collaborateurs, Nicolas Chevassus-au-Louis estime qu'« [elle] se transforme en une succession d’événements-spectacles, bien éloignés de l'esprit originel[Chev 1] ». Elle est délocalisée, en 2013, à Chambois, village natal du philosophe.
En septembre 2018, après avoir appris que France Culture, sous la direction de Sandrine Treiner, cessait la diffusion de ses conférences, Michel Onfray annonce la fin de sa participation à l'université populaire de Caen. Il dénonce, sur sa web TV, des pressions politiques du pouvoir en place et une atteinte à liberté de conscience, de pensée et d'expression. En retour, la direction de la station explique que sa décision est uniquement motivée par le respect des standards de la chaîne et le pluralisme des intervenants et que France Culture est libre de tout pouvoir[22].
La Philosophie féroce (2004)
L'essai La Philosophie féroce : Exercices anarchistes est publié en 2004 chez Galilée[Note 3]. Il est constitué de la suite des vingt-cinq chroniques rédigées pour le journal Corsica entre 2001 et 2003 et constitue le premier volume d'une trilogie où Michel Onfray « pense l'actualité, en anarchiste, hors des éléments de langage des médias [et] hors des catégories d'analyse habituelles[Mob 1] ».
Traité d'athéologie (2005)
L'essai Traité d'athéologie : Physique de la métaphysique est publié aux éditions Grasset en janvier 2005. Sa sortie fait l'objet de nombreuses critiques[23],[24],[Note 4],[25],[26]. Plusieurs auteurs répondent à Michel Onfray par écrit à ce qu'ils considèrent être des attaques contre la foi chrétienne et les croyances en général[Note 5].
En mars 2005, dans une recension de cet essai publié sur son blog Périphéries[23],[24], Mona Chollet salue un auteur « sincèrement remonté contre tous les dogmes religieux » mais regrette notamment qu'il estime que l’islam est « fondamentalement incompatible avec les sociétés issues des Lumières » et qu'il écrive que « le musulman n’est pas fraternel ».
La philosophe et théologienne Irène Fernandez fait paraître, en septembre 2005, un ouvrage critique intitulé Dieu avec esprit : Réponse à Michel Onfray[27][précision nécessaire].
L'écrivain Matthieu Baumier, dans son essai L'Anti-traité d'athéologie, paru en octobre 2005 s'attache à « démonter le système Onfray », qui relève plus du « sophisme que de la philosophie »[réf. nécessaire].
Dans un article du Monde des Livres, publié en décembre 2005, les journalistes Patrick Kéchichian et Henri Tincq affirment qu'« au-delà du violent et injuste argumentaire d[e Michel] Onfray à l'encontre des trois monothéismes, avec une prime de brutalité pour les chrétiens, ce livre a le mérite de montrer les limites intellectuelles d'un exercice classique : l'attaque antireligieuse[25] ».
Dans un article de L'Express daté de février 2006, le journaliste François Busnel indique que « [Le] Traité d'athéologie a ulcéré les tenants des cultes monothéistes - qui, d'ailleurs, n'ont toujours pas répondu autrement que par l'insulte ou l'idéologie : lire, si l'on y tient, sur ce sujet les deux très décevants ouvrages de Matthieu Baumier, L'Antitraité d'athéologie […], et d'Irène Fernandez, Dieu avec esprit[26]. »
Enfin, l'historien René Rémond publie en 2007 un ouvrage intitulé Le nouvel anti-christianisme dans lequel il analyse de façon critique la pensée de Michel Onfray et se fait le défenseur du christianisme[Note 4].
Polémique « prêtre honoraire du Mouvement raëlien » (2006)
Le , Michel Onfray se voit contre son gré attribuer le titre de prêtre honoraire du Mouvement raëlien par Raël qui justifie le titre : « la vision philosophique de Michel Onfray telle que décrite dans ses nombreux ouvrages et ses exposés, est très proche de celle enseignée par le Prophète Raël. Prônant hédonisme, sensualité, mieux-vivre, révolte contre dogmatisme, conformisme et tout conservatisme, il affiche en outre un athéisme sans concession et dénonce les méfaits de tous les monothéismes ». La presse s'empare de l'affaire[28], ce qui conduit Michel Onfray à publier un droit de réponse virulent le [29].
Pourtant, l'éditorialiste Pierre Cormary voit dans cette anecdote bien plus qu'un signe : « Le corps faustien vraiment réalisé par la science, Homais [le pharmacien athée et scientiste de Madame Bovary] en avait rêvé, Raël l’a fait. Ils ne pouvaient que se tomber dans les bras et se congratuler mutuellement ! […] L’athée faustien était récupéré par des athées prométhéens encore plus conséquents que lui […]. Au prétexte que l’on [vide] le ciel de Dieu, on [remplit] celui-là et on [remplace] celui-ci par des extraterrestres »[30].
Participation à Siné hebdo (2008-2010)
En 2008, en compagnie de Guy Bedos, Siné et son épouse, Michel Onfray participe à la souscription de lancement de l'hebdomadaire satirique Siné Hebdo[31]. Il y tient une chronique jusqu'en 2010.
La Religion du poignard (2009)
L'essai La Religion du poignard : Éloge de Charlotte Corday est publié en 2009 chez Galilée[32]. L'historien Guillaume Mazeau publie une tribune sur le site Internet du journal Le Monde et reproche à Michel Onfray d'avoir écrit un « brûlot truffé d'erreurs grossières » « historiquement médiocre et politiquement scandaleu[x] » et que cette « désinvolture vis-à-vis des sources réduit cet essai à ce qu'il est : une mauvaise paraphrase de la droite cléricale et monarchiste du XIXe siècle »[33].
Le Crépuscule d'une idole (2010)
L'essai Le Crépuscule d'une idole : L'Affabulation freudienne est publié aux éditions Grasset en janvier 2010. Sa sortie fait l'objet de nombreuses critiques[34],[35]. Plusieurs auteurs répondent à Michel Onfray par écrit à ce qu'ils considèrent être des attaques contre Sigmund Freud et la psychanalyse[Note 6].
L'historienne et psychanalyste Élisabeth Roudinesco affirme, dans un article réfutant l'ouvrage intitulé « Pourquoi tant de haine ? »[36], que « [Michel] Onfray réhabilite un discours d’extrême droite[37] ». Elle y dénonce également les erreurs historiques et les approximations que le livre contiendrait. Onfray voit dans cette réponse un « chapelet d'insanités » où se croisent la mauvaise foi et la morgue parisianiste, le goût de la caricature et les réflexes staliniens[34]. Mikkel Borch-Jacobsen, auteur du Dossier Freud : Enquête sur l'histoire de la psychanalyse[38], considère quelques semaines plus tard, que « le véritable crime de Michel Onfray est d'avoir suggéré, lui un homme de gauche, que Freud n'en était pas un. Cela est proprement intolérable pour une génération intellectuelle habituée à considérer Freud comme un penseur progressiste, et c'est ce qui vaut à Onfray d'être dépeint, contre toute vraisemblance, comme un suppôt de l'extrême droite »[35].
Direction de collection chez Autrement (à partir de 2012)
Depuis 2012, il dirige, aux éditions Autrement, la collection « Université populaire et Cie »[Note 7], qui compte dix-sept titres en 2021. Il signe ainsi les préfaces et postfaces des publications.
L'Ordre libertaire (2012)
Michel Onfray publie L'Ordre libertaire : La Vie philosophique d'Albert Camus en janvier 2012 chez Flammarion. Le mois suivant, dans les colonnes du Monde libertaire, Lou Marin, historien libertaire spécialiste d'Albert Camus, répond au critiques émises dans l'ouvrage à l'encontre de l'historiographie libertaire et écrit : « Michel Onfray affirme que la « question politique chez Camus avait été peu traitée, et, quand elle l’avait été, mal traitée » (p. 379-380), en visant de la sorte les recherches des anarchistes militants. Il ajoute : « Leur argumentation reste en surface » ! […] Nietzschéen et hédoniste à l’excès, Onfray veut donner l’impression qu’il a tout découvert[39]. »
Retrait de l'exposition consacrée à Albert Camus (août 2012)
En août 2012, Michel Onfray est pressenti pour le commissariat d'une exposition consacrée à Albert Camus qui doit se tenir à Aix-en-Provence en 2013 pour le centième anniversaire de la naissance de l'écrivain. L'historien Benjamin Stora, initialement choisi pour ce poste, a été écarté par le conseil d'administration de l'association Marseille Provence 2013[40]. Apprenant cette mise à l'écart, la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, annonce qu'elle retire le soutien du ministère à l'exposition[41],[42]. Dénonçant – entre autres – « la niaiserie d'une ministre confondant usage public des crédits et punition idéologique », Michel Onfray annonce qu'il se retire de ce projet qu'il qualifie de « pétaudière »[43].
Affaire de la « théorie du genre à l'école » (septembre 2014)
La journaliste Sandrine Chesnel, dans un article de L'Express[44] du , se montre très critique au sujet des déclarations faites par Michel Onfray sur « la théorie du genre à l'école » le matin même sur France Inter. Rapportant les propos du philosophe – « L'école républicaine m'a appris à lire, écrire compter, et à penser. Ce n'est plus le cas aujourd'hui […] avec une école qui a décidé que c'était réactionnaire d'apprendre à lire, écrire, compter, etc. Aujourd'hui à l'école, on apprend le tri des déchets ou la théorie du genre, et la programmation informatique. » – elle exprime son désaccord en affirmant qu'il se « lance dans une critique violente l'école » en « [ayant] passé un peu trop de temps ces dernières semaines sur les sites les plus réactionnaires, comme celui des Journées de retrait de l'école ».
Pour le journaliste Xavier Martinet, de France Culture, cette critique, « identique à celle lancée fin 2013 par des sites ultra-catholiques, est cependant contestée[45]. »
La philosophe Paul Beatriz Preciado lui répond :« Son récit est truffé d'erreurs et de contresens. Plus grave si l'on songe à l'agressivité de ses propos contre Butler, il semble qu'il n'ait jamais lu la philosophe américaine[46]. »
Quelques mois plus tard, Michel Onfray critiquera, dans une chronique mensuelle, parue en décembre 2014 dans Le Point[47], consacrée à l'essai, dont il signe la préface, de la la philosophe Bérénice Levet, La théorie du genre ou le monde rêvé des anges : L'Identité sexuée comme malédiction (Grasset, 2014), la « fumeuse théorie du genre popularisée […] par la philosophe Judith Butler qui ne cache pas l’inscription de sa pensée dans la lignée déconstructiviste ». Il précise que « la théorie du genre existe, Bérénice Levet l'a rencontrée […] certains prétendent qu'elle n'existe pas. Le réel n'a pas eu lieu, circulez, il n'y a rien à penser. » et « la droite de Sarkozy et Chatel y souscrivait autant que la gauche de Hollande, Peillon, et Vallaud-Belkacem ; elle se trouve dans les programmes des lycées, dans les enseignements de sciences de la vie et de la terre, dans les médias dominants, dans les déclarations des hommes politiques - ou des femmes -, Bérénice Levet épingle même la contamination de Marine Le Pen. Les preuves sont ici fournie[s] »[source secondaire nécessaire].
Diogène Le Cynique (octobre 2014)
En octobre 2014, les éditions Autrement publient un essai d'Adeline Baldacchino, Diogène Le Cynique : Fragments inédits[48], dans la collection « Université populaire & Cie » dirigée par Michel Onfray. Ce dernier en signe également la préface. L'écrivain Pierre Jourde qualifie alors Onfray et Baldacchino d’« escrocs intellectuels »[réf. nécessaire] pour avoir présenté comme inédits des fragments de Diogène de Sinope déjà publiés auparavant[49]. Baldacchino répond dans un billet de blog[50] sur le même média : « Bref, […] votre chronique qui ne sert qu’à sonner l’hallali sur celui qu’il est désormais de bon ton d’accabler, à gauche comme à droite, plutôt que de regarder de près ce qu’il fait, qui est aussi ce qu’il dit : mettre à disposition de tous ce que l’université, parfois, ne sait plus garder que pour elle. Si c’est ça l’escroquerie, alors vive les escrocs ! »
Cosmos (mars 2015)
L'essai Cosmos : Une ontologie matérialiste est publié aux éditions Flammarion en mars 2015.
Dans un article du Monde diplomatique de juillet de la même année[51], l'écrivaine et journaliste Évelyne Pieiller estime que « l'athée farouche qu[e Michel Onfray] fut est désormais tout imprégné d'une spiritualité aussi vague que confuse ; le rationaliste qu'il se veut chante la louange de l'instinct silencieux ; le libertaire qu'il se proclame est devenu le héraut du respect des traditions ». Elle indique qu'avec le vitalisme mis en avant dans l'essai,
« [Michel onfray] rejoint étonnamment une certaine pensée de l'ordre, un ordre immuable, premier, seul porteur de vérité, auquel il convient de se soumettre. Exaltation de l'instinct et de l'inconscient collectif au détriment de la raison, prééminence accordée à l'animalité de l'homme, dégoût de la « civilisation », glorification de la puissance de la vie, hantise de la décadence, aspiration à retrouver un âge d'or par le retour à la tradition : autant de notions qui font écho, parfois très précisément, à une sensibilité largement déployée jadis chez Maurice Barrès, Ludwig Klages ou Oswald Spengler. »
Réactions aux attentats du 13 novembre 2015 en France
Dans une vidéo de propagande publiée le , l'organisation État islamique, qui revendique les attentats du 13 novembre de la même année, reprend des extraits d'entretiens télévisés de Michel Onfray[52] dont un où celui-ci appelle « à cesser de bombarder les populations musulmanes sur la totalité de la planète ». Alain Jean-Robert, journaliste de l'AFP, ajoute que les propos tenus par le philosophe, sur son compte Twitter d'alors, après les attentats, sont également repris dans la vidéo de propagande de Daech[53]. Il dit en outre qu'ayant déclaré que « droite et gauche qui ont internationalement semé la guerre contre l'islam politique récoltent nationalement la guerre de l'islam politique », Michel Onfray plaide que « le travail du philosophe est de mettre en perspective ce qui est avec les conditions qui ont rendu possible ce qui advient » et ajoute que : « Ce qui a eu lieu le 13 novembre est certes un acte de guerre, mais il répond à d'autres actes de guerre dont le moment initial est la décision de détruire l'Irak de Saddam Hussein par le clan Bush et ses alliés il y a un quart de siècle. »
Michel Onfray est alors « accusé par ses détracteurs de jouer les idiots utiles de l'organisation terroriste[54] ». L'historien et journaliste Benoît Rayski l'accuse ainsi de trouver des excuses à Daech et de « crache[r] sur les morts de Paris » tandis que le philosophe Raphaël Enthoven déclare qu'il fait de l'organisation État islamique la « victime de ses victimes »[53]. Le directeur de la publication de Libération, Laurent Joffrin, dans une tribune du journal[55], répond quant à lui à l'entretien que le philosophe a donné au Point ainsi : « Non, Michel Onfray, le monde musulman n’est pas Daech ! »[source secondaire nécessaire].
Michel Onfray rétorque dans Le Point : « La question des interprétations ce n'est pas mon problème. […] On est toujours instrumentalisé par tout le monde. » Réaffirmant sa position, il explique sur la chaîne de télévision LCI[réf. nécessaire] qu'il n’accorde aucun crédit aux articles et commentaires le diffamant car il serait la victime régulière depuis cinq ans d'attaques le faisant tour à tour passer pour un pédophile refoulé, un antisémite, un islamophobe, un suppôt de Marine Le Pen ou un soutien de Daech. Pour lui, tout cela devient n’importe quoi et il ajoute ne pas désirer « commenter les commentaires[54] »[source secondaire nécessaire].
Quelques jours plus tard, Michel Onfray ferme son compte Twitter, déclarant en avoir assez que ses tweets soient plus importants que ses livres[54][source secondaire nécessaire]. Dans le même temps, il repousse de quelques mois la publication en France de son essai Penser l'islam (Grasset, 2016)[56].
Pour le journaliste David Thomson, il est logique que Michel Onfray soit ainsi devenu la « coqueluche » de l'État islamique et de ses militants, dans la mesure où, depuis 2013, il reprenait mot pour mot leur discours[57].
Le Miroir aux alouettes (mars 2016)
L'essai Le Miroir aux alouettes : Principes d'athéisme social est publié en 2016 chez Plon.
À cette occasion, Christophe Barbier et Marion Piasecki de L'Express[58] estiment que « Michel Onfray découpe la gauche en trois : la gauche des barbelés, à laquelle il affecte son ex-ami Jean-Luc Mélenchon et tous les braillards grimpés aux barricades de carton-pâte de l'introuvable révolution ; la gauche libérale, pratiquée par Manuel Valls ; la gauche libertaire, où il s'inscrit au côté d'Albert Camus » et que cette dernière n'ayant « ni parti ni programme », « vit dans le songe proudhonien d'un peuple qui ne serait plus dépouillé de son pouvoir par les gouvernants, dans le rêve boétien où « être résolu de ne plus servir » suffit à se libérer, dans le fantasme nietzschéen où l'on parvient à « danser dans les chaînes » ». Ils écrivent que « la pensée d'Onfray se résume à […] [un] hommage énamouré à ce socialiste non marxiste embarqué dans tous les naufrages ouvriéristes du XIXe siècle, de Juillet 1830 à la Commune de Paris en passant par la [Deuxième] République, en 1848 ».
La Force du sexe faible (mai 2016)
Michel Onfray publie en juillet 2015 dans Le Point, une série d'articles[Note 8] sur des femmes de la Révolution française, républicaines et girondines, « baignées des Lumières, vaillantes dans leur combat pour la liberté », « opposées à l'oppressant pouvoir des Jacobins », et « oubliées de l'Histoire »[59]. Ces portraits d'Olympe de Gouges, de Manon Roland, d'Anne-Josèphe Théroigne de Méricourt, de Germaine de Staël et de Charlotte Corday, seront utilisés pour l'essai La Force du sexe faible : Contre-histoire de la Révolution française (Autrement, mai 2016).
Jean-Luc Mélenchon, alors co-président du Parti de gauche et « fier d'être jacobin [60] », répond à cette série et écrit : « Après avoir voté Besancenot en 2007, en 2012 il avait pourtant déjà accepté de faire le tireur dans le dos pour L'Obs. Il appelait à voter blanc, ne pouvant voter ni Hollande ni Sarkozy, et surtout pas pour le Front de gauche, à cause de Robespierre […] déjà [61]! »
En 2018, invité à présenter son essai Robespierre : L'homme qui nous divise le plus (Gallimard, octobre 2018) dans les colonnes de L'Express[62], le philosophe Marcel Gauchet explique que « l'image [de Robespierre] est tellement floue qu'on peut tout projeter sur elle. Dans le cas de Mélenchon et d'Onfray, on voit bien quelles peuvent être ces projections. Pour le leader de La France Insoumise, il y a une projection vertueuse […] et, pour le girondin Onfray, la projection du jacobin paranoïaque et homicide. L'un le verra comme un personnage sanguinaire, l'autre comme un ami des hommes et du peuple ».
Création du site Internet/web TV michelonfray.com (septembre 2016)
En , Michel Onfray lance une plateforme Internet dédiée à son travail, michelonfray.com, laquelle se veut une réponse aux médias qui l'accusent de se rapprocher de l'extrême droite[63] et doit servir à « organiser la visibilité de l'université populaire de Caen (UPC) »[64]. Celle-ci diffuse des chroniques, des billets d'humeur ainsi que des vidéos, des cours et une section archives « destinée à « regrouper l'ensemble des prises de parole [du philosophe] » dans les médias ». Michel Onfray précise : « C'est pas un truc à ma gloire comme il a été déjà dit », c'est pour échapper « au culte de la petite phrase, du sniper prêt à tout pour créer le buzz »[64].
En juin 2017, dans Les Inrocks, le journaliste Christophe Conte décrit la plateforme comme « une chaine à [la] gloire (genre « Normal sup fait des vidéos, Aristote 2.0) » d'Onfray »[65].
Décadence (février 2017)
L'essai Décadence : Vie et mort du judéo-christianisme est publié en février 2017 aux éditions Flammarion. Michel Onfray y annonce la fin de la « civilisation judéo-chrétienne »[réf. nécessaire].
Le sociologue Jean-François Dortier critique l'ouvrage en affirmant que la démonstration de Michel Onfray reposerait sur l'amalgame entre christianisme et chrétienté d'une part, et entre occident et christianisme d'autre part[66].
La même année, parait l'essai Monsieur Onfray au pays des mythes de Jean-Marie Salamito, spécialiste de l'histoire du christianisme antique. Celui-ci répond point par point aux arguments de Michel Onfray. Il lui reproche essentiellement un manque de rigueur intellectuelle et une méconnaissance élémentaire des sources[67],[68],[69],[70].
Le philosophe Yvon Quiniou critique l'ouvrage dans un billet de blog[71] du journal en ligne Mediapart où il écrit que : « diffuser […] un pessimisme généralisé qui confond les domaines, c’est non seulement être dans l’erreur théorique ou philosophique : c’est désespérer un peu plus une humanité à qui il faut, au contraire, redonner la conviction intellectuelle qu’aucune « décadence » n’est fatale, que ce terme ne convient pas de toute façon, et réinsuffler l’espoir raisonné que ce qui va venir peut améliorer fondamentalement ce qui a été, si on le veut et si on comprend correctement la réalité ».
Élections présidentielles d'avril-mai 2017
Après le élections présidentielles de 2017, à l'occasion de la sortie de l'ouvrage Décoloniser les provinces : Contribution aux présidentielles (l'Observatoire, 2017), Michel Onfray, invité à l'émission Les Grandes Gueules sur RMC[72], critique les candidats de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon et de La République en marche, Emmanuel Macron et déclare qu'ils « ont très bien communiqué pour la présidentielle […]. Ils ont eu de bonnes équipes qui sont allées voir ce que pensent les gens pour les séduire. » Il exprime des reproches spécifiques à Jean-Luc Mélenchon et pense qu'il est « un joueur de flûte », qu'il « n'est pas insoumis du tout », que « son discours sur l'Europe […] [est] une affaire de marketing », qu'il voulait en sortir et « au fur et à mesure qu’il s’approchait du but, il n’était plus complètement pour ça », qu'« [il] n’a pas parlé de gauche, il était dans un propos très gaullien et a effacé tout ce qui était référence à Robespierre ».
Michel Onfray déclare dans un entretien accordé à La Tribune de Genève au journaliste Xavier Alonso[73] que « Mélenchon a voté oui à Maastricht […] le péché originel de la gauche » et qu'il « fallait avoir peu le sens de l’Histoire pour commettre alors une pareille bévue », qu'il ne peut pas accorder sa confiance à « quelqu’un qui accordait son estime en son temps au président iranien Ahmadinejad qui n’avait pas caché son désir de rayer Israël de la carte, ou qui affirme que Fidel Castro était formidable… ».
Critiques du mouvement écologiste et de Greta Thunberg (2019)
Le , Michel Onfray publie un article[74] et un tweet sur la militante pour le climat Greta Thunberg qui effectue le jour même une intervention au sujet du réchauffement climatique à l'Assemblée nationale[75] dans lesquels il la dépeint sous les traits d'un « cyborg [parlant] en faveur d’une révolution initiée par le capitalisme vert », un « produit manufacturé », « une intelligence ventriloquée ». Ces deux écrits suscitent de nombreuses réactions dans la presse[76],[77],[78] qui le qualifie de misogyne[79],[80], d'« abject […] détracteur[81] », et de réactionnaire[82].
Au cours de plusieurs entretiens accordés en 2020, il reproche notamment au mouvement écologiste des positions propagandistes et incantatoires[réf. nécessaire]. À ces occasions, il s'oppose au consensus scientifique sur le climat, niant que la part principale du réchauffement climatique observé au cours de la seconde moitié du XXe siècle découle des activités humaines[83],[84]. Selon lui, la principale cause du réchauffement climatiques sont les « cycles cosmiques […]. Ce qui, je le répète, n’exclut pas la cause humaine »[source détournée], et il déclare : « Je souhaite qu’on parle d’astrophysique, d’orages magnétiques, de cycles solaires, qu’on inscrive la nature dans le cosmos et les multivers[85] ».
Période Front populaire
Front populaire (revue papier et site Internet) (à partir de 2020)
Création
En mai 2020, Michel Onfray crée avec le producteur de télévision et éditeur de médias français Stéphane Simon[86],[87],[88] la revue trimestrielle Front populaire, sous un format mook[89] papier. Elle est gérée par la société Les éditions du plénïtre[réf. souhaitée]. Le premier numéro paraît le [89] avec comme intervenants Jean-Pierre Chevènement, Didier Raoult, Robert Ménard, Céline Pina, Mathieu Bock-Côté, Barbara Lefebvre, François Boulo et Philippe de Villiers[90],[91].
La revue connaît un grand engouement avant même sa création et génère une entrée d'argent importante par le biais, notamment, des abonnements[92]. Début août 2020, la revue montre des chiffres jugés impressionnants : 70 000 exemplaires vendus (sur 100 000 imprimés), 45 000 abonnés et un million de visiteurs uniques sur le site internet en l’espace de deux mois[93].
L'objectif poursuivi par les deux créateurs est de réunir « ceux qui défendent un retour de la politique française »[90], « les souverainistes de droite, de gauche et, surtout, d’ailleurs – à savoir ceux qui ne se reconnaissent pas dans le jeu politique bipolarisé, donc manichéen ».,[94],[18]. Ils proposent également une plateforme Internet collaborative réunissant des chroniques, des critiques de livres, des entretiens vidéos ainsi qu'un catalogue d'idées et de doléances des adhérents. « Cette nouvelle aventure éditoriale […], [cette] « machine de guerre pour la plèbe », se décrit comme « un parlement perpétuel des idées » où le « peuple » pourra faire des propositions pour « rebâtir notre monde » »[89].
Critiques
La création de la revue suscite de nombreuses réactions dans les médias[95],[96],[97],[98],[99],[100].
Le journaliste Romaric Godin analyse dans un article intitulé « Onfray, un proudhonisme de droite ? » : « Michel Onfray peut effectivement hausser les épaules lorsqu’on lui reproche de « faire le jeu » de l’extrême droite. Dans une logique proudhonienne, cela n’a effectivement pas de sens. Finalement, il en irait de la présence dans Front populaire de Michel Onfray et d’Alain de Benoist comme de la correspondance de Proudhon avec Marx et Engels, avec lesquels il s’opposait sur bien des points »[100].
Pour Philippe Corcuff, maître de conférences de sciences politiques, qui intervient dans le cadre de la parution de son essai La Grande confusion, la revue est le « principal laboratoire du confusionnisme », qu'il définit comme le brouillage entre les frontières idéologiques de la gauche et de la droite, car elle donne la parole, sous un titre de gauche, à des « des interlocuteurs d’extrême droite ou de droite radicale »[101].
Au lancement de la revue, le politologue Jean-Yves Camus, spécialiste de l'extrême droite, décrit le premier numéro de Front populaire comme « une revue antilibérale, populiste et souverainiste, mais en aucun cas un brûlot néofasciste et encore moins néonazi. […] Cette revue était présentée et attendue, souvent crainte, comme un bouleversement transgressif au parfum vénéneux et, pour certains, « rouge-brun ». Elle est à ce stade, si je puis dire, « souverainistement » politiquement correcte »[102].
Article du Monde et réactions
Les journalistes Abel Mestre et Lucie Soullier, du journal Le Monde, affirment, en , qu'« avec sa nouvelle revue [...] Michel Onfray séduit les milieux d'extrême droite[Mest 1] ».
Plusieurs personnalités de la Nouvelle Droite (Alain de Benoist notamment) et d’extrême-droite affichent leur soutien ; Marine Le Pen écrit un tweet félicitant une « initiative […] positive [qui] ne peut que [la] réjouir ». Pour sa part, Michel Onfray se défend de tout rattachement politique : « Il y a plus de seize mille personnes qui saluent [le lancement de Front populaire], elle [Marine Le Pen] en fait partie, très bien. Mais on a fait savoir qu’on ne roulerait pas pour elle, ni pour Mélenchon ni pour Philippot[Mest 1]… ». L’anthropologue Jean-Loïc Le Quellec observe : « Il faut se méfier du déshonneur par association, mais sa dérive droitière est de plus en plus accentuée, alors elle pousse forcément certains à s’agglutiner autour de lui[Mest 1]. » Il rejette toute intention politicienne et parle de procès d'intention. Il affirme qu'il n'y a pas de « cache-sexe pour couvrir des ambitions de politique politicienne [ni de] catapulte à candidat » derrière Front populaire[Mest 1]. La rédaction de Valeurs actuelles rapporte que Michel Onfray répond, dans sa revue, à « un papier ordurier du journal Le Monde[103]».
Les médias Valeurs actuelles, Causeur et Sud Radio apportent leur soutien à Onfray, et parlent de « diabolisation »[104],[105],[106].
Nicolas Lebourg, historien spécialiste de l’extrême droite, estime que les convergences avec l’extrême droite se soldent systématiquement avec un ralliement à celle-ci, et déclare : « C’est finalement assez habituel, ces gens là [comme Michel Onfray] refusent de voir qu’ils ne font pas des convergences, mais qu’ils se rallient »[Mest 1].
Selon un article du Monde en 2020, « c’est peu de dire que M. Onfray aime jouer avec les ambiguïtés. « Populiste » et « anarchiste proudhonien », selon ses propres termes, il aime provoquer sur des thèmes ultrasensibles comme la race ou les religions. Quitte à écrire des lignes très loin de la gauche libertaire dont il se réclame[Mest 1] »[pertinence contestée].
Selon le député Alexis Corbière de La France insoumise, « Michel Onfray, qui vient soi-disant de la gauche pure, est devenu l’idiot utile d’une pensée réactionnaire qui a pour point de jonction une obsession anti-islam »[Mest 1].
Article d'Alain Policar et réactions
Le politologue Alain Policar affirme qu'Onfray développe avec la revue un « nationalisme qui ne dit pas son nom » et des thématiques récurrentes autour de l'enracinement et de l'identité nationale[107],[108],[109],[110] ce à quoi Henri Peña-Ruiz, qui participe à la revue, répond : « Alain Policar milite pour un cosmopolitisme salutaire, et pourfend à juste titre tout ce qui dresse les hommes les uns contre les autres du fait de l'origine, de l'appartenance nationale, ou de la conviction spirituelle, qu'elle soit celle de la religion ou de l'humanisme athée. Or une telle approche est largement présente dans la revue Front Populaire[111]. »
L'Art d'être français (2021)
En mai 2021, Michel Onfray fait paraitre L'Art d'être français : Lettres à de jeunes philosophes chez Bouquins (ex-Robert Laffont)[112]. Au travers de cet essai, il adresse douze lettres « à de jeunes acteurs et auteurs d'eux-mêmes - autrement dit […] des philosophes en puissance » qui viennent discuter avec lui à la fin de ses conférences. Ces lettres, inspirées « des Lettres à un jeune poète de Rilke », « sont autant d'occasions de cartographier un monde dans lequel [ces jeunes auront] à tracer [leur] route ». Il y aborde les douze thèmes suivants[113] : la France, la moraline, l'infantilisation, le néo-féminisme, le décolonialisme, l'islamo-gauchisme, l'antifascisme, la déresponsabilisation, la créolisation, l'art contemporain, l'écologisme et l'antispécisme. Mathieu Quinet, journaliste au quotidien Les Échos, analyse que, lors d'une intervention radiophonique, Michel Onfray « défendrait presque Poutine en Russie ou Erdogan en Turquie, « qui eux ont un projet de civilisation » avec lequel il n'est pas d'accord mais qui ont la vertu de redonner, dit-il, de la dignité à leur peuple »[114].
Élections présidentielles d'avril-mai 2022
La revue Front Populaire organise, le au Palais des congrès de Paris, un débat entre Michel Onfray et Éric Zemmour, « candidat putatif » aux élections présidentielles françaises de 2022 à ce moment là[115]. Dans un entretien donné le lendemain à Radio Classique, le philosophe déclare à la journaliste Béatrice Mouedine[116] « que depuis mai 68 on n’ose plus toucher à l’idéologie dominante, le gauchisme culturel », et si on le fait « on est traité de fasciste, de nazi, de pétainiste ». Il estime qu’avec Eric Zemmour dans l’arène politique, « le jeu est troublé », car « il a posé sur la table les sujets qui posent problème, l’immigration, la violence, l’insécurité » ». La journaliste rapporte qu'il est qualifié de « Zemmour de gauche ».
Le , le site Internet du magazine Le Point rapporte des propos tenus par Michel Onfray sur CNews le même jour. Celui-ci explique que si Éric Zemmour « muscle son bras gauche » dans son éventuel programme, « [il] n'exclurait pas de voter pour lui »[117]. Il indique la nature des propositions qui lui conviendraient sur le « terrain social » et « la question des pauvres » : il souhaite entendre que l'« on » annonce vouloir remplacer « la charité par la justice » et tenir compte des aspirations exprimées lors du mouvement des Gilets jaunes, que l'« on » « parle au peuple » en lui « [redonnant] du pouvoir » sous la forme de différents types de référendums, que l'« on » souhaite « dé-jacobiniser la France ».
Vie privée et familiale
L'enseignante d'italien et de français Marie-Claude Ruel, née en 1951 et compagne de Michel Onfray depuis 1976, décède en août 2013[118]. L'ouvrage Cynismes : Portraits du philosophe en chien (Grasset,1990) et le poème Un requiem athée (Galilée, 2013) lui sont dédiés[Moa 3]. À la suite de cette disparition, le philosophe quitte Argentan pour s'installer à Caen[119].
En 2018, il épouse Dorothée Schwartz avec qui il déclare avoir ouvertement mené une double vie pendant 25 ans. Sa nouvelle femme est par ailleurs salariée de l’association Diogène & Co qui gère l'université populaire de Caen[120].
Idées philosophiques et positions politiques
Selon le philosophe Robert Maggiori :« Hédonisme, matérialisme, athéisme (et « post-anarchisme ») : telles sont les bornes entre lesquelles la pensée de Michel Onfray s'est déployée[121]. »
Pour l'historien d'Oxford Sudhir Hazareesingh, qui est cité dans le contexte d'un dossier sur la « Polémique Onfray » en 2016 dans Libération, Michel Onfray est « un libertaire assez classique, un proudhonien qui se méfie des élites et du système parlementaire […], un homme de gauche attaché à la défense de la classe ouvrière et à l'éducation populaire[122] ».
D'après Libération, « ses convictions de gauche s'ancrent dans ses origines très modestes, le pensionnat à 10 ans, l'usine pour payer ses études [123] ».
Selon un article de France Info de 2015, Michel Onfray a été classé à gauche pendant de « nombreuses années »[24].
Le politologue Philippe Raynaud estime en 2016 que « Michel Onfray, qui pense que la montée du Front national est le fruit du « social-libéralisme » (c’était un des grands thèmes de son cours à l’université…), reste plus que jamais de gauche et le montre en demandant aux socialistes d’honorer leurs promesses sur le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales[124] ».
L'Express le qualifie en 2020 de « socialiste libertaire passionné de Proudhon[18] ».
Travaux d'analyse
Dirigés par Henri de Monvallier
Henri de Monvallier, docteur et agrégé de philosophie ainsi qu'animateur de l'Université populaire d'Issy-les-Moulineaux depuis octobre 2018, consacre plusieurs écrits à Michel Onfray où sont présentés et analysés ses travaux. Il déclare au Point qu'il regrette que le philosophe soit « souvent réduit à son personnage public de philosophe polémiste, flingueur et démonteur d'idoles (les monothéismes, Freud, Sartre…) mais l'ensemble de son œuvre ne se résume pas à cette dimension critique[125] ».
Ainsi, en 2019, il dirige un « Cahier »[Moa 4] aux éditions de L'Herne présenté ainsi sur leur site Internet[126] :
« Michel Onfray défend une vision du monde athée, hédoniste, libertaire et matérialiste au travers d’une variété de genres et de formes, du traité au journal en passant par le recueil poétique et la pièce de théâtre, le haïku de trois vers, l’« hexalogie » en six tomes (Brève encyclopédie du monde, trois tomes parus, trois à paraître) ou bien encore la monumentale série en douze tomes de la Contre-histoire de la philosophie (plus de six mille pages à elle seule), sans oublier des chroniques satiriques de l’actualité politique initiée au moment de la présidentielle de 2017 et du début du quinquennat d’Emmanuel Macron (La Cour des miracles et Zéro de conduite). »
La même année, il signe, aux Éditions de l'Observatoire, une « introduction […] à la pensée politique de Michel Onfray, qui en montre le déploiement et la cohérence sur trente ans » intitulée Le Tribun de la plèbe : Introduction à la pensée politique de Michel Onfray[Mob 2].
Il dirige également, en 2020, le numéro 293 de la Revue internationale de philosophie[Moc 1] dirigée par Michel Meyer et éditée chez De Boeck Supérieur, qui est consacré à Michel Onfray.
Axes philosophiques principaux
Hédonisme
En 2010, Jean Montenot, journaliste à L'Express, le décrit comme un « parangon moderne d'Épicure » :
« Ses livres, ses cours et ses conférences ont beaucoup contribué à faire connaître Épicure à un large public et davantage encore les multiples ramifications historiques de l'épicurisme. […] Dans sa Théorie du corps amoureux, Onfray célèbre le sens du concret, l'érotisme solaire et l'antiplatonisme pré-nietzschéen d'Epicure[127]. »
Athéisme et critique des religions
Le Traité d'athéologie, paru en 2005, est le plus grand succès de librairie de Michel Onfray avec environ 370 000 exemplaires vendus toutes éditions confondues[Chev 1]. Ce dernier y dénonce l'obscurantisme des trois religions monothéistes.
Matérialisme
Onfray développe depuis ses premiers livres une « ontologie matérialiste ». L'ouvrage Cosmos reprend l'essentiel de ses thèses dans ce domaine. Comme tous les matérialistes, Épicure, Démocrite, Lucrèce, Marx, Michel Onfray se démarque de la pensée philosophique dominante, platonicienne, où l'idée, l'idéalisme, prend le pas sur la matière et l'expérience sensible (ce qu'on l'on voit, ce que l'on ressent). L'ontologie matérialiste implique l'absence de dieux. Onfray déclare : « Il n'y a qu'un monde et pas d'arrière-monde ; que de la physique et pas de métaphysique ; que de la psychologie et pas de métapsychologie ». Dans sa conception, l'acceptation de la vie est liée à l'acceptation des plaisirs qui lui sont associés, sans céder à la peur, aux superstitions, aux culpabilités qui peuvent freiner la joie d'être[121],[128]. Dans Contre-histoire de la philosophie, Onfray passe en revue les philosophes matérialistes, peu mises en lumière dans la philosophie enseignée au lycée. Pour ces matérialistes, le corps et l'esprit sont intimement liés, ce qui les conduit à renouer avec la matérialité[129].
Philosophie politique
Dans l'essai Le Tribun de la plèbe, Henri de Monvallier défini six articulations ou principes dans la pensée politique de Michel Onfray qui se trouvent « en cohérence avec l'ensemble de ses positions développées dans le reste de la philosophie qu'il propose »[Mob 3] : un nietzschéisme de gauche, une gauche camusienne et non dogmatique (marxisme critique et postanarchisme), mener une vie de gauche, un girondinisme[Note 9] populaire anti-maastrichtien (contre les trahisons de gauche), penser l'actualité en libertaire et de façon satirique.
Inspiration de Nietzsche
Onfray a été influencé par Friedrich Nietzsche[130],[131],[132] à qui il a consacré plusieurs essais. Il a traité sujet du « nietzschéisme de gauche » en 2002 dans un essai intitulé Physiologie de Georges Palante : Pour un nietzschéisme de gauche et dans l'ouvrage consacré à Albert Camus, L'Ordre libertaire en 2012.
Dans l'essai Le Tribun de la plèbe[Mob 4], Henri de Monvallier explique que Michel Onfray admire le grand nietzschéen de gauche Albert Camus, à qui il a consacré un essai presque « autobiographique » en 2012, L'Ordre libertaire, en raison d'une même opposition farouche à la peine de mort, des ressemblances entre les trajectoires des deux hommes et leur rapport similaire à leur père ainsi qu'un même sentiment d'illégitimité.
Pacifisme, non violence et opposition à la peine de mort
Henri de Monvallier écrit : « Les engagements de Camus sont nombreux, mais ils sont organisés à l'origine par une colonne vertébrale : le refus de la peine de mort. Et, comme dans le cas [de Michel] Onfray avec le corps de son père mutilé, cette transmission qui joue le rôle généalogique capital dans la construction du tempérament éthique, intellectuel et politique du philosophe est effectuée par le père. »[Note 10] Pour Onfray comme pour Camus, le spectacle du « sang répondant au sang », de la « vengeance légalement encadrée », est une barbarie inefficace. En conséquence, Onfray votera pour François Mitterrand, candidat du Parti socialiste, aux élections présidentielles de 1981 car il proposait, dans son programme, l'abolition de la peine de mort.
Henri de Monvallier indique que, comme Camus et son engagement pour la paix durant la guerre d'Algérie[Note 11], Michel Onfray est pacifiste et considère que, derrière la peine de mort et la guerre, il y a des réalités dont on n'a pas forcément conscience (le voyeurisme d'une foule dont on flatte le goût du sang, des populations errantes, des morts et des destructions etc.). Il pense la guerre « comme une solution uniquement défensive, […] une fois que l'on a tout essayé en matière de compromis, de dialogue et [de] diplomatie », comme quelque chose « de tellement terrible que, même si on ne peut pas l'exclure absolument, on ne peut la déclarer et la déclencher ». « [La guerre] crée des ennemis qui ne sont pas personnels […] mais collectifs et qui, par la seule raison de leur appartenance à un camp qui n'est pas le nôtre, deviennent des morts potentiels. »
Il conclu que, pour Onfray, se « revendiquer [d']une gauche camusienne, c'est […] ne jamais pousser à la guerre, ne jamais la justifier de quelque façon que se soit, contrairement à ceux qui […] disent vouloir « la guerre sans l'aimer » ».
Il note également qu'Onfray, comme Camus pendant la guerre d'Algérie, s'oppose, en matière de guerre (civile ou internationale) au jacobinisme, « à l'idée d'un État centralisé et fort voulant faire plier les autres à sa volonté par le haut » et indique que le philosophe plaide pour une politique girondine[Note 9], à partir du bas et du local.
Opposition au dogmatisme
Henri de Monvallier analyse que Michel Onfray partage « l'éthique politique pragmatique [de Camus], soucieuse des faits et des réalités, et non des idées et des idéologies » et résume son positionnement ainsi : « Être de gauche, ce n'est pas dire « amen » à une idée parce qu'elle est de gauche, de même qu'être libertaire, ce n'est pas adhérer docilement à des livres d'images pieuses libertaires […]. Une idée n'est pas juste ni vraie parce qu'elle est de gauche, elle est d'abord vraie et juste, et ensuite éventuellement elle peut être de gauche. »
Il indique qu'Onfray s'oppose au sectarisme et au dogmatisme d'une gauche radicale chic se réclament de Pierre Bourdieu et Michel Foucault et préfère défendre, en athée, en féministe et en libertaire, « le peuple old school des gens modestes, des ouvriers et des employés […] [tout en] se déclarant favorable au mariage gay, à l'adoption par des couples homosexuels ou à des conditions d'accueil dignes de ce nom pour les migrants ».
Philosophe plébéien influencé par Pierre-Joseph Proudhon
Chantal Gaillard, membre de la Société P.-J. Proudhon et rédactrice du Dictionnaire Proudhon[133] publié par les éditions Aden, dit de Michel Onfray qu'il est, comme Pierre-Joseph Proudhon avant lui, un philosophe plébéien, fier de ses origines modestes et que tous deux « estiment que ce parcours exceptionnel leur donne des devoirs envers ce peuple dont ils sont issus[Moc 2] ». Elle précise :
« Leur préoccupation principale est donc la mise en pratique de la « démopédie », néologisme créé par Proudhon : il s’agit de donner la parole au peuple, c’est-à-dire l’outil intellectuel nécessaire pour exprimer sa pensée et ses besoins. Le rôle d’un philosophe plébéien consiste donc à aider le peuple à réfléchir sur le fonctionnement de la société et de la démocratie, afin qu’il cesse d’être dominé par l’élite politique et économique.
Dans ce but, le philosophe plébéien propose des pistes pour instaurer une véritable démocratie grâce au mutualisme, et au fédéralisme appliqué aussi bien dans la vie économique que dans la vie politique. »
Henri de Monvallier écrit que : « Comme Proudhon, lui-même provincial et issu du peuple […], et contrairement à Marx, Onfray a découvert la misère, la pauvreté et l'exploitation non dans les bibliothèques, mais dans le réel de sa vie concrète et quotidienne […]. La trajectoire politique d'Onfray […] doit être comprise comme une double fidélité : à la mémoire de son père et à l'enfant qu'il a été. À la classe sociale, donc, d'où il vient […]. Cette colère mutique et rentrée […], il va la transformer en énergie au service du peuple[Mob 5] ». Il définit Onfray comme un tribun de la plèbe, « une sorte de personnage conceptuel transhistorique qui définit celui qui se fait le porte-voix des sans-voix, qui fait entendre dans l'espace public et le débat politique la parole et les intérêts de la fraction majoritaire de la population, les gens simples et modestes, sans instruction ni culture[Mob 6] ».
Critiques de la « gauche » française
Envers Jean-Paul Sartre
Michel Onfray critique également Jean-Paul Sartre pour ses affinités avec le marxisme-léninisme et le communisme, et dont les mains seraient couvertes du « sang soviétique, cubain, cambodgien »[134].
Envers le Parti socialiste
Michel Onfray affirme que le Parti socialiste est « mort en 1983, lorsque Mitterrand a choisi la rigueur. Une parenthèse qui n’a jamais été fermée ». Il pense qu'Emmanuel Macron est l'héritier du Parti socialiste et d'un « socialisme qui n’est pas le socialisme mais l’une des modalités de la gestion du capitalisme libéral[135] » et estime que la montée du Front national est le fruit de ce « social-libéralisme »[135],[124]. Il accuse également cette « gauche », François Mitterrand en premier, d'avoir instrumentalisé celui-dernier, ayant besoin d'en faire un « parti fasciste pour pouvoir être anti-fasciste à peu de frais »[136],[137],[138]. En retour, ses détracteurs estiment qu'en critiquant la gauche ainsi, il fait le jeu de la droite, voire du Front national[138]. Ainsi, dans un article de 2016[139], le directeur de la rédaction d'alors du journal Libération, Laurent Joffrin, estime que Michel Onfray exprime sa « haine de la gauche » en partant d'une « réalité politique juste : le divorce de la gauche et des classes populaires » et qu'il confond « une réalité, l'économie de marché, avec une doctrine, le libéralisme économique ». Il estime que les socialistes n'ont pas trahi même s'ils ont accepté ce dernier car l'économie de marché peut prendre plusieurs formes, libérale comme aux États-Unis ou non libérale comme en Europe où les nations régulent leurs économie. Il affirme que les libéraux ont critiqué diverses réformes réalisées sous Rocard ou Jospin, comme le revenu minimum d'insertion, la prime d'activité, les 35 heures, la loi SRU sur les logements sociaux ou les emplois jeunes et écrit que « c'est la droite qui mène une politique libérale entre 1986 et 1988 alors que quand la gauche quitte le pouvoir en 1986, battue aux élections législatives, elle a nationalisé la moitié de l'industrie française, la totalité du système bancaire […], a accru les prestations sociales, fait voter les lois Auroux, la retraite à 60 ans, l'impôt sur la fortune, la cinquième semaine de congés payés, etc. »
Michel Onfray reproche à la gauche d'avoir abandonné ses idéaux concernant l'emploi[140], et estime que les délocalisations ruinent la France, pendant que la gauche, comme la droite, maintient le statu quo grâce notamment aux aides sociales[141].
Anarchisme, libertarisme
L'étiquette de « libertaire », revendiquée à plusieurs reprises par Michel Onfray, est contestée par les organisations et les militants qui se réclament du mouvement libertaire[réf. nécessaire]. L'essayiste Claude Guillon le critique au sujet de son soutien au capitalisme dans une lettre ouverte au Monde libertaire[Note 12] et, en 2008, au sujet de son attitude dans l'affaire des inculpés de Tarnac[Note 13]. Le sociologue Jean-Pierre Garnier[142] le nomme, en 2012, « le dernier nouveau philosophe »[143].
À la suite du livre d'Onfray consacré à Camus publié en 2012, Lou Marin écrit « Onfray contre les libertaires »[39]. Dans Le Monde libertaire no 1726, un article relate qu'au cours d'une conversation privée, Michel Onfray aurait suggéré au président Nicolas Sarkozy d’exhumer Albert Camus de sa tombe de Lourmarin pour le transférer, en tant qu’écrivain national, au Panthéon. Onfray accepte la proposition de la maire UMP d'Aix-en-Provence Maryse Joissains de prendre en charge la réalisation d'une exposition consacrée à Albert Camus dans le cadre Marseille-Provence 2013 avant de se rétracter au bout de quelques semaines. Onfray et Joissains auraient eu pour projet de réaliser une « Maison de l’anarchie » à Aix, fief de la droite[144].
Critiques
Rémi Lélian, critique littéraire et professeur agrégé de philosophie, accuse Michel Onfray, dans l'essai La Raison du vide[145], de « modifier ses opinions en fonction des modes médiatiques »[146],[70]. D'autres critiques[147], notamment sur le site de l'association Acrimed[148] ou dans la Revue du crieur[Chev 1], reprennent ces arguments et expliquent que, selon eux, le travail d'Onfray est avant tout conditionné par sa dimension médiatique et marketing.
Le , invité à une table ronde à Balma (commune de Haute-Garonne), intitulée « Camus, aujourd'hui », il refuse, appuyé en cela par le maire de la ville, Alain Fillola, de débattre avec le philosophe Michael Paraire[149],[150]. Auteur de Michel Onfray : Une imposture intellectuelle[151], ce dernier n'aurait pas averti les organisateurs de la table ronde de la publication de son essai. Onfray est alors accusé de censure par Charlie Hebdo[152].
Élisabeth Roudinesco, Guillaume Mazeau ou Ian Birchall (en)[Note 14],[153], quant à eux, reprochent à Michel Onfray des erreurs historiques et des approximations que plusieurs de ses ouvrages contiendraient[Chev 1]. Le philosophe Yvon Quiniou dénonce, pour sa part, dans l'ouvrage Misère de la philosophie contemporaine, au regard du matérialisme : Heidegger, Husserl, Foucault, Deleuze (L'Harmattan, 2016), l'œuvre de Michel Onfray qui serait « un exemple de cette philosophie contemporaine (française, dans ce cas) dont je dénonce la « misère », voire ici, la « décadence »[154] ».
Accusations d'orientation droitière et de collusion avec l'extrême droite (À partir de 2005)
Avant 2010
Michel Onfray vote pour François Mitterrand en 1981[Mob 2], soutient Pierre Juquin[155], puis il se rapproche du Nouveau parti anticapitaliste[156]. Il déclare avoir voté pour Olivier Besancenot au premier tour de la présidentielle de 2002[24], et il dîne avec Besancenot en 2005[123]. Le nom de Michel Onfray circule en 2006 pour représenter la « gauche radicale » lors des élections présidentielles de 2007, mais il refuse de s'y présenter. D'après Libération, Onfray n'est pas un marxiste et son positionnement est singulier : notamment il est pronucléaire et pro-loi sur le voile[123],[157]. Lors des élections présidentielles de 2007, il soutient d'abord José Bové, puis Olivier Besancenot, déclarant que ce dernier a proposé une « union de la gauche radicale à Marie-George Buffet, Arlette Laguiller et José Bové »[158],[157]. Il ne vote finalement pas au second tour, changeant d'opinion après que Ségolène Royal a annoncé qu'elle prendrait peut-être François Bayrou comme premier ministre[159]. En 2009, il appelle à voter Front de gauche pour les régionales de 2010, estimant qu'il représente une union de la gauche anti-libérale[156],[157].
Années 2010 à 2014
Selon l'universitaire Élisabeth Roudinesco en 2010, Michel Onfray « se veut libertaire, d’extrême gauche, adepte de Proudhon contre Marx et se proclame le défenseur du peuple exploité par le capitalisme[156] ». D'après le politologue Philippe Corcuff, Michel Onfray, qui s'inscrivait dans les années 1990-2000 dans la « gauche antilibérale », se présente à partir des années 2010 comme un « souverainiste de gauche ». Onfray se réfère alors notamment à Jean-Pierre Chevènement, avec pour différence une vision « girondine » au lieu d'une « jacobine », c'est-à-dire centralisatrice[17].
En vue de l’élection présidentielle de 2012, il prend position pour la candidature du socialiste Arnaud Montebourg, qu'il affirme être « le seul candidat de gauche au PS »[160],[161]. Il ne soutient plus Jean-Luc Mélenchon, reprochant notamment à ce dernier d'avoir déclaré que « Cuba n’est pas une dictature »[162],[134].
En septembre 2014, après que Michel Onfray a fait une déclaration critique sur la théorie du genre et l'éducation nationale, certains journaux français comme Libération ou Le Monde réagissent de telle sorte que Marianne affirme que Michel Onfray, « autrefois philosophe favori de la gauche [est désormais un] véritable paria de son camp[163] ».
Année 2015 : accusation de « faire le jeu du Front national »
Depuis 2015, certains commentateurs voient chez lui une « dérive droitière[Mest 1] »[24].
Selon l'historien Roger Martelli en 2015, Michel Onfray critique le « politiquement correct », la « fausse gauche », les journalistes, les « intellectuels de cour » et la « classe politique ». L'historien estime que toutes ces notions « ne brillent pas par leur tropisme de gauche »[164].
Le 26 février 2015, Le Point lui fait une place dans son dossier intitulé « La vraie droite : Ceux qui ont encore des idées ». Michel Onfray déclare à cette occasion : « Je préfère une analyse juste d'Alain de Benoist à une analyse injuste de Minc, Attali ou BHL »[24].
Le 8 mars, Manuel Valls déclare lors d'un entretien sur Europe 1 : « Quand un philosophe connu, apprécié par beaucoup de Français, Michel Onfray, explique qu'Alain de Benoist, qui était le philosophe de la Nouvelle Droite dans les années 1970 et 1980, qui d'une certaine manière a façonné la matrice idéologique du Front national, avec le Club de l'Horloge, le Grece, […] au fond vaut mieux que Bernard-Henri Lévy, ça veut dire qu'on perd les repères[24]. »
Onfray répond au Premier ministre en le traitant de « crétin ». L'Obs et Libération rappellent la phrase exacte de Michel Onfray dans Le Point du 26 février, ainsi que sa mise au point, dans l'édition du même périodique datée du 9 mars : « Concluez si vous voulez que je préfère une analyse juste d'Alain de Benoist à une analyse injuste de Minc, Attali ou BHL et que je préfère une analyse qui me paraisse juste de BHL à une analyse que je trouverais injuste d'Alain de Benoist… Les Papous vont hurler ? »[165],[166],[140],[167]. L'Express voit dans le conflit entre Valls et Onfray une fracture idéologique de la gauche, et classe Manuel Valls dans une gauche libérale et européenne, et Onfray dans une gauche « old school et souverainiste »[168].
Le 10 septembre 2015, après la publication dans les médias d'une photo du jeune garçon syrien décédé Alan Kurdi, Michel Onfray donne une interview au Figaro titrée « On criminalise la moindre interrogation sur les migrants », où il émet quelques doutes sur la photo, évoquant manipulation ou intention[169]. Michel Onfray se voit alors reprocher de « « faire le jeu du Front national », principalement par Laurent Joffrin dans Libération[170],[171]. Michel Onfray répond à Laurent Joffrin via une tribune publiée par le journal Le Monde. Onfray y liste ce qui selon lui le sépare du Front national : opposition à la peine de mort, défense de l’avortement et du mariage homosexuel, défense de l'euthanasie. De plus, Michel Onfray accuse la « fausse gauche » de porter la responsabilité de la progression du Front national, cette gauche s'étant convertie selon lui au libéralisme à partir de 1983 et en ayant abandonné le peuple pour les « marges » (homosexuels, sans-papiers, étrangers)[170],[171],[172].
Un débat médiatique s'ensuit, qualifié de « polémique sans fin » par France info[173]. L’historien des idées François Cusset voit dans la réponse de Michel Onfray dans Le Monde une « surenchère nauséabonde » et une « dérive droitière décomplexée ». Au contraire, le politologue Laurent Bouvet estime que Michel Onfray permet de « clarifier enjeux et clivages » au sein de la gauche[170]. Pour Michel Eltchaninoff, qui se réfère au philosophe des sciences Karl Popper, une hypothèse du type « faire-le-jeu-de » n'est pas « scientifique », dans la mesure où elle est trop vague et peut donc être soutenue par n'importe quel fait[171]. Dans Le Figaro, Vincent Trémolet de Villers pose la question : « Comment peut-il y avoir une vie intellectuelle si la seule question qui la traverse se résume ainsi : faire ou non le jeu du Front national ? ». Jacques Munier, journaliste de France Culture, répond que la question mérite cependant d'être posée, mais estime qu'elle sera difficile à trancher, déplorant « l’affligeante vacuité, trop souvent, de ce qui se donne pour le débat d’idées dans la sphère publique et médiatique »[169],[174].
La polémique s'appuie également sur une autre prise de position de Michel Onfray. Le 21 août 2015[175], Jacques Sapir a émis l'idée d'une alliance entre le Front national, Jean-Luc Mélenchon, Jean-Pierre Chevènement et Nicolas Dupont-Aignan. Michel Onfray estime alors que cela serait une « bonne idée [de] fédérer les souverainistes des deux bords », en y incluant les électeurs du Front national[Note 15],[17]. Marine Le Pen, présidente du FN, déclare : « Tout intellectuel qui sort du troupeau bêlant du politiquement correct est un allié objectif du Front national. » Michel Onfray répond qu'il ne soutient pas le Front national et annonce le 18 septembre une réunion visant à répondre aux accusations de faire le jeu du FN avec Jean-Pierre Chevènement, Régis Debray, Alain Finkielkraut, Pascal Bruckner, Jean-François Kahn, Jean-Pierre Le Goff, et d'autres. Onfray déclare : « nous existons à gauche, […] nous ne sommes pas instrumentalisables ». Néanmoins, le 24 septembre 2015, le FN lance un appel « Aux intellectuels de gauche qui se veulent toujours de gauche », visant notamment Michel Onfray[175],[176].
Le politologue Thomas Guénolé estime que la priorité pour Michel Onfray est de se préoccuper des pauvres d'un point de vue économique et social, et que son positionnement à la « gauche radicale [ne fait donc] aucun doute »[177]. Thomas Guénolé voit dans la polémique de septembre 2015 autour de Michel Onfray une résurgence d'un clivage apparu lors du Référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe en 2005 entre les « oui », favorables au projet européen, et les « non », opposés au projet. Pour Guénolé, Michel Onfray, Jacques Sapir et Emmanuel Todd sont les représentants du « Non de gauche »[178],[179]. D'après le chroniqueur politique Bruno Roger-Petit, Thomas Guénolé estime que le « Non de gauche » est la « vraie gauche », Thomas Guénolé déclarant notamment : « Être de gauche et dire qu'il faut sortir de l'euro pour ne plus se voir interdire les relances monétaires keynésiennes, ce n'est pas faire le jeu du FN. C'est, au contraire, enrayer la dynamique du FN. » Bruno Roger-Petit affirme que Thomas Guénolé tient le même discours souverainiste que Michel Onfray et que ce souverainisme « s’avère être le cache-sexe d’une indéniable dérive droitière », un « nationalisme obtus » qui propose la sortie de Schengen et une immigration choisie, tout comme le propose le Front national.
Le politologue Philippe Raynaud estime que même si Michel Onfray est cité par les dirigeants du Front national, il est « plus que jamais de gauche et le montre en demandant aux socialistes d’honorer leurs promesses sur le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales [124] ».
Années 2016 à 2019
À la mort de Fidel Castro, en 2016, Onfray rédige une tribune contre le défunt dirigeant et ironise sur la réaction passionnée de Mélenchon[180]. Le philosophe Alain Jugnon publie en 2016 l'« essai polémique » Contre Onfray pour « comprendre et penser [s]a dérive rapide et très droitière »[181].
En 2018, Maurice Szafran dans Challenges le décrit comme « l’un des intellectuels organiques de la […] droite identitaire et conservatrice ». Il critique sa « réflexion de nature conspirationniste visant à diaboliser la construction européenne, à en faire une hydre diabolique ayant pour seul et unique objectif, le malheur, l’asservissement et, enfin, la disparition des peuples et d’Europe[182] ».
En 2019, Michel Onfray déclare « souscrire » aux thèses de François Asselineau, président de l'Union populaire républicaine et défenseur d'un « Frexit » (retrait de la France de l'Union européenne)[183].
Années 2020 et 2021
Le , sur Cnews, un débat télévisé avec Éric Zemmour montre à la fois leurs divergences, notamment sur la préférence nationale, mais aussi leurs convergences, notamment autour du populisme et du souverainisme[184],[185]. Selon Patrick Lusinchi, l’un des dirigeants de la revue de la Nouvelle Droite, Éléments, Onfray « a un côté Zemmour de gauche[Mest 1]. »
À la suite du second tour des élections municipales de 2020, il critique, comme Éric Zemmour, le parti Europe Écologie Les Verts, qui a remporté plusieurs grandes villes, en raison de son supposé islamo-gauchisme[84].
En mars 2021, Michel Onfray aborde la question controversée du grand remplacement lors d'une présentation du quatrième numéro de Front populaire et déclare : « Y a-t-il un grand remplacement ? L'ONU dit « oui », la démographie dit « oui », les indigénistes disent « oui », et quand Renaud Camus dit « oui », on répond « non, c'est un fasciste. »[réf. nécessaire] Selon Valeurs actuelles, Onfray se réfère au « rapport de l’ONU de 2001 [qui] présentait la « migration de remplacement » comme une solution au vieillissement des populations européennes », aux travaux de Michèle Tribalat et aux tribunes de certains indigénistes. Onfray évoque un « grand remplacement spirituel » lié à « l’effondrement du judéo-christianisme » face à une « spiritualité de substitution en pleine forme, l’islam ». L'équipe de Front populaire pense qu’évoquer cette thèse est se « carboniser » et se condamner à « une mort sociale »[186].
En juillet 2021, il prend la défense de la messe en latin, symbolique des catholiques traditionalistes[187]. Il attaque ainsi la décision du pape François qui, selon lui, souhaite y mettre fin, et prend la défense de son prédécesseur Benoît XVI[188].
Œuvre
Selon le magazine Le Point[125], les écrits de Michel Onfray sont traduits dans 28 langues et c'est en 2019 qu'il a publié son centième ouvrage.
En 2021, il a écrit, depuis le début de sa carrière, plus de cent quinze ouvrages et a enregistré de nombreux documents sonores.
Succès commerciaux
Selon Nicolas Chevassus-au-Louis[Chev 1], le Traité d'athéologie et Le crépuscule d'une idole étaient, en 2015, les deux plus gros succès de librairie avec 350 000 exemplaires vendus pour le premier et 158 000 pour le second. Quant à la Contre-histoire de la philosophie, donnant lieu à un cycle de conférences données à l'Université populaire de Caen de 2002 à 2015, éditée en CD par Frémeaux & Associés et diffusée sur France Culture, elle aurait atteint les 900 000 exemplaires vendus. L'Antimanuel de philosophie se serait, quant à lui, écoulé à 80 000 exemplaires.
Le journaliste Jamal Henni, dans un article de juin 2020[189] sur le site du magazine Capital, rapportant les chiffres d’Edistat[Note 16] (hors ventes via Amazon), indique que « l’autre grand philosophe médiatique français, Michel Onfray, a écoulé sur la même période [2004 à 2020], 31 livres à plus de 20 000 exemplaires, et quatre à plus de 100 000 ».
La journaliste Émilie Lanez, dans un article de juillet 2020[Note 9] sur le site de Paris Match, indique que le nombre d'abonnés au site Internet de Michel Onfray avoisine les 15 000, que 85 000 numéros de la revue Front populaire sont proposés à la vente et que 35 000 personnes sont abonnées à la déclinaison Web de la revue.
Distinctions
Michel Onfray reçoit le prix Médicis essai[190] en 1993 pour La Sculpture de soi édité chez Grasset.
En , le Château de Montsoreau - musée d'Art contemporain lui remet le prix François-Morellet dans le cadre des « Journées nationales du livre et du vin » (à Saumur), pour sa conférence-entretien « Faut-il brûler l'art contemporain ? »[191],[192], éditée en CD chez Frémeaux & Associés.
Publications écrites et documents sonores
Sites Internet et WebTV
Depuis , Michel Onfray publie des vidéos sur son média michelonfray.com. « C'est pas un truc à ma gloire comme il a été déjà dit »[65], c'est pour échapper « au culte de la petite phrase, du sniper prêt à tout pour créer le buzz », et « pour organiser la visibilité de l'université populaire de Caen (UPC) »[64].
Depuis mai 2020, Onfray publie des textes et des vidéos sur le média de la revue Front populaire, frontpopulaire.fr.
Filmographie
- Une conférence de Michel Onfray. Naissance d'une Université Populaire, avec la participation de Stéfan Leclercq, DVD, éd. Sils Maria, 2005.
- Le Plaisir d'exister. Michel Onfray & les universités populaires[193] et Retrouver le goût[194], d'Olivier L. Brunet, Antoine Martin Productions, 2007.
- Contact avec Michel Onfray, de Stéphan Bureau, Contact TV, 2008.
- Michel Onfray. Philosophe, ici et maintenant, d'Élisabeth Kapnist, DVD, Frémeaux & Associés, 2009.
- Regards sur le sport : Michel Onfray, philosophe, en compagnie de François L'Yvonnet, film réalisé par Benjamin Pichery, INSEP, 2010.
- Michel Onfray, philosophe citoyen, d'Olivier Peyon, collection Empreintes, France 5, 2011.
Le philosophe apparaît en voix off dans Coupable de Laetitia Masson parlant de l'amour et du désir vain de l'âme sœur[195],[196].
Spectacle scénique
Notes et références
Notes
- Référencée sur diffusiontheses.fr - N° 1986CAEN1010 - Réf ANRT : 3756 - (SUDOC 113117418) - 392 p. Le manuscrit n'a pas fait l'objet d'une publication ultérieure chez un éditeur.
- Voir la présentation de la collection via le site web.archive.org.
- Voir la présentation de l'essai sur le site des éditions Galilée.
- Nicolas de Bremond d’Ars, « Le nouvel anti-christianisme. Entretiens avec Marc Leboucher », Archives de sciences sociales des religions, Paris, Desclée de Brouwer, no 138, 2005 et 2007, article no 73 (DOI https://doi.org/10.4000/assr.6962, lire en ligne )
- Voir la liste à la section « Bibliographie » de la page du livre.
- Voir la liste à la section « Bibliographie » de la page du livre.
- Voir le catalogue de la collection sur le site des éditions Autrement.
- Voir le dossier spécial du Point.
- En référence aux girondins de la Révolution française.
- Voir le paragraphe dédié à l'histoire de l'exécution capitale vécue comme un traumatisme par le père de Camus en 1914 et qui sera le point de départ de la construction idéologique de l'écrivain.
- Voir, par exemple, L'Appel pour une Trêve Civile du 22 janvier 1956.
- Lettre reprise sur son site.
- Voir article « Pourquoi Onfray-t-il mieux de se taire » sur son site.
- Voir sa biographie sur la page wikipédia en anglais Ian Birchall (en).
- Selon Philippe Corcuff, les propositions de Jacques Sapir et Michel Onfray se distinguent par le fait que Jacques Sapir parle d'une alliance avec le Front national en tant que parti politique, tandis que Michel Onfray parle seulement des électeurs du Front national[17].
- Fournisseur d'estimations de ventes de livres en France métropolitaine de la société Tite Live, spécialisée dans la conception de logiciels de gestion et l'offre de services numériques dédiés aux librairies.
Références
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Annexes
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Ouvrages collectifs
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Ouvrages et articles critiques
Centrés sur Michel Onfray et son œuvre
Essais
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- Rémi Lélian, La raison du vide, Pierre-Guillaume de Roux, , 144 p. (ISBN 978-2363712042).
- Gilles Mayné, En finir avec Onfray : Du déni de Bataille à la boboïsation ambiante, Ceyzérieu, Champ Vallon, , 364 p. (ISBN 979-1026706656, présentation en ligne).
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- Michael Paraire, Ainsi pensait Michel Onfray : Réflexions sur une imposture intellectuelle, Independently published, , 166 p. (ISBN 979-8521611546).
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Articles
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Essais dans lesquels Michel Onfray et son œuvre son évoqués
- Philippe Corcuff, La Grande Confusion : Comment l’extrême droite gagne la bataille des idées, Paris, Textuel, coll. « Petite encyclopédie critique », , 672 p. (ISBN 978-2845978546, présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
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