L.T. Piver
L.T. Piver est la plus ancienne maison de parfumerie française encore en activité. Fondée en 1774, la boutique de parfumerie « seule brevetée du Roi » fut à l’origine et la source des tout premiers parfums de synthèse. Aujourd’hui encore, L.T. Piver nous offre des compositions qui contribuent à la richesse de son patrimoine. Les nouvelles gammes qui portent le nom de l’illustre parfumeur ont été conçues dans le respect de l’authenticité des valeurs olfactives, de l’imagerie ancienne des étiquettes et des habillages.
Parfums L.T. Piver Paris | |
Création | 1774 |
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Dates clés | 25-03-1988 immatriculation de la société actuelle |
Fondateurs | Louis Toussaint Piver |
Forme juridique | Société par actions simplifiée |
Slogan | L.T. Piver parfume le monde depuis 1774 |
Siège social | Paris France |
Direction | Nelly Chenelat (2022) |
Activité | Fabrication de parfums et de produits pour la toilette |
Filiales | E.Coudray |
SIREN | 344035761 |
Site web | www.piver.com |
Chiffre d'affaires | 4 602 400 € en 2017 |
Résultat net | 137 900 € en 2017 |
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Historique
Portée par son instinct, guidée par son audace, L.T. Piver est depuis toujours une marque libre, vivante et romanesque. Son histoire est ancienne mais son écriture singulièrement contemporaine. À l’avant-garde de son époque, la famille Piver porte dès 1774 la vision d’une entreprise hors du commun au caractère universel puisant dans les cultures du monde toute sa richesse narrative. Chaque parfum se lit comme un chapitre de ce grand récit, évoque un univers en soi. Les senteurs de la maison ont traversé les frontières et les siècles sans jamais perdre leur essence, suscitant dans le monde entier une véritable fascination et un engouement durable.
Dissey & Piver : l’Alliance ambitieuse
À la genèse de la merveilleuse histoire L.T. Piver se trouve une enseigne portant le délicat nom « À la Reine des Fleurs ». À l’origine de celle-ci, le maître gantier et parfumeur versaillais Michel Adam. À cette époque, les gants en cuir étaient souvent parfumés pour masquer les odeurs naturelles du matériau et pour ajouter une touche de luxe supplémentaire. Dans ce souffle naît l’eau de toilette « À la Reine des Fleurs » et cette fraîche et nouvelle parfumerie ouvre ses portes le 8 juillet 1774 au 82 rue des Lombards à Paris. Ce premier parfum initialement destiné aux pièces de cuir marque un tournant significatif pour un homme dont les ambitions semblaient modestes au départ. Michel Adam parvient à conquérir la Cour de Louis XVI et à se forger une réputation grâce à son Essence Vestimentale, qui allie subtilement des notes de lavande, d'épices et d'herbes. Cette création envoûtante séduit aussi bien les hommes que les femmes de la haute société. Michel Adam propose à son cousin Pierre-Guillaume Dissey en 1805 de reprendre la société. C'est Dissey qui embauche en 1809, un jeune et prometteur Louis Toussaint Piver (1787-1877), comme apprenti pour ses connaissances en chimie : les deux hommes s'associent en 1813 et s’installent au 111-113, rue Saint-Martin. Intimement convaincus de l’avenir de la parfumerie et solidement épaulés de leurs épouses, ils s’investissent corps et âme dans leur entreprise alors baptisée comme signature et raison commerciale « Dissey et Piver » sous la marque de fabrique « À la Reine des Fleurs ». Cet accord permet à Louis Toussaint Piver d’apporter un regard nouveau sur la création des parfums et sur le mélange des essences. Des succursales sont ouvertes dès 1817 en Angleterre, Belgique, Russie ainsi qu’au Brésil. Les deux hommes, ambitieux, façonnent un tout nouveau modèle et lancent une vaste gamme de produits cosmétiques et de parfumerie qui comptent plus de 1100 produits et sont présentées dans un « Catalogue des parfumeries superfines et savons de toilette de Dissey et Piver » de 1827 imprimé par la mythique imprimerie de H. BALZAC (BNF : 8-WZ-3909) ».
Parmi 1100 produits présents dans le catalogue, La Reine des Fleurs ne fabriquait pas que des eaux de toilette, mais aussi des savons très variés de parfum et de forme, des colifichets comme : sachets de satin, gants, éventails parfumés, brosserie en ivoire, mais aussi : du cirage, de la moutarde, des pastilles odoriférantes à brûler, une « sanitaire atmosphériques », antidote contre les mauvais airs, un anti choléra morbus, l’eau d’Arquebuse contre les évanouissements, l’eau vulnéraire contre les contusions, la poudre de propreté contre la vermine, la pommade Négritive pour noircir instantanément les cheveux, la cire à moustache, la cire à gibernes, l’encre à marquer le linge et l’encre mystérieuse (ou le secret d’amour), l’anticoagulant contre les engelures, les opiats (dentifrices), le kivas pour guérir instantanément les douleurs de dents, l'Eau de Séville pour mouiller le tabac, les cure-dents en plume parfumés à l'anis, les coiffes en tulle à perruques, les soies pour tresser le papier à papillotes, les tortillons de peau blanche, les "finissions" raies de chair frisées vendues au pouce, les métalliques pour perruques avec oreilles mouvantes, les calottes en papier brouillard, les pommades collantes pour les faux toupets, les amidons à l'aiguille et les cuirs à rasoirs. "La Reine des Fleurs" offrait même de la farine de noisette et de la vanille givrée. De nombreuses belles réalisations, de créations toujours plus innovantes et ingénieuses, propulsent l’enseigne au rang d’incontournable de la Cour versaillaise, de la haute société de Paris et du monde entier.
Les flacons raffinés, les supports publicitaires toujours plus élégants en font le symbole du luxe à la française qui commence à s’exporter dès 1817 à travers le monde entier. C’est à Londres, Bruxelles puis Barcelone que la Maison installe ses premières succursales étoffant la renommée de la très parisienne À la Reine des Fleurs dans les grandes capitales d’Europe. La Reine des Fleurs établit par la suite sa demeure aux 4 coins du globe : New York, Mexico, Moscou, Hong-Kong et devient la référence des parfums, eaux de toilettes et Cologne.
Un jeune Pierre-François-Pascal Guerlain, le cœur plein d’ambition, signe en 1822, un contrat avec la société Dissey et Piver, l’élégante parfumerie dont la solide réputation n’est que révélatrice des merveilles créées.
Louis Toussaint Piver : l’entrepreneur intrépide
Après cette ascension fulgurante, Guillaume Dissey meurt en 1823 et l'entreprise se renomme « L.T. Piver » toujours sous la marque de fabrique « À la reine des Fleurs » comme celui à qui revient le destin de la maison mère : Louis Toussaint Piver.
Cette même année, le succès sourit toujours à la Maison qui devient le fournisseur officiel de la Cour de Versailles officialisé à la demande de Charles X, suivi quelques années plus tard, en 1825, de celui de la Duchesse de Berry. Ceci classe définitivement La Reine des Fleurs en tête du commerce de luxe de parfumerie de Paris et va l’introduire et même presque l’imposer dans le faubourg Saint – Germain. De nombreuses Cours d’Europe s’arrachent les créations de L.T. Piver qui est « breveté d’Eau de Cologne » de SM Guillaume IV, de la Reine Adélaïde souverains d’Angleterre, de Louis-Philippe, de la Reine d’Espagne, de Dona Maria, reine du Portugal, de Léopold 1er Roi des Belges, de Christian Roi du Danemark et de la Princesse Frédérique de Prusse. Les créations du 111 rue Faubourg Saint Martin deviennent la toilette du Beau Monde jouissant d’une renommée établie dans l’Europe cultivée et dans les pays lointains. Par un paradoxe de l’Histoire, ils franchissent allègrement ces mêmes cours qui s’efforcent de contenir à leurs frontières des idées où triomphe, surtout l’odeur du Salpêtre et de la poudre à canon.
En 1826, Piver fait aménager une usine à la Villette avec les derniers progrès pour la meilleure organisation du travail de ses ouvriers. Il s’inquiète de lutter contre la contrefaçon qui se manifeste déjà... et crée un cachet de garantie livré avec ses fabrications. Chaque article est vendu avec sa « manière de s’en servir », application, bienfaits, tout y est soigneusement expliqué. Il peut se garder longtemps et même passer outre la mer sans perdre de sa vertu car ce n’est qu’après en avoir reconnu la bonté et l’efficacité que sa distribution a été permise.
La révolution, des Trois Glorieuses, en 1830 a été défavorable au commerce. Piver ayant déjà perdu son associé et fatigué, décide de se retirer des affaires progressivement. Il souhaite conserver La Reine des Fleurs dans la famille. En 1832, il vend l’affaire à MESSIER et AMAVET avec une clause particulière dans la vente “conserver dans leurs emplois présents leur deux neveux” (Alphonse DISSEY ET Alphonse PIVER). Louis Toussaint PIVER était d’un esprit subtil et clairvoyant, il n’est pas impossible qu’en introduisant cette clause, il ait eu le sentiment d’une vente provisoire. Les deux jeunes neveux étant trop inexpérimentés, il a pu penser qu’ils pourraient acquérir avec le temps cette expérience, en plus de la solide foi inébranlable qui les animait : l’Avenir de la Parfumerie.
En 1833, un magasin de vente s'établit au 103 rue Saint-Martin, tandis que les locaux aux numéros 111 et 113 sont réservés comme entrepôts. Ils décident de créer une façade luxueuse, entièrement en marbre selon la mode. De plus, un laboratoire moderne, conçu selon les plans d'Alphonse Piver, est aménagé dans l'arrière-cour. L'intérieur du magasin est décrit comme étant orné de boiseries en teck avec de petits casiers, un mobilier en acajou et des tapis à motifs floraux provenant de la savonnerie. *
Alphonse Piver, le Visionnaire
Après le passage de l’intrépide, en 1837, Louis Toussaint Piver cède la place : Alphonse Dissey et Alphonse Piver, neveux de Louis Toussaint, rachètent la société avec la même foi en l’avenir de la parfumerie. Les affaires sont florissantes, le catalogue s’allonge. Brillant et ingénieux, Alphonse Piver ne négligea pas le côté chimie et innovation de la Parfumerie et créa de nouveaux produits : le fameux Lait d’Iris, le savon au Suc de Laitue qui furent employés par l’Empereur Napoléon III pour ses massages quotidiens et permirent à Alphonse Piver de mettre sur ses voitures de livraison : « Fournisseur de sa Majesté l’Empereur ». Pour l’Impératrice Eugenie, il concocta l’essence dite Fleurs d’Andalousie, ses produits avaient acquis leur titre de noblesse. Alphonse Piver fait l’acquisition d’une usine de distillation à Grasse, dite l’usine des Capucines. Grâce à l’ensemble des procédés innovants mis en place profitant au succès de l’entreprise, Alphonse se verra décerner de nombreuses distinctions au cours de sa carrière. La maison est choisie, en 1858, pour devenir le fournisseur officiel de l’Empereur, en considération de la supériorité de ses produits. Parallèlement aux multiples senteurs à base d’essences précieuses, la maison Piver propose alors des lignes très complètes de produits de beauté et d’hygiène : gants et colifichets parfumés, poudres de riz, savons au suc de laitue ou à la guimauve, crème d’amande, lait d’iris… Cet esprit d’innovation est récompensé par un accueil exceptionnel lors des Expositions universelles ainsi que par de multiples médailles, prix et autres distinctions.
En 1851 : la Prize Medal à Londres
En 1855 : la médaille 1ère classe à Paris
En 1862 : la Prize Medal à Londres
En 1865 : La médaille 1ère classe à Porto
En 1867 : il est nommé Chevalier de la légion d’honneur
En 1878 : la Médaille d’argent 1ère classe de Paris pour les produits de Grasse, il est promu également officier de la légion d’honneur.
Son génie reposait aussi sur ses inventions mécaniques, pour lesquelles il déposa des brevets. Il comprit que pour ne pas être submergé par le flot envahissant des progrès humains, il fallait les devancer. Il conçu sa célèbre Machine Pneumatique, qu’il breveta, véritable révolution dans l’enfleurage c’est à faire l’extraction du parfum des fleurs. En 1864, Alphonse Piver fit également breveter son séchoir automatique, un système de séchage continu qui permet de retirer l’humidité du savon et d’en fabriquer cinq cents douzaines par jour ! Ces inventions furent installées dans son usine de la Villette, il avait senti, avant d’autres, la révolution que la vapeur pouvait apporter dans la mécanique, et, en agrandissant l’usine sur des plans comportant déjà le début du travail à la chaîne, c’est-à-dire d’une continuité du travail par les bâtiments mitoyens, ce qui faisait gagner du temps à la main d’ouvre. En plus de son génie créatif, il était doté d’un grand sens humain et ne perdit jamais de vue le sort de ses ouvriers, il fut le premier parfumeur à faire chauffer ses ateliers de la Villette et à créer des allocations pour les en couches ainsi que des retraites pour les ouvriers. D’après un article paru en 1867 dans Le Monde Illustré, L.T. Piver possédait, à cette époque, cinq magasins de vente à Paris : 23 boulevard des Italiens, 29 place de la Bourse, 44 rue de la Chaussée d’Antin, 28 place Vendôme, 9 boulevard Poissonnière, 2 boutiques à l’étranger : 160 Regent Street à Londres, 41 rue des Bouchers à Bruxelles, ainsi que trois usines situées respectivement à Paris (10, boulevard de Strasbourg), à La Villette (qui deviendra l’usine d’Aubervilliers) et à Grasse (Alpes-Maritimes).
Lucien Toussaint Piver, le Consciencieux
Lucien Toussaint Piver n’était pas le créateur de génie qu’a été son père Alphonse Piver, il fut un chimiste consciencieux à l’intelligence avertie ; sa modestie et sa bonté le firent apprécier de tous ceux qui l’ont connu. Formé par son père, Alphonse Piver, et son grand-père, Louis Toussaint Piver, il sut s’entourer des compétences les plus affirmées de Pierre Armingeat, le « nez » de la maison, du chimiste et savant professeur en Sorbonne, Georges Darzens, de Jacques Rouché, un polytechnicien amoureux de beaux-arts de théâtre qui était devenu son gendre, de ses cousins Nocard… Et de tant d’autres collaborateurs de valeur. Lucien Toussaint Piver se retira des affaires en 1910.
Jacques Rouché, le Grand Curieux
En 1896, le gendre de Louis Toussaint Piver, Jacques Rouché, alors directeur de La Grande Revue, le théâtre des Arts (aujourd'hui théâtre Hébertot) et l’Opéra de Paris à en devenir, est nommé administrateur de l'entreprise. Rouché et Louis Toussaint Piver partageaient une vision commune : l’avenir du parfum repose sur la chimie. La société L.T. Piver ayant besoin d’être modernisée et motivée par cette vision, il s’adjoint le concours d’ingénieurs chimistes qui mettent au point les premiers parfums de synthèse. Il embauche un polytechnicien et agrégé de physique, Georges Darzens qu’il considérait comme le premier chimiste sur la place. Ensemble, Rouché et Darzens vont révolutionner l’art du parfumeur en introduisant dans la composition des essences, les nouvelles matières chimiques appropriées, c’est-à-dire celles dont la teneur olfactive pourrait remplacer certaines fleurs naturelles et fixer les autres. Leur première création fut « Le Trèfle Incarnat » que l’on voit encore mentionné dans certains romans et pièces de théâtre de l’époque tant il eut de renom. Ce succès n’est pas seulement dû au parfum lui-même, mais aux présentations modernes mais à ce nouvel art 1900 qui avait enthousiasmé Rouché. Darzens, à l’origine de la première synthétisation du salicylate d’amyle, avait créé l’un des ingrédients clés du Trèfle Incarnat pour son odeur estivale et herbifère. Cette percée en la matière lui ouvre les portes du laboratoire de recherche de L.T. Piver, dont il prendra la direction de 1897 à 1920. L’introduction des matières premières comme l’Hydroxycitronellal (faux muguet) dans les formules rendait les parfums tenaces. Pierre Armingeat remplaça Georges Darzens et régna sur le laboratoire jusqu’à l’âge de 62 ans. Il créa notamment « Rêve d’Or » dont les pays du Moyen Orient et du Maghreb ne peuvent plus se passer et La Reine des Fleurs continue de briller à l’international à travers les époques.
L.T. Piver connaît une expansion fulgurante au 19ème siècle, ouvrant alors des filiales commerciales et des unités de production dans deux nombreux pays (jusqu’à 120 implantations dans le monde) et des succursales à Londres, Anvers, Gand, Milan, Vienne, Moscou, New York, Mexico, Buenos Aires, Hong-Kong… Si bien qu’au début du XXe siècle, L.T. Piver est l’une des rares entreprises françaises à réaliser plus de la moitié de son chiffre d’affaires à l’exportation. On dit alors que L.T. Piver parfume le monde. De renommée internationale, les Parfums L.T. Piver rayonnent avec des marques qui jalonnent encore aujourd’hui son histoire : Trèfle Incarnat (1er parfum incorporant les produits de synthèse en 1898), Pompeia (1907), Rêve d’Or (1889), Azur (1926), Violette Précieuse (1938), Cuir de Russie (1944), Côte d’Azur (1953), Ispahan (1960), Camaïeu (1975), Nue (1980), Onde Sensuelle (1988)… Des créations toujours plus innovantes et ingénieuses ont propulsé la maison au rang d’incontournable de la Cour versaillaise, de la haute société de Paris et du monde entier.
Pour célébrer la créativité intemporelle de L.T. Piver, ses nouveaux parfums contemporains s’inspirent des grandes étapes de son histoire, depuis ses débuts dans la haute parfumerie jusqu’à son héritage durable dans le monde moderne. Chaque fragrance est une invitation à découvrir un chapitre de ce grand récit olfactif, à explorer les émotions, les souvenirs et les rêves qui ont façonné la marque depuis plus de deux siècles.
L'usine d'Aubervilliers a employé jusqu’à 1 500 employés en 1926, produisant quotidiennement jusqu’à 50 tonnes de produits cosmétiques (Trèfle Incarnat, Cuir de Russie, Héliotrope blanc). Longtemps dirigée par Georges Gobet, elle ferme ses portes en 1973 après le retrait de Rouché en 1970. L’entreprise poursuit son aventure aux mains d’autres passionnés et fête son bicentenaire en 1974.
Présentation sociale et économique
En 1989, L.T. Piver est racheté par la famille franco-algérienne Amouyal au groupe de chimie Rhône-Poulenc.
La société est finalement rachetée en 2022, par Nelly Chenelat, forte de 20 années d'expérience dans le domaine des cosmétiques et de la parfumerie. Madame Chenelat, entend moderniser la marque tout en assurant la continuité de son héritage historique. Grâce à une compréhension fine des processus uniques de construction des parfumeurs-créateurs de L.T. Piver, elle sublime sans les trahir les signatures olfactives de la maison.
Le siège de la maison se trouve aujourd’hui à la prestigieuse 84 rue du Faubourg Saint Honoré (Paris), au coeur du Triangle d’Or de la capitale française et possède son site production et usine à Chartres en Eure-et-Loir. La production des parfums L.T. Piver reste Made In France.
Les parfums E. Coudray sont une de leurs filiales.
Parfumeurs
L'alliance ambitieuse : Pierre Guillaume Dissey
L’entrepreneur intrépide : Louis Toussaint Piver (1787-1877)
Le visionnaire : Alphonse Piver (1812-1957)
Le Consciencieux : Lucien Toussaint Piver (1845-1915)
Le grand Curieux : Jacques Rouché (1862-1957)
Depuis 2022, Nelly Chenelat
Galerie
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L'usine d'Aubervilliers vers 1900.
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Publicité des années 1920.
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Diverses étiquettes de la Maison L.T. Piver