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'''Amélie Oudéa-Castéra''' {{Prononciation|LL-Q150 (fra)-Jérémy-Günther-Heinz Jähnick-Amélie Oudéa-Castéra.wav}}, née '''Amélie Castéra''' {{Prononciation|LL-Q150 (fra)-Jérémy-Günther-Heinz Jähnick-Amélie Castéra.wav}} le {{date de naissance|9 avril 1978}} dans le [[14e arrondissement de Paris|{{14e|arrondissement}} de Paris]], est une [[Personnalité politique|femme politique]], [[Haute fonction publique française|haute fonctionnaire]] et [[administratrice de société]] [[France|française]]. Joueuse de [[tennis]] de [[sport de haut niveau|haut niveau]] entre ses 14 et 18 ans, elle se consacre ensuite à ses études, devient magistrate à la [[Cour des comptes (France)|Cour des comptes]] puis effectue une carrière à la direction d'entreprises du [[CAC 40|Cac 40]], [[Axa|AXA]] et [[Carrefour (enseigne)|Carrefour]], et est directrice générale de la [[Fédération française de tennis]] de 2021 à 2022.
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== Biographie ==
== Biographie ==

Version du 25 janvier 2024 à 22:37

Amélie Oudéa-Castéra
Illustration.
Amélie Oudéa-Castéra en 2017.
Fonctions
Ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques
En fonction depuis le
(8 mois et 11 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Gabriel Attal
Gouvernement Attal
Prédécesseur Gabriel Attal (Éducation nationale)
Elle-même (Sports)
Ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques

(1 an, 7 mois et 22 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Élisabeth Borne
Gouvernement Borne
Prédécesseur Roxana Maracineanu (ministre déléguée)
Successeur Elle-même
Biographie
Nom de naissance Amélie Claire Castéra
Date de naissance (46 ans)
Lieu de naissance Paris 14e (France)
Nationalité Française
Parti politique RE
Conjoint Frédéric Oudéa (depuis 2006)
Famille Patrice Duhamel (oncle)
Alain Duhamel (oncle)
Nathalie Saint-Cricq (tante)
Diplômée de Université Panthéon-Sorbonne
IEP de Paris
ESSEC
ENA
Profession Haute fonctionnaire
Ministres français des Sports

Amélie Oudéa-Castéra Écouter, née Amélie Castéra Écouter le dans le 14e arrondissement de Paris, est une femme politique, haute fonctionnaire et administratrice de société française. Joueuse de tennis de haut niveau entre ses 14 et 18 ans, elle se consacre ensuite à ses études, devient magistrate à la Cour des comptes puis effectue une carrière à la direction de grandes entreprises et est directrice générale de la Fédération française de tennis de 2021 à 2022.

Le , elle est nommée ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques dans le gouvernement Élisabeth Borne.

Le , tout en conservant ces portefeuilles, elle devient aussi ministre de l'Éducation nationale, dans le gouvernement Gabriel Attal. Elle est, dès sa nomination, au cœur de polémiques liées à la scolarisation de ses enfants au collège Stanislas, un établissement privé catholique accusé de dérives sexistes et homophobes.

Biographie

Origine et famille

Amélie Claire Castéra naît le dans le 14e arrondissement de Paris du mariage de Richard Castéra, directeur de Publicis et haut fonctionnaire, et de Dominique Duhamel, directrice des ressources humaines[1],[2]. Elle est la nièce du médecin Jean-François Duhamel, des journalistes politiques Alain et Patrice Duhamel[3] et, donc, nièce par alliance de Nathalie Saint-Cricq (épouse de Patrice)[4] et cousine du journaliste de BFM TV Benjamin Duhamel[3].

Le , elle épouse Frédéric Oudéa, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy au ministère du Budget[5], directeur général de la Société générale de 2008 à 2023 (PDG entre 2009 et 2015)[6] et président du conseil d'administration du laboratoire pharmaceutique Sanofi depuis , avec qui elle forme, selon Mediapart, un couple « parangon des élites françaises »[7] et « qui raconte beaucoup de l’entre-soi des élites » selon L'Obs[8], « engagé dans la vie publique »[9], y compris dans la « polémique liée à la scolarisation de leurs enfants dans le privé »[9].

De ce mariage sont nés trois fils[2],[10].

Parcours sportif

Amélie Castéra joue au tennis à haut niveau dès la prime adolescence[11]. À 10 ans, elle est repérée par François Jauffret, directeur technique national, qui lance un système de formation sur-mesure confié à Jean-Luc Cotard, dans Roland-Garros[11], avec scolarité aménagée, au lycée Victor-Duruy (Paris, 7e) puis au lycée Jean-de-La-Fontaine (Paris, 16e). Son père, énarque, était capable d'« annuler un déjeuner pour venir la voir à l'entraînement à Roland-Garros »[3]. Elle s'illustre dans la catégorie des moins de quatorze ans en gagnant l'Orange Bowl en 1992. Elle est demi-finaliste lors de l'US Open de tennis 1993, puis en 1994 à Roland-Garros et à Wimbledon[12].

Battue au troisième tour des qualifications en 1993, elle reçoit une invitation pour le tableau principal des Internationaux de France de tennis 1994, s'inclinant au 1er tour face à la Belge Sabine Appelmans, 17e mondiale[11]. Son meilleur classement sera une 251e place, atteinte en mai 1995[3]. Elle met un terme à sa carrière sportive en , après avoir perdu à Roland-Garros un double en juniors avec Amélie Mauresmo[13].

Formation

Bachelière au lycée Jean-de-La-Fontaine (Paris 16e), Amélie Castera obtient ensuite une maîtrise en droit à l'université Panthéon-Sorbonne puis le diplôme de l'Institut d'études politiques de Paris, intégré en 1996 et de l'École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC)[2].

À 26 ans, elle sort diplômée en 2004 de l'École nationale d'administration dans la promotion Léopold-Sédar-Senghor, celle d'Emmanuel Macron[14],[15],[16],[11].

Carrière

Cour des comptes de 2004 à 2007

À sa sortie en 2004 de l'École nationale d'administration, Amélie Castéra est nommée à la Cour des comptes[17],[18],[19], où elle exerce notamment les fonctions de rapporteur près la Cour de discipline budgétaire et financière (CDBF)[source secondaire nécessaire][20].

AXA de 2008 à 2018

Au milieu des années 2000, grâce à son double parcours de sportive de haut-niveau et d'études, elle est « repérée par Daniel Bouton »[21], PDG de la Société générale, « auquel son mari a succédé »[21] par la suite : elle quitte alors la Cour des comptes pour rejoindre Henri de Castries, baron du capitalisme français des années 2000 et patron emblématique du groupe Axa[19],[21], comme conseillère chargée de « piloter la stratégie »[21], préférant éviter de travailler dans la même banque que son mari.

Deux ans après, elle est nommée directrice de la planification stratégique, puis en 2011 directrice marketing, marque, service et digital d'Axa France[2], tout en ayant été nommée en 2009 au conseil d'administration du Centre national pour le développement du sport [22],[19].

À la direction d'AXA, elle est aussi membre du conseil d'administration de Plastic Omnium à partir de 2014 et de la société d'investissement Eurazeo en 2018[23],[24],[25]. Elle est rémunérée 50 000 euros par Plastic Omnium en 2021 pour sa présence à huit réunions, puis 20 000 euros en 2022 pour trois réunions, parallèlement aux 500 000 euros perçus annuellement de la FFT[26].

Parallèlement, elle restera fonctionnaire en disponibilité, membre du corps des magistrats de la Cour des comptes, jusqu’à sa démission le [27][source secondaire nécessaire].

Carrefour de 2018 à 2021

En 2018, elle cofonde[28] l'association « Rénovons le sport français »[29] et le futur premier ministre Jean Castex lui propose la direction de l'Agence nationale du sport, qu'il préside[19], mais elle décline[30],[31], préférant devenir administratrice et directrice e-commerce, data et transformation digitale du groupe d'hypermarchés Carrefour[32]. Sa rémunération y est de 1,4 million d'euros par an[33]. Elle y est recrutée par Alexandre Bompard[21], « le chouchou de l'establishment »[21], qui vante sa « culture du haut niveau, où la passion se vit avec l'exigence du résultat »[21].

Fédération française de tennis de 2021 à 2022

Début 2021, elle décide de former un ticket avec l'ex-joueur professionnel Gilles Moretton pour présenter une liste d'opposition aux élections à la Fédération française de tennis (FFT)[3], en dénonçant dans les médias, avec notamment le soutien du quotidien Les Échos[3][Interprétation personnelle ?], les « apparatchiks de la balle jaune, Bernard Giudicelli et Jean Gachassin » et en souhaitant faire vivre le stade Roland-Garros toute l'année[3] ou encore remettre « le tennis dans la rue »[3].

Élu président en , Gilles Moretton la nomme le mois suivant directrice générale, en remplacement de Jean-François Vilotte[1],[34] même si elle a refusé cinq fois[3]. Il l'autorise à relever la rémunération de ce poste, à 35 000 euros nets par mois[35].

Elle quitte cette fonction quatorze mois après, en , pour devenir ministre des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques[36].

Parcours politique

Ministère des Sports et des Jeux Olympiques et paralympiques

En , son nom circule pour entrer au gouvernement, comme ministre des Sports[37],[38] puis de nouveau en 2018, en remplacement de Laura Flessel[39]. Il réapparaît en 2022 après la réélection d'Emmanuel Macron[40],[41].

Le , elle est nommée ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques au sein du gouvernement Élisabeth Borne[42].

Son mandat de ministre est marqué par d'importantes polémiques et de nombreuses affaires qui touchent les hautes sphères du sport français, avec la Fédération française de football (les affaires Noël Le Graët), avec la Fédération française de rugby (l'affaire Laporte-Altrad) et le Comité d'organisation de la Coupe du monde de rugby France 2023 (les affaires Claude Atcher), ainsi que les Jeux Olympiques avec le Comité national olympique et sportif français (diverses polémiques autour de la présidence occupée par Brigitte Henriques)[43] et surtout, la Fédération française de tennis qu'elle dirigeait, marquée par 210 départs de salariés et des accusations de harcèlement, conflit d'intérêts et rémunérations disproportionnées. La ministre incite au départ des dirigeants du rugby et du football[44], le pour Bernard Laporte (FFR), ancien ministre de Nicolas Sarkozy[45] et le pour Noël Le Graët (FFF), patron de longue date du football français[46].

Ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques

Le , elle devient ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse au sein du gouvernement Gabriel Attal, tout en conservant son portefeuille de ministre des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques[47].

Les syndicats dénoncent le cumul de portefeuilles ministériels très importants, nécessitant, selon eux, chacun un ministre à temps plein[48].

Les polémiques autour de ses propos sur l’école publique et le conflit d'intérêts vis-à-vis du collège Stanislas la font chuter à la dernière place des personnalités politiques dans le baromètre mensuel Ipsos, avec seulement 6 % d'opinions favorables dans un sondage ayant eu lieu peu après sa nomination, du au [49].

Polémiques et controverses

Finale de la Ligue des champions au Stade de France

En , puis en [50] elle et Gérald Darmanin sont visés par la presse anglaise[51],[52] et par une banderole des supporters de Liverpool les traitant de « menteurs » pour une succession de commentaires sur ces derniers, après le fiasco[53] de la finale de la Ligue des Champions au Stade de France, à Saint-Denis, où la ministre des Sports avait attribué le problème à un très grand nombre de supporters venus sans billet, 30 000 à 40 000 selon elle[54], avant de devoir s'excuser pour ce chiffre disproportionné[55]. La presse anglaise voit dans cette thèse d'une fraude massive une tentative maladroite « d'exonérer les autorités françaises d'une quelconque responsabilité dans le fiasco »[52].

Le quotidien Echo de Liverpool regrette en particulier qu'Amélie Oudéa-Castera continue de « colporter le récit » d'un chaos provoqué par « les fans des Reds munis de faux tickets »[51]. Un an après, elle répond qu'elle n'a « jamais menti » au sens où elle ne s'est « jamais écartée des informations » dont elle disposait[56].

Accusation de mensonge sur sa rémunération à la Fédération française de tennis

Élu président de la FFT le , Gilles Moretton nomme dans la foulée directrice générale Amélie Oudéa-Castera, qui avait appuyé sa candidature, et se sert de ce « tremplin » pour être nommée ministre un an après[57]. Le , Mediapart révèle qu'elle a perçu plus de 35 000 euros nets par mois à ce poste[58], autant que chez Carrefour, et qu'un décret du [59] la prive de tutelle sur la FFT, désormais placée sous l’autorité directe d'Elisabeth Borne[57].

Devant une commission d'enquête parlementaire sur les dysfonctionnements dans le sport, Gilles Moretton, par ailleurs visé par une enquête préliminaire du Parquet national financier pour « corruption » et « détournement de biens publics »[60], a tenté le de démentir Mediapart et faussement indiqué qu'elle a touché une rémunération « pas très éloignée » de celle de son prédécesseur Jean-François Vilotte[61]. Dans cette même audition, lorsqu’il est question de son salaire annuel de 500 000 euros, en tant que directrice générale de la Fédération française de tennis, elle déclare : « si je rapporte ma rémunération actuelle au volume d’heures que chaque semaine je m’enfourne, en bossant jour, nuit, week-ends, je ne suis pas bien payée ».[62]

Interrogée le , la ministre explique à la même commission d'enquête avoir divisé par trois son salaire en passant de Carrefour à la FFT[63] et qu'« il n’y a pas d'argent du contribuable derrière [ma] rémunération », ce qui est rapporté par l'AFP, avant de reconnaître quelques heures plus tard, dans un courrier plus discret adressé à la même commission et dont fait immédiatement état le quotidien Le Monde[64], que la FFT touchait bien des subventions publiques[64]. Le quotidien relève qu'elle venait de « tordre les faits » lors de son audition[64] et rappelle que son prédécesseur, Jean-François Vilotte (2018-2021), avait une rémunération beaucoup plus basse, selon les documents révéles par Mediapart[64],[60].

Le comité d'éthique de la FFT « retient des griefs graves contre » sa direction[65] et de « nombreux conflits d'intérêts »[65]. Le comité social et économique (CSE) a lui lancé une alerte après deux signalements pour harcèlement moral visant la directrice générale[65]. Malgré un chiffre d’affaires 2022 de 378 millions d’euros, dont 308 millions garantis par « sa poule aux œufs d’or, le tournoi de Roland-Garros », une dizaine de témoignages de salariés et d’élus de la FFT recueillis par Le Monde « décrivent une crise sociale majeure » depuis l’arrivée du duo Moretton-Oudéa, avec 110 départs, plus du quart des effectifs, en peu de temps[65],[57]. « Tout le monde a peur » et certains « font semblant d’aller bien pour ne pas risquer de perdre leur poste, car ils savent qu’ils peuvent être mis dehors en dix minutes », résume un cadre dans Le Monde[57].

Accusation de conflit d'intérêts vis-à-vis du collège Stanislas

Le , au lendemain de sa nomination à l'Éducation nationale, L'Obs et Mediapart révèlent[66] que ses trois enfants sont scolarisés au Collège Stanislas[67] — un établissement privé catholique huppé[68] dont les pratiques éducatives ont été qualifiées de sexistes et homophobes par plusieurs enquêtes de presse[69], certaines de ces pratiques étant « susceptibles d'être qualifiées pénalement »[70], déclenchant une enquête de quatre inspecteurs en [71]. La ministre est en charge de ce dossier, d'où un possible conflit d'intérêts qui l'amènera une semaine après à s'en dessaisir[72].

Le , alors qu'Emmanuel Macron a pris la veille sa défense en conférence de presse[73], elle est à nouveau interviewée, sur France 2[74] et « semble minimiser les faits »[75]. Mediapart l'accuse même d'y avoir menti[76], car elle affirme que le rapport d'inspection sur Stanislas mentionne un seul cas d'homophobie[70]. Publié intégralement par Mediapart la veille[71], il recense plusieurs cas de discours homophobes et sexistes de catéchistes[71] auxquels se sont ajoutées des humiliations visant une victime d'une agression sexuelle commise en dehors de l'établissement[71], ou encore des livrets de catéchèse écrivant que « l'avortement signifie […] toujours tuer volontairement une personne humaine innocente »[71]. De son côté, le chef d'établissement menace de « réagir devant la justice face à des accusations mensongères et diffamatoires »[77]. La Mairie de Paris suspend le son financement « obligatoire » de 1,3 million d'euros à Stanislas[78] et Mediapart publie l'enregistrement d'un cours homophobe sur « l’homosexualité » des et devant des classes de 1re, « disponibles sur le site de l’école jusqu’en 2013 »[Note 1],[75].

Le , Mediapart dévoile que l'IGESR a révélé qu'un certain nombre d'élèves de Stanislas, dont le fils aîné d'Amélie Oudéa-Castéra, ont bénéficié d'un système de cooptation leur permettant d'intégrer la classe préparatoire économique et commerciale de Stanislas en contournant le dispositif gouvernemental de Parcoursup[79].

Propos controversés sur l'école publique

Le , Mediapart lui demande si la scolarisation de ses trois fils à Stanislas « révèle quelque chose » sur sa « vision de l'enseignement ». Amélie Oudéa-Castéra répond en évoquant celle de son aîné à l'école élémentaire Littré, et « la frustration de ses parents, mon mari et moi, qui avons vu des paquets d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées, on en a eu marre comme des centaines de milliers de familles qui à un moment ont fait un choix d’aller chercher une solution différente »[80] et ajoute « depuis, de manière continue, nous nous assurons que nos enfants sont non seulement bien formés avec de l'exigence dans la maîtrise des savoirs fondamentaux, qu'ils sont heureux, épanouis, des amis qui sont bien, qui sont en sécurité, en confiance »[81],[82], déclenchant une polémique nationale sur la concurrence entre enseignement public et privé et le manque de mixité sociale à l'école[83],[84]. Cependant, Libération révèle que l'aîné de la ministre n'a été que six mois à l'école Littré, en petite section de maternelle, et relaie le témoignage de son institutrice qui affirme n'avoir jamais été absente[82], le motif réel du passage au privé étant le refus de l'établissement de lui faire sauter une classe[85],[86],[82],[87]. Plusieurs parents d'élèves de l'époque, sans lien avec la ministre, dont le reporter Nicolas Poincaré[88], confirment qu'il n'y a « jamais eu d'absences non remplacées » dans cette école[82], mais la ministre maintient d'abord sa version[89] tout en regrettant ses propos, puis reconnaît que les statistiques du rectorat et la parole de cette enseignante lui « donnent tort »[74], proposant de visiter cette école Littré, où elle présente ses excuses aux enseignants mais y est « copieusement sifflée »[90].

Estimant ses propos provocateurs[91], les syndicats d'enseignants dénoncent « une déstabilisation » et un « mépris » de l'école publique[92] et l'un d'eux, le Syndicat national des agents publics de l'Éducation nationale (SNAPEN)[93], porte plainte en diffamation « pour ses propos sur l'enseignement public »[94]. Les oppositions l'accusent de « mentir », et réclament sa démission[95],[96],[97],[98],[99],[100],[101],[102]. En réponse, plusieurs membres du gouvernement Attal prennent sa défense[103]. Ses proches aussi, dans un long portrait dans le média 20 Minutes, soulignant son souci d'exigence et son ambition[104].

Pour approfondir

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Articles connexes

Liens externes

Bases de données et dictionnaires

Autres liens externes

Notes et références

Notes

  1. On y entend par exemple que « le désir homosexuel est le désir de viol », « les cercles lesbiens, c’est des harpies » ou « 80 % des personnes homos, c’est pas très profond, c’est plutôt une mode ».

Références

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  2. a b c et d Who's Who in France, édition 2015, p. 1707.
  3. a b c d e f g h et i Philippe Bertrand, « Roland-Garros 2021 : Amélie Oudéa-Castera monte au filet », sur Les Échos, (consulté le )
  4. Camille Sánchez, « Nathalie Saint-Cricq : son étonnant lien de parenté avec une ministre d’Élisabeth Borne », sur aufeminin.com, (consulté le ).
  5. Anne Michel, « Frédéric Oudéa, le lauréat », sur lemonde.fr, (consulté le )
  6. Eric Benhamou, « Société Générale : départ surprise de Frédéric Oudéa », sur latribune.fr, (consulté le )
  7. Dan Israel, Martine Orange, Anton Rouget et Mathias Thépot, « Le couple Oudéa-Castéra, parangon des élites françaises », Mediapart, 15 janvier 2024.
  8. « Les Oudéa-Castéra, splendeurs et misères d’un couple au cœur du pouvoir », sur L'Obs, (consulté le )
  9. a et b « Tout savoir sur : Amélie Oudéa-Castéra, ministre de l'Éducation nationale et des Sports », Ouest-France, 27 janvier 2024.
  10. Éric Collier et Nicolas Lepeltier, « Amélie Oudéa-Castéra, une ministre des sports très affairée », sur Le Monde, (consulté le ).
  11. a b c et d « « Elle voulait être une grande championne ou rien » : les années tennis d’Amélie Oudéa-Castéra », sur Ouest-France,
  12. « Elle aurait pu jouer Roland-Garros : Amélie Oudéa-Castéra, nouvelle ministre des Sports », sur radiofrance.fr,
  13. Sophie Dorgan, « Amélie Oudéa-Castera « AOC » dans son domaine », L'Équipe,‎ , p. 31.
  14. « Tout savoir sur Amélie Oudéa-Castéra », sur CNews, (consulté le ).
  15. Mathieu Larnaudie, Les Jeunes Gens, Éditions Grasset, (ISBN 978-2-24681-509-9, présentation en ligne)
    Enquête sur la promotion Senghor de l'ENA.
  16. Fabrice Abgrall, « Qui est Amélie Oudéa-Castéra, la nouvelle ministre des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques ? », sur France Inter, (consulté le )
  17. Arrêté du 9 avril 2004 portant affectation aux carrières des élèves de la promotion 2002-2004 « Léopold Sédar Senghor » de l'Ecole nationale d'administration ayant terminé leur scolarité au mois de mars 2004, élèves issus des concours externe, interne et troisième concours.
  18. Décret du 14 mai 2004 portant nomination (Cour des comptes).
  19. a b c et d Nicolas Lepeltier, « Amélie Oudéa-Castéra, une proche de Macron au ministère des sports et des Jeux olympiques et paralympiques », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. Décret du 19 août 2004 portant nomination de rapporteurs près la Cour de discipline budgétaire et financière.
  21. a b c d e f et g "Roland-Garros 2021 : Amélie Oudéa-Castera monte au filet", portrait par Philippe Bertrand, dans Les Échos le 21 mai 2021 [1]
  22. Arrêté du 7 octobre 2009 portant nomination au conseil d'administration du Centre national pour le développement du sport.
  23. Dan Israel, Martine Orange, Mathias Thépot et Antton Rouget, « Le couple Oudéa-Castéra, parangon des élites françaises », Mediapart,‎ (ISSN 2100-0735, OCLC 793457011, lire en ligne).Voir et modifier les données sur Wikidata
  24. « Gouvernance », sur Plastic Omnium (consulté le ).
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  26. « 53 000 euros pour 8 réunions : quand Amélie Oudéa-Castéra arrondissait ses fins de mois à Lyon », Tribune de Lyon,‎ (lire en ligne)
  27. Décret du 25 juin 2018 portant réintégration et radiation des cadres (Cour des comptes) - Mme OUDÉA-CASTÉRA (Amélie).
  28. Sophie Dorgan, « Amélie Castera prône une fusion des circuits ATP et WTA », sur L'Équipe, (consulté le ).
  29. Julien Reboullet, « Amélie Castera : « Qu'on ait une culture du numéro 1 » », sur L'Équipe, (consulté le ).
  30. R. P., « Amélie Oudéa-Castera ne sera pas la directrice générale de l'agence nationale du sport », sur L'Équipe, (consulté le ).
  31. Simon Virot, « Permettre aux jeunes qui ont une passion de la vivre », sur Le Bien public, (consulté le ).
  32. Carole Bellemare, « Amélie Oudéa-Castera (Groupe Carrefour) », sur Le Figaro, (consulté le ).
  33. « 500 000 euros : Amélie Oudéa-Castéra justifie son salaire à la tête de la Fédération française de tennis », sur Capital,
  34. « Amélie Oudéa-Castéra nommée Directrice Générale de la FFT », sur Fédération française de tennis (FFT), (consulté le ).
  35. Laurent Mauduit, « L’indécente rémunération versée à la ministre des sports par la Fédération française de tennis », sur Mediapart,
  36. « La ministre Amélie Oudéa-Castéra a détaillé ses salaires devant la commission parlementaire », sur L'Équipe (consulté le )
  37. Sandrine Lefèvre, « Et si le futur ministre des Sports était l'un d'eux ? », sur Le Parisien, (consulté le ).
  38. Sophie Dorgan, « Amélie Castera-Oudéa candidate pour être ministre des Sports », sur L'Équipe, (consulté le ).
  39. Yannick Vely, « Qui pour remplacer Laura Flessel au ministère des Sports ? », sur Paris Match, (consulté le ).
  40. « Tony Parker et Amélie Oudéa-Castéra parmi les noms cités pour remplacer Roxana Maracineanu au poste de ministre des Sports », sur L'Équipe, (consulté le ).
  41. « Les Français favorables à un ancien sportif au ministère des Sports », sur Le Point, (consulté le ).
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