« Mami Watta (drag queen) » : différence entre les versions
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Mami Watta est devenue connue suite à sa participation à la saison 2 de [[Drag Race France]]. Même si ses différentes tenues lors des [[Défilé de mode|défilés]] ne l'ont pas propulsée au sommet, la légende d'[[Côte d'Ivoire|Ivoire]] brilla par son [[humour]] assez piquant et son sens plutôt inné de l'absurde. Elle fit également rire malgré elle, notamment quand elle a "enterré" [[Grace Jones]] et "ressuscité" [[Dalida]]. Au-delà de ça,de ses racines [[Afrique|africaine]], Mami Watta n'hésita à mettre en avant un [[drag]] très fort et très référencé<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre="Drag Race France" 2 : team Keiona, Punani, Mami Watta ou Sara Forever ? |url=https://tetu.com/2023/08/23/tv-drag-race-france-saison-2-finale-pronostics-keiona-mami-watta-punani-sara-forever/ |site=https://tetu.com/ |consulté le=2024-04-05}}</ref>. Dans le premier ''maxi-challenge (ou "défi")'',les candidates durent écrire quelques [[vers]] d'une chanson composée de tout le cast de la saison dans lequel elles devaient se présenter. Mami Watta se présenta explicitement<ref>{{Lien web |titre=we are légendaires paroles - Recherche Google |url=https://www.google.com/search?q=we+are+l%C3%A9gendaires+paroles&rlz=1C1GCEA_enFR974FR974&oq=we+are+l%C3%A9gendaires&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUqBggAEEUYOzIGCAAQRRg7MgcIARAuGIAEMgYIAhBFGEAyCAgDEAAYFhgeMggIBBAAGBYYHjIICAUQABgWGB4yBggGEEUYPTIGCAcQRRg90gEINTQyNGowajeoAgCwAgA&sourceid=chrome&ie=UTF-8 |site=www.google.com |consulté le=2024-04-05}}</ref>:<blockquote>"Boum, c'est Miss Mami |
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Version du 6 avril 2024 à 05:19
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Mami Watta est une drag queen ivoirienne connue pour sa participation à la saison 2 de Drag Race France.
Biographie
Issue d'une famille catholique d'Abidjan, Mami Watta subit pendant son enfance du harcèlement scolaire en raison de ses manières efféminées[1]. Inspirée par RuPaul's Drag Race, elle commence à se maquiller en cachette, seule dans sa salle de bains, et efface son travail avant de sortir de la pièce[2],[3]. Elle fait son coming-out gay en 2018, alors qu'elle est en licence de droit, et sa visibilité détonne dans la communauté queer d'Abidjan, plus habituée à la discrétion pour préserver sa sécurité[1].
En août 2019, elle quitte la Côte-d'Ivoire pour s'installer à Bordeaux afin de pouvoir vivre plus librement son identité, après que sa mère lui a imposé de suivre une thérapie de conversion[1]. Face à l'isolement qu'elle rencontre dans cette ville, elle part alors pour Saint-Denis[1]. Arrivée en Île-de-France, elle rejoint la scène ballroom au sein de la house of Ladurée et commence sa carrière de drag queen[1]. Elle arrête ses études après l'obtention d'un master 2 afin de se consacrer pleinement au drag[4].
Drag Race France
Mami Watta est devenue connue suite à sa participation à la saison 2 de Drag Race France. Même si ses différentes tenues lors des défilés ne l'ont pas propulsée au sommet, la légende d'Ivoire brilla par son humour assez piquant et son sens plutôt inné de l'absurde. Elle fit également rire malgré elle, notamment quand elle a "enterré" Grace Jones et "ressuscité" Dalida. Au-delà de ça,de ses racines africaine, Mami Watta n'hésita à mettre en avant un drag très fort et très référencé[5]. Dans le premier maxi-challenge (ou "défi"),les candidates durent écrire quelques vers d'une chanson composée de tout le cast de la saison dans lequel elles devaient se présenter. Mami Watta se présenta explicitement[6]:
"Boum, c'est Miss Mami
Pas d'erreur, je n'parle pas de ta grand-mère Esprit de l'eau, toujours mouillée Quand tu la regardes depuis les tranchées Ouh! Elle s'est déshabillée Han han! Mami va gâter le coin Les jaloux, les haineux Les vilains, les haters
Just know: je viens de l'Afrique"
Lors de la finale de la saison 2 de Drag Race France,les quatre finalistes,dont Mami Watta,durent s'affronter en créant leur propre chanson originale[7]. Mami Watta proposa "Moi Moi Moi (Mami Watta)" disponible sur toutes les plateformes de streaming. Elle y parle de toute l'attention qu'elle reçoit et de sa popularité[8]. Les paroles sont simples et ont plu.
"[Couplet 1]
Mami passe et toutes s'écartent Mami domine et toutes s'inclinent Je suis la reine dans ton jeu de cartes Frappée par la grâce divine J'essaie de sortir de la lumière Mais ses rayons me rattrapent C'est tellement dur d'être populaire Mais on s'y fait, on s'adapte [Refrain] Moi, moi, moi, on n'a d'yeux que pour moi Partout où je passe, on ne parle que de ça La grande, l'unique, dis-le autour de toi C'est moi, moi, moi, miss Mami Watta [Couplet 2] Où qu'je passe, ça parle de moi Moi, moi, moi, moi, moi, moi, moi, moi Un modèle pour les gens comme toi Toi, toi, toi, toi, toi, toi, toi, toi Africaine libérée, plus jamais enchaînée
J'défie l'orage et la pluie, retiens bien, moi c'est miss Mami"
La musique n'a tout de même pas convaincu les juges. Mami Watta fut éliminée avec Punani.
Style de drag
Après avoir été accusée toute son enfance d'être « habitée par l'esprit de Mami Wata » et de devoir s'en libérer, elle décide de reprendre ce nom afin de se réapproprier sa culture africaine et assumer son identité[1].
Portant généralement des tenues dénudées, Mami Watta est influencée par les grandes figures noires de l'histoire : Beyoncé, Grace Jones, Naomi Campbell ou Abla Pokou[1].
Elle compte parmi les participantes de Drag Race qui dépensent le moins pour leurs tenues, ayant un budget de 1500 euros pour sa saison tandis que Cookie Kunty, elle, dépense plus de 20 000 euros[9]. Ses tenues reposent sur le travail communautaire de sa house, telles que celle qui rend hommage à Grace Jones[9].
Têtu célèbre son sens de l'humour et de l'absurde[10].
Références
- « Mami Watta, d’Abidjan aux scènes parisiennes, l’affirmation d’une reine «queer» », sur RFI, (consulté le ).
- « VIDEO. Avec Mami Watta, drag-queen ivoirienne », sur Brut. (consulté le ).
- « Drag Race France : Mami Watta, toutes les femmes noires de sa vie - Elle », sur elle.fr, (consulté le ).
- « Interview. "C'est les olympiques des personnes queer": entretien avec Mami Watta, candidate Drag Race France 2 », sur actu.fr, (consulté le ).
- « "Drag Race France" 2 : team Keiona, Punani, Mami Watta ou Sara Forever ? », sur https://tetu.com/ (consulté le )
- « we are légendaires paroles - Recherche Google », sur www.google.com (consulté le )
- « Drag Race France : les chansons de Keiona, Punani, Mami Watta et Sara Forever en écoute ! », sur www.chartsinfrance.net (consulté le )
- Mami Watta – Moi moi moi (lire en ligne)
- « Mami Watta, finaliste de Drag Race France : “J’avais raison de penser que j’étais une star” », sur diverto.tv, (consulté le ).
- « "Drag Race France" 2 : team Keiona, Punani, Mami Watta ou Sara Forever ? », sur tetu.com (consulté le ).
Bibliographie
- Apolline Bazin, Drag : Un art queer qui agite le monde, , 224 p. (ISBN 9782376714293)
