Phare de Kéréon
Coordonnées | |
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Localisation |
Construction | |
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Électrification |
1973 (par aérogénérateur) |
Télécontrôlé |
oui (phare du Créac'h) |
Automatisation | |
Patrimonialité |
Classé MH () |
Gardienné |
non |
Visiteurs |
non |
Hauteur |
48 m |
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Hauteur focale |
38 m |
Élévation |
44 m |
Matériau |
Lanterne |
lampe à Led de 35 watts [1] |
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Optique | |
Portée |
17 milles (blanc) 7 milles (rouge) |
Feux |
feu à secteurs blanc et rouge à (2+1) occultations 24 s |
Aide sonore |
3 sons (2+1), 120 secondes |
Amirauté |
A1850 |
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NGA |
Kéréon est un phare qui s'élève sur le récif de Men Tensel (« pierre hargneuse » en breton) entre Ouessant et Molène sur le passage du Fromveur en mer d'Iroise.
Il a été inscrit monument historique par arrêté du [1], puis classé au titre des monuments historiques le [2].
Histoire
[modifier | modifier le code]Construit de 1907 à 1916[3], il a été financé en partie par un don de 585 000 francs d'Amicie Lebaudy (à comparer à un coût total de construction de 941 000 francs). Il porte le nom de son grand-oncle, Charles-Marie Le Dall de Kéréon, officier de marine guillotiné sous la Terreur[4]. Ce don a aussi permis d'en faire le dernier phare-monument : son intérieur est luxueux, avec de la mosaïque dans la cage d'escalier, du parquet en chêne orné d'une rose des vents marquetée en acajou et ébène, ainsi que des lambris en chêne de Hongrie[5].
Son feu est allumé pour la première fois en 1916. Il fonctionne au pétrole jusqu'en 1972, date de son électrification. Dès cette période, le feu s'allume en fonction de la luminosité, grâce à une cellule, et est alimenté par deux groupes électrogènes et une éolienne, mais les gardiens restent chargés de veiller à son bon fonctionnement et de l'entretenir.
Il est le dernier « enfer » (phare isolé en pleine mer) à être automatisé, le , par la mise en place d'un télécontrôle depuis le phare du Créac'h. Depuis, ses planchers marquetés et ses lambris ne sont plus entretenus par les gardiens (il y eut un gardien jusqu'en 2004), mais il reste chauffé et déshumidifié entre les visites d'entretien qui ont lieu par beau temps[6].
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Phare Kéréon - boiserie du vestibule 1914.
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Phare Kéréon - boiseries des chambres 1914
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Phare Kéréon - plafond de la salle d'honneur 1914
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Phare Kéréon - plan de la citerne et vestibule 1914
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Phare Kéréon - plan de la cuisine 1914
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Phare Kéréon - plan de la porte d'entrée 1914
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Phare Kéréon - plan de la salle d'honneur 1914
Notes et références
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Philip Plisson, Guillaume Plisson et Daniel Charles, Phares majeurs de l'arc Atlantique, Éditions du Chêne, [détail de l’édition] (ISBN 2842774035), p. 192-193.
- Daniel Courton, Cent bougies sur l'eau : un souvenir éclairé de Fernand Crouton, pour des phares de légende, 2012.
- Louis Cozan, Un feu sur la mer, Éditions Les Oiseaux de papier 2010.
- Amélie Garrot-Hascoet, Sarah Le Berre, Phare de Kéréon, 1916-2016 un siècle dans le courant, Éditions Snoeck, 2016.
Audiovisuel
[modifier | modifier le code]- Il était un phare, documentaire de 52 min réalisé par Thierry Marchadier, produit par 1+1 Production en 2000. Avec notamment la vie des gardiens au phare de Kéréon.
Notes
[modifier | modifier le code]- Préfecture de région Bretagne : Arrêté n° 2016-12339 du 31 décembre 2015 portant inscription au titre des monuments historiques du phare de Kéréon (Finistère)
- Notice no PA29000082, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Les Archives nationales conservent sous la cote CP/F/14/17513/33 22 plans du phare élaborés de 1907 à 1912, et, sous la cote CP/F/14/17513/51, pièce 518, un dessin de 1923 à l'encre noire sur calque représentant le chantier de construction du phare.
- Charles-Marie Le Dall de Kéréon, né le paroisse Saint-Sauveur à Quimper, condamné à mort par le tribunal révolutionnaire de Brest le et guillotiné le lendemain (ce fut le premier guillotiné du Finistère) car il avait été aspirant sous les ordres de Charles-Joseph Mascarennes, chevalier de Rivière, qui s'était opposé aux Révolutionnaires dans les Antilles Françaises.
- Fiche histoire de Kéréon, dossier de presse réalisé par la DDE à l'occasion de l'automatisation du phare.
- Fiche Contexte de l'automatisation de Kéréon, dossier de presse réalisé par la DDE à l'occasion de l'automatisation du phare.
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des phares de France.
- Localiser sur la liste des phares du Finistère.
- Liste des phares de France protégés aux monuments historiques.
Liens externes
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- Ressources relatives à l'architecture :
- Notice no IA29000454, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- La fiche du phare de Kéréon sur le site de la DIRM NAMO, contenant des photos de la construction et des liens vers le dossier de presse diffusé à l’occasion des 100 ans de l’allumage du phare.
- Relève des gardiens au phare de Kéréon (avril 1983).