Alfortville
Alfortville | |||||
Alfortville avec l'hôtel Huatian Chinagora. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Val-de-Marne | ||||
Arrondissement | Créteil | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Grand Paris Sud Est Avenir |
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Maire Mandat |
Luc Carvounas 2020-2026 |
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Code postal | 94140 | ||||
Code commune | 94002 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Alfortvillais | ||||
Population municipale |
45 046 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 12 274 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 47′ 51″ nord, 2° 25′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 27 m Max. 37 m |
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Superficie | 3,67 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Alfortville (bureau centralisateur) |
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Législatives | 9e circonscription du Val-de-Marne | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Val-de-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.alfortville.fr/ | ||||
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Alfortville (prononcé [al.fɔʁ.vil]) est une commune française, dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Située au confluent de la Seine et de la Marne, Alfortville, située à trois kilomètres au sud-est de Paris (par la porte de Bercy)[Note 1], s’étire sur une longueur de 4,5 km pour une largeur qui varie de 0,5 km à 1 km.
La commune est délimitée par la Marne au nord, qui la sépare de Charenton-le-Pont, la voie ferrée Paris-Lyon à l'est qui la sépare de Maisons-Alfort, l’A86 au sud, qui la sépare de Choisy-le-Roi et Créteil et la Seine à l'ouest qui la sépare de Vitry-sur-Seine et d'Ivry-sur-Seine.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Charenton-le-Pont, Choisy-le-Roi, Créteil, Ivry-sur-Seine, Maisons-Alfort et Vitry-sur-Seine.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]L'ensemble du territoire constitue une plaine au relief plat et de faible altitude de 27 à 37 m.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Cette faible altitude et la présence de deux rivières autour de la ville ont, par le passé, provoqué de nombreuses inondations, dont la plus importante se produisit en 1910[2]. En cas de crues exceptionnelles, 98 % de la surface du territoire communal est potentiellement inondable avec, le plus souvent, des hauteurs d'eau pouvant atteindre 2 mètres de submersion[3].
Dans les années 2010 les nouveaux plans de prévention des risques classent 100 % de la commune en zone inondable[4].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 637 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Choisy-le-Roi à 4 km à vol d'oiseau[7], est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 607,2 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,8 | 2,7 | 4,8 | 7,3 | 10,7 | 13,9 | 15,8 | 15,6 | 12,5 | 9,2 | 5,6 | 3,3 | 8,7 |
Température moyenne (°C) | 5,3 | 5,8 | 8,8 | 12,1 | 15,6 | 18,9 | 21 | 20,9 | 17,2 | 12,9 | 8,4 | 5,7 | 12,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,7 | 8,9 | 12,8 | 16,9 | 20,5 | 23,8 | 26,2 | 26,2 | 21,9 | 16,6 | 11,1 | 8,1 | 16,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−11,5 01.01.1997 |
−9,5 07.02.1991 |
−7 02.03.05 |
−1 14.04.19 |
1 07.05.1997 |
6 07.06.05 |
8 11.07.1993 |
7,5 28.08.1998 |
4 30.09.1995 |
−1 24.10.03 |
−7 24.11.1998 |
−8 31.12.1996 |
−11,5 1997 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16 12.01.04 |
21,2 27.02.19 |
26,2 31.03.21 |
29,6 18.04.18 |
33,3 27.05.05 |
37,5 27.06.11 |
41,7 25.07.19 |
40,5 12.08.03 |
35,3 14.09.20 |
28,9 03.10.11 |
21 08.11.15 |
17 16.12.1989 |
41,7 2019 |
Précipitations (mm) | 49,5 | 43,3 | 43,3 | 44,7 | 58,6 | 54,5 | 53 | 52,5 | 43,2 | 51,6 | 52,7 | 60,3 | 607,2 |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Alfortville est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[12],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[13],[14].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 23 191, alors qu'il était de 21 721 en 2015 et de 21 031 en 2010[I 2].
Parmi ces logements, 91,1 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 8,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 10,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 85,4 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Alfortville en 2020 en comparaison avec celle du Val-de-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,8 %) inférieure à celle du département (1,9 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 30,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (28,5 % en 2015), contre 44,8 % pour le Val-de-Marne et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Alfortville[I 2] | Val-de-Marne[I 5] | France entière[I 6] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 91,1 | 92,3 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,8 | 1,9 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 8,1 | 5,8 | 8,2 |
En 2013, la ville d'Alfortville compte 8 349 logements sociaux. Le principal bailleur de la ville est historiquement LOGIAL-OPH[réf. nécessaire].
Projets d'aménagements
[modifier | modifier le code]Dans le cadre du projet de développement du Grand Paris Express, la nouvelle ligne 15 du métro de Paris prévoit un arrêt à la gare du Vert de Maisons qui assurera une connexion directe avec le RER D. Ce futur arrêt de métro, Le Vert de Maisons, se situe 35 mètres sous terre, l'un des plus profonds du réseau Paris Grand Express[15]. La décoration intérieure prévoit de mettre en valeur les différents types de roches qui composent les sols de la ville[16].
Fin 2021, les travaux de rénovation du centre commercial du Grand Ensemble démarrent. Ces travaux par le groupe Eiffage sous l'autorité de l'EPT-GPSEA prévoient la destruction du précédent bâtiment (début 2022), un nouvel espace commercial de 1 600 m², et plusieurs immeubles de quatre étages constitués d'environ 150 logements[17].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]Alfortville est reliée à Ivry-sur-Seine et Maisons-Alfort par la RD 19 (ex-route nationale 19), par le pont du Port-à-l'Anglais à Vitry-sur-Seine et Maisons-Alfort par la RD 148.
La ville est également reliée à Choisy-le-Roi par la RD 38 qui longe la Seine à partir du pont d'Ivry.
Alfortville est également reliée au réseau autoroutier :
- au nord, à l'A4 par la sortie 3 à Charenton-le-Pont ;
- au sud, à l'A86, par les sorties 23 à Créteil et 24 à Vitry-sur-Seine.
Transports en commun
[modifier | modifier le code]La commune est bien desservie par les transports en commun avec :
- la station de métro École vétérinaire de Maisons-Alfort de la ligne 8 bien que située à Maisons-Alfort se trouve à proximité des quartiers nord d'Alfortville ;
- les deux gares du RER D : Maisons-Alfort - Alfortville et Vert de Maisons desservent directement la commune ;
- cinq lignes de bus du réseau de la RATP traversent la commune :
- 103 (École vétérinaire de Maisons-Alfort ↔ Thiais - Georges Halgoult),
- 125 (Paris — Porte d'Orléans ↔ École vétérinaire de Maisons-Alfort),
- 172 (Bourg-la-Reine ↔ Créteil - L'Échat),
- 217 (Vitry-sur-Seine RER ↔ Hôtel de ville de Créteil),
- 325 (Paris - Quai de la Gare ↔ Château de Vincennes).
À l'avenir, Alfortville sera également desservie par une des lignes de métro du Grand Paris Express se connectant à la ligne RER D au niveau de la gare du Vert de Maisons.
Vélo
[modifier | modifier le code]La ville compte 5 stations Velib' :
- Marne - Charles de Gaulle ;
- Victor Hugo-École ;
- Gare RER - Malleret-Joinville ;
- Carnot - Pâquerettes ;
- Place de l'Europe.
La gare de RER Maisons-Alfort Alfortville est équipée d'un espace de stationnement fermé et abrité Véligo.
Toponymie
[modifier | modifier le code]- Voir la page : Maisons-Alfort, Alfortville étant un ancien quartier de cette commune[18].
Histoire
[modifier | modifier le code]C'est un libre-penseur plein d'humour, Charles Perrié, restaurateur à Alfort qui, dans les années 1860, baptise civilement du nom d'Alfort-ville les terres du confluent Seine-Marne de ce quartier occidental de Maisons-Alfort[19] promis quelques années plus tard à un avenir distinct.
La commune d'Alfortville est créée par la loi du sur un territoire démembré de la commune de Maisons-Alfort et incorporée au canton de Charenton-le-Pont.
- Texte intégral de la loi du
« Art. 1er.- La section d'Alfortville est distraite de la commune de Maisons-Alfort, et formera à l'avenir une commune distincte, dont le chef-lieu est fixé au bourg d'Alfortville, qui en portera le nom. « La limite entre les deux communes est fixée dans toute son étendue, par l'axe actuel de la ligne du chemin de fer P.L.M. conformément au tracé en vert du plan annexé à la présente loi. « Les dispositions qui précédent recevront leur exécution sans préjudice des droits d'usage et autres, qui pourraient être respectivement acquis.
Art. 2. La commune d'Alfortville paiera pendant dix années, à celle de Maisons-Alfort, une annuité de 1 477 francs et 50 centimes représentant le contingent mis à sa charge pour le rachat du pont d'Ivry.
Art. 3. La bibliothèque de Maisons-Alfort restera la propriété de cette commune, qui paiera à celle d'Alfortville, à titre de compensation, une somme de 1 500 francs. « La commune d'Alfortville pourra faire inhumer ses morts dans le cimetière de Maisons-Alfort pendant une période de temps qui ne pourra excéder trois ans. « La part revenant aux indigents d'Alfortville, dans la rente sur l'État, de 955 francs, qui constitue l'actif du bureau de bienfaisance de Maisons-Alfort, est fixée à 426 francs de rentes. La présente loi, délibérée et adoptée par le Sénat et la Chambre des députés, sera exécutée comme loi de l'État.À Paris, le .
Le ministre de l'Intérieur : « Signé : Jules Grévy », « Signé : Waldeck-Rousseau ». »
La construction de la ligne de chemin de fer de Paris à Lyon, en 1845 et 1848, eut pour effet de partager la commune de Maisons-Alfort en deux parties inégales entre lesquelles le remblai sur lequel est établi le chemin de fer ne permettait que fort peu de relations.
La bande de terre circonscrite au Nord par la Marne, à l'Est par le chemin de fer, au Sud par le territoire de Choisy-le-Roi, à l'Ouest par la Seine jusqu'à la confluence de la Marne, est devenue Alfortville.
Il n'y avait là encore que des terrains en friche, de faible rapport, presque complètement submergés à la moindre crue. Au XVIIIe siècle, la partie méridionale de cette région, broussailleuse et marécageuse, servait, dit-on, aux chasses de Louis XV lorsqu'il était en résidence à Choisy-le-Roi.
Un seul établissement industriel, une usine à gaz, existait sur le territoire.
La construction du Barrage éclusé de Port-à-l'Anglais, pendant les années 1861-1863, contribue beaucoup à retenir dans la région bon nombre des travailleurs qui y furent occupés, à motiver la création de restaurants et de débits de boissons, pour eux d'abord, puis pour les mariniers, dont le passage à cet endroit a toujours été croissant.
La création du hameau d'Alforville date de 1863.
La commune est touchée par des inondations en 1876 et par la grande crue de la Seine en 1910[20].
Dans l'entre-deux-guerres, la commune se peuple de quelques milliers de réfugiés arméniens, survivants du génocide arrivants par bateau à Marseille puis remontant jusqu'à Paris en suivant la vallée du Rhône et la ligne de chemin de fer. Ces nouveaux arrivants trouvent du travail dans les usines locales et contribuent grandement à l'assainissement des terres marécageuses, inondables, du bord de Seine où ils construisent leurs maisons[21].
Le , les quais de Seine sont bombardés par les Anglo-Américains[22]. En août, soixante maisons d'Alfortville sont aussi détruites par des missiles allemands, qui ciblaient initialement Paris[23].
Le , un groupe de Loups gris avec l'aide des services secrets turcs[24],[25],[26] procède à des attentats à la bombe contre le mémorial du génocide arménien à Alfortville, occasionnant 13 blessés dont 2 graves[26]. Le mémorial est de nouveau visé en 2002 par des lancers de cocktails molotov[24].
Le 27 octobre 2024, trois immeubles de 18 étages du quartier des Chantereine construits dans les années 1960, sont détruits[27],[28].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Antérieurement à la loi du [29], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au Val-de-Marne à la suite d'un transfert administratif effectif le . Pour l'élection des députés, la commune est rattachée à la neuvième circonscription du Val-de-Marne.
La commune, lors de sa création en 1885, est rattachée au canton de Charenton-le-Pont du département de la Seine. Lors de la mise en place du Val-de-Marne, la commune constituait le canton d'Alfortville. Ce canton a été scindé en deux (cantons d'Alfortville-Sud et d'Alfortville-Nord) en 1985[30]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le canton d'Alfortville a été recréé par le décret du .
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune était, jusqu'en 2015, membre de la communauté d'agglomération Plaine centrale du Val-de-Marne.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[31].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris Sud Est Avenir, qui succède notamment à la communauté d'agglomération Plaine centrale du Val-de-Marne[32].
Alfortville appartient au syndicat Paris Métropole.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Au second tour des élections municipales de 2014 dans le Val-de-Marne, la liste PS-PCF-EELV menée par le maire sortant Luc Carvounas obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 6 887 voix (58,24 %, 35 conseillers municipaux élus sont 16 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[33] :
- Cédric Tartaud-Gineste (UMP, 3 169 voix, 26,80 %, 5 conseillers municipaux élus dont 2 communaires) ;
- Patrick Bedrossian (DVD, 1 768 voix, 14,95 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 47,61 % des électeurs se sont abstenus.
Au premier tour des élections municipales de 2020 dans le Val-de-Marne, la liste PS-EÉLV-PCF-G.s-GE de l'ancien maire Luc Carvounas {{qui, frappé par la législation limitant le cumul des mandats en France, avait démissionné après son élection comme député}} obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 4 873 voix (56,99 %, 35 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant très largement celles menées respectivement par[34] :
- Jonathan Rosenblum (LREM-MR, 1 176 voix, 13,75 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
- Lara Bakech (DVG, 1 170 voix, 13,68 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
- Cédric Tartaud-Gineste (LR-UDI-SL-PA, 1 082 voix, 12,65 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Franck Gilleron (LO, 249 voix, 2,91 %, pas d'élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 63,16 % des électeurs se sont abstenus.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Budget et fiscalité
[modifier | modifier le code]Budget
[modifier | modifier le code]La chambre régionale des comptes d'Île-de-France publie en 2017 un rapport critique sur la gestion de la ville d'Alfortville durant la période 2010-2016 lors des mandats des maires socialistes René Rouquet et Luc Carvounas[52],[53],[54]. Le budget primitif 2020 principal de la commune précise dans ses annexes que la dette bancaire se fixe, au , à 49,230 M€ en chiffres arrondis[55] déterminant un ratio de dette bancaire communale par habitant à 1 115 euros tandis que la moyenne de la strate démographique des villes de taille comparable s'établit, au 31/12/2019, à 1 032 euros pour ce ratio[56],[57].
Fiscalité
[modifier | modifier le code]Les taux de fiscalité de la part communale des impôts locaux, inchangés depuis 2013, s'établissent en 2019 comme suit :
- taxe d’habitation (TH) : 15,94 % (taux de la strate de communes comparables : 19,95 %) ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties (TF bâti) : 19,32 % (taux de la strate de communes comparables : 23,11 %) ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties (TF non bâti) : 74,62 % (taux de la strate de communes comparables : 55,80 %).
En 2021, la taxe foncière augmente de 3 points ou 15%[58].
La part intercommunale des impôts locaux perçues par la commune au titre de son intégration à la Métropole du Grand Paris / établissement public territorial Grand Paris Sud-Est Avenir se calcule sur les taux respectifs de 7,85 % (TH), 1,50 % (TF bâti) et 3,51 % (TF non bâti) qui demeurent inchangés par rapport à ceux que pratiquaient l'ex communauté d'agglomération Plaine centrale du Val-de-Marne.
Politique environnementale
[modifier | modifier le code]La mairie d'Alfortville assure la création et l'entretien des espaces verts de la commune, incluant notamment les squares, les Parcs et Jardins des bâtiments publics, des écoles, crèches et résidences pour personnes âgées, les accompagnements d’habitations et équipements sportifs, les Parcs et Jardins du cimetière et des monuments religieux, les pieds d’arbres, les parcs et jardins des zones d’activités[59].
Distinctions et labels
[modifier | modifier le code]Depuis 2009, en raison de la qualité de sa politique envers l'enfance, la commune est classée Ville amie des enfants par l'UNICEF[60].
En , au regard des efforts déployés pour améliorer la propreté urbaine, la ville, avec 35 autres collectivités, a reçu le label « Éco-Propre »[61].
En , au titre de la qualité de son site de relations avec ses usagers, la commune a reçu le label « Territoire innovant » décerné par l'association « Les interconnectés »[62].
Depuis 2013, la ville disposait de deux fleurs au palmarès des villages et villes fleuris[63]. Elle a obtenu la troisième fleur en [64].
En , au terme de sa première participation au concours des villes internet, Alfortville obtient la distinction du quadruple @ qui indique la présence, le nombre et la qualité de services publics numériques locaux sur un territoire[65].
Un an plus tard, le , la ville obtient la distinction suprême et convoitée du label 5 @ et confirme ainsi sa performance en matière de développement numérique à destination de ses administrés[66].
En juin de la même année, Alfortville obtient la troisième étoile du label « Éco-Propre »[67].
Lors du 102e congrès des maires, le , la commune reçoit la distinction « un cœur » du label « Ville prudente » décerné par la Prévention routière[68].
Jumelages
[modifier | modifier le code]Au , Alfortville est jumelée avec :
- San Benedetto del Tronto (Italie) depuis 1989[69] ;
- Achtarak (Arménie) depuis 1993 ;
- Cantanhede (Portugal) depuis 2000 ;
- El Biar (Algérie) depuis 2013 ;
- Berdzor (République du Haut-Karabagh) depuis 2017 (charte d'amitié) ;
- Jumelage avec une ville de l'État d'Israël (en projet).
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Alfortville fait partie de l'académie de Créteil et possède :
- onze écoles maternelles : Henri-Barbusse, Jules-Grévy, Octobre, Denis-Forestier, Victor-Hugo, Étienne-Dolet, Pauline-Kergomard, Louise-Michel, Lacore-Moreau, Simonne-Franceschi ;
- huit écoles élémentaires publiques : Jules-Grévy, Octobre, Victor-Hugo, Étienne-Dolet, Georges-Lapierre, Montaigne, Pierre-Bérégovoy, Henri-Barbusse ;
- une école élémentaire privée : Saint-Mesrop (école bilingue franco-arménienne) ;
- trois collèges : Henri-Barbusse, Léon-Blum, Paul-Langevin ;
- un collège privé : Kevork-H. Arabian (collège bilingue franco-arménien, inauguré le ) ;
- un lycée : Maximilien Perret (enseignement général et enseignement professionnel : CAP, Bac Pro et BTS).
Santé
[modifier | modifier le code]- Alfortville dispose de 15 pharmacies.
- 25 médecins généralistes sont recensés en 2015 sur la commune.
- 2 ophtalmologues.
- 1 cabinet de cardiologie et infections cardio-vasculaires.
- 2 centres municipaux de santé[70] : consultations de médecins généralistes, dermatologues, ORL, cardiologues, allergologues, gynécologues ; des soins infirmiers y sont également dispensés.
- 1 centre dentaire privé effectuant les soins courants, l’orthodontie (infantile et buccale), la pose de prothèses mais aussi l’implantologie, la parodontologie.
- 18 chirurgiens dentistes exercent sur la ville.
- 1 établissement spécialisé en soins de suite et de réadaptation. (Clinique la Concorde).
- 1 centre IRM.
- 1 centre de radiologie - échographie.
- 3 laboratoires d'analyses médicales.
- 5 cabinets infirmiers.
- Plusieurs cabinets paramédicaux sont implantés sur l'ensemble de la ville, que cela soit en podologie, massage - kinésithérapie et balnéothérapie, ostéopathie, nutritionniste et diététicien, orthophonistes, sage femme…
- 1 clinique vétérinaire.
- Alfortville dépend de l'hôpital Henri-Mondor à Créteil concernant les urgences vitales.
- Alfortville ne dispose pas de maternité depuis la fin de cette activité à la clinique de la Concorde. La maternité de référence étant celle de la commune voisine de Saint-Maurice[71].
Equipements sportifs
[modifier | modifier le code]La commune compte de nombreux équipements sportifs[72] :
- le parc des sports Val-de-Seine est composé de trois terrains de football dont un en synthétique (105 × 68), un terrain de rugby, d'un équipement d'athlétisme dont une piste catégorie A ;
- le palais des sports est composé d'une salle polyvalente ;
- la salle Arielle-Viala est composée d'un mur d'escalade et d'un terrain de handball ;
- le centre aquatique est composé d'une piscine de 25 m, un bassin loisirs avec toboggan et d'équipements de musculation et détente ;
- le complexe hardbloc (structure privée) est le plus gros complexe d'escalade de bloc de France (1 150 m2 d'espace couvert) avec pas moins 182 voies ;
- la salle de boxe pour la boxe française, boxe anglaise, kick-boxing ;
- la salle Roger-Delmas dispose d'un court de tennis ;
- la salle Robert-Blairon pour la pratique d'art martiaux et tennis de table.
Se trouve également dans la commune la salle de gymnastique gymnase octobre, les salles multisports la salle Maurice-Cordesse, le gymnase Georges-Lapierre et la salle Georges-Désir.
Équipements culturels
[modifier | modifier le code]Le 17 mars 2017, la mairie inaugure le !POC! Scène artistique d'Alfortville, la partie théâtre et cinéma du pôle culturel municipal[73].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1886. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[74],[Note 5].
En 2021, la commune comptait 45 046 habitants[Note 6], en évolution de +1,43 % par rapport à 2015 (Val-de-Marne : +3,13 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune d'Alfortville n'existant que depuis 1885, le premier recensement de la population pris en compte est celui de 1886.
Immigration arménienne
[modifier | modifier le code]Alfortville a accueilli au cours du XXe siècle de nombreux survivants du génocide arménien, et compte encore actuellement une importante communauté arménienne[76]. En 2021, sur les 45 000 habitants de la commune, 9 000 ont des origines arméniennes, soit 20 %de la population[21]. La journaliste Laurence Oiknine décrit en 1995 le paysage de cette « petite Hayastan » (petite Arménie), située au sud de la ville, que l’on retrouve dans l’ornement monumental et symbolique de la commune : « L’église Saint-Paul-et-Saint-Pierre de la rue Komitas rattachée à l'école primaire bilingue Sourp Mesrop Machtots et au nouveau collège Kevork H. Arabian. Le monument khatchkar (pierre-croix monumentale arménienne), la place Achtarak, les façades des épiceries comme celle de Hay Ararat, des restaurants comme La Rogina ou Mer Erevan et des boutiques de tricots arborent des noms arméniens »[77].
L'immigration arménienne commence dans les années 1920, à la suite du génocide arménien perpétré dans l'Empire Ottoman. Des dizaines de milliers de réfugiés arrivent à Marseille. Certains s'établissent le long de la vallée du Rhône, d'autres remontent jusqu'à la région parisienne et s'établissent dans les banlieues industrielles dont Alfortville. L'immigration continue jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. En 1939, ils sont environ 3 000 dans la commune. La plupart sont ouvriers et travaillent à la Papeterie de France ou Citroën. Une église arménienne est inaugurée dès 1930. Cette population ouvrière s'intègre rapidement et vote socialiste, ce qui est une des raisons de la victoire de ce parti aux municipales de 1965 avec Joseph Franceschi[21].
Dans les années 1970, la communauté arménienne n'échappe pas au réveil identitaire des minorités. Ainsi la Maison de la culture arménienne (MCA) est inaugurée puis le Centre de la jeunesse arménienne (CJA), les deux structures proposant cours de langue, musique et danse. En 1978 c'est au tour de l'école élémentaire bilingue Saint-Mesrop. Á partir de 1975 la communauté voit arriver de nombreux réfugiés libano-arméniens fuyant la guerre civile au Liban. En 1984 la communauté est choquée par l'attentat à la bombe contre le khatchkar installé en mémoire du génocide. Puis en 1988 c'est le terrible séisme de Spitak, en Arménie, qui marque les esprits et pousse de nombreux franco-arméniens à redécouvrir leur terre d'origine, alors en pleine perestroïka. D'autres drames suivent avec en 2017 l'incendie criminel de l'église évangélique arménienne, et en 2020 et 2023 deux guerres menées par l'Azerbaïdjan face à la petite république sécessionniste du Haut-Karabagh, qui font plusieurs milliers de morts et plus de 100 000 réfugiés[21].
Cependant la communauté arménienne continue de développer ses structures. En , la municipalité inaugure, place de l'Europe, un buste de saint Mesrop, saint patron de l'Arménie réputé être l'inventeur de son alphabet[78]. En 2016 est inauguré le collège bilingue Kevork H. Arabian[21]. En novembre 2018, année de décès du chanteur d'origine arménienne Charles Aznavour, le conseil municipal d'Alfortville vote en faveur de renommer la Place de l'Europe en Place de l'Europe-Charles Aznavour[79]. Enfin en 2021 les locaux de la radio Ayp FM, fondée en 1993, sont rénovés.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Chaque année en novembre depuis 2009 se tient dans la ville le Festival de la petite enfance réunissant parents, éducateurs, médecins et chercheurs (sociologues, pédopsychiatres…) dans des tables rondes et conférences sur le thème de la pédagogie infantile. Cette manifestation qui se veut grand public s'accompagne de contes et de jeux à destination du très jeune public ainsi que d'une bourse d'échanges de matériel pour les parents[80].
Médias
[modifier | modifier le code]- La ville d'Alfortville édite un magazine mensuel Le Mag distribué gratuitement aux habitants.
- Le quotidien Le Parisien - Aujourd'hui en France dispose d'une édition Val-de-Marne où l'actualité d'Alfortville est abordée.
- Le site internet 94 Citoyens traite l'actualité du Val-de-Marne dont celle d'Alfortville.
- La radio Ayp FM émet depuis la Maison de la culture arménienne d'Alfortville, en français et en arménien[21].
Cultes
[modifier | modifier le code]Alfortville dispose de plusieurs lieux de culte :
- Église Notre-Dame d'Alfortville ;
- Église Saint-Pierre-Apôtre ;
- Chapelle Saint-Louis ;
- Église apostolique arménienne Saint-Paul-et-Saint-Pierre ;
- Église des frères évangéliques arméniens ;
- Église évangélique arménienne (protestante) ;
- Synagogue ;
- Mosquée.
Le cimetière d'Alfortville, vaste et aéré, aux longues allées, contient des tombes à l'inventaire.
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]- En 2020, la médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 700 €[I 7].
- La part des ménages fiscaux imposés en 2020 est de 57 %, sur un total de 20 057 foyers fiscaux[I 7].
- Le taux de pauvreté en 2020 à Alfortville est de 21 % de la population[I 8].
Emploi
[modifier | modifier le code]Le taux de chômage des 15 à 64 ans en 2020 à Alfortville est de 11,5 %, alors qu'il était de 9,4 % en 2009 et de 12,4 % en 2014[I 9].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Alfortville autrefois tournée vers l'industrie secondaire, a subi le déclin des activités manufacturières au cours des décennies 1970 et 1980. En 2016, l'activité économique redémarre timidement à Alfortville. Des entreprises viennent s'y installer comme récemment dans le quartier Marne - Chinagora avec l'arrivée des services administratifs de la SMABTP, Go Sport, ou encore l'Immobilière 3F venus emménager dans un nouvel immeuble de bureaux « EQUALIA » au 5 - 11 rue du Général-de-Gaulle à quelques minutes du métro École vétérinaire. Le groupe Nexity Blue Office s'est engagé sur environ 2 000 m², afin d'y développer un réseau d’espaces de travail à distance, de coworking et de location de bureaux.
À deux pas, au niveau du 4 rue de Charenton se trouve l'immeuble de bureaux Activille, accueillant des entreprises dont le centre de relation client et joueurs en ligne du PMU. Le groupe Phone City, filiale du groupe IFOP, y dispose d'un centre d'appel spécialisé dans les études marketing et sondages via téléphone…
Sanofi dispose dans la partie sud de la ville d'un centre de recherche pharmaceutique, employant près de 1 300 personnes (en association avec son unité de Vitry-sur-Seine).
Dans la partie extrême sud de la ville est aménagée une vaste zone destinée aux entreprises. Y sont notamment implantés : Chronopost (centre de tri), la société de transport TNT Express, Boch Frères, une résidence hôtelière Appart City, des entrepôts de self stockage. L'enseigne de matériaux la Plate Forme du Bâtiment y a aménagé un entrepôt commercial à destination des professionnels du secteur BTP.
Autres entreprises implantées à Alfortville :
- Meditel ;
- LDB Mica Research ;
- Point P - CEDEO ;
- Groupe Huatian - Chinagora ;
- Ateliers Demaille ;
- Filivial PAM 94 ;
- Lafarge Béton.
Commerces de proximité et services
[modifier | modifier le code]Le centre-ville d'Alfortville est partagé par des commerces de proximité : boulangeries, boucheries, poissonnier, chocolatiers, charcuterie, librairie, mode et accessoires, bijouteries, débit tabac… Les offres de services, banques, assurances se sont, elles multipliées. Ainsi, les principales enseignes bancaires sont très majoritairement présentes en centre-ville.
Alfortville dispose de plusieurs supérettes de moyennes surfaces principalement en centre-ville : Monoprix, Franprix, G20 Supermarché, Carrefour Contact, Picard surgelés, Intermarché Express. Les enseignes de grandes surfaces (hypermarchés) sont, elles présentes uniquement dans les villes immédiates comme Vitry-sur-Seine, Créteil, ou Ivry-sur-Seine.
La municipalité d'Alfortville a émis le souhait d'intervenir afin de pérenniser son tissu commercial de proximité, et à dans ce sens commencé à préempter différentes boutiques afin d'y implanter des commerces de bouche ou encore une librairie.
Un marché se tient tous les jours (sauf le lundi) en différents points de la ville. Le plus attractif étant celui du centre-ville se tenant les mercredis et dimanches matins rue Paul-Vaillant-Couturier. Les autres se déroulant les mardis et vendredis rue de Rome, ainsi que les jeudis et samedis à la Halle Carnot.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Monuments et lieux remarquables
[modifier | modifier le code]- Complexe touristique Chinagora :
Alfortville abrite le complexe touristique Chinagora, construit en 1992 au confluent de la Seine et de la Marne. On y trouve un hôtel 4 étoiles et un restaurant gastronomique.
Chinagora était le point de départ de croisières sur la Seine entre Alfortville et l'Île aux Cygnes (Paris). De plus, durant l'opération Paris Plages, des navettes relient Chinagora au pont Marie.
- Pont du Port à l'Anglais :
Ce pont suspendu à haubans, commencé en 1912, n'a été achevé qu'en 1928 en raison de la guerre. Il enjambe la Seine entre Alfortville et Vitry-sur-Seine.
- Église Notre-Dame :
Les grandes orgues de l'église Notre-Dame sont inscrites à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Ce sont des orgues Cavaillé-Coll.
- Église arménienne apostolique Saint-Paul-et-Saint-Pierre :
Située au sud de la ville, c'est un lieu majeur pour la communauté arménienne qui est très importante à Alfortville.
- Mosaïque de Fernand Léger :
Une mosaïque monumentale représentant le feu, œuvre du peintre Fernand Léger, se trouve sur le bâtiment administratif[81],[82]. Gaz de France en avait passé commande en 1954[82]. L'œuvre a été réalisée après la mort de Léger par sa femme Nadia[82]. La maquette de cette mosaïque est exposée au musée national Fernand-Léger de Biot[82],[83].
- Fresques de l'Hôtel-de-ville :
Les murs de la salle des mariages et celle du conseil municipal sont décorés par un ensemble de fresques peintes en 1931 par Henri Dieupart. La thématique de la libération de l'aliénation humaine par le développement des forces productives reflète, dans l'entre-deux-guerres, la croyance dans le progrès portée par les municipalités communistes de l'époque.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Étienne Pédron (1849-1930), chansonnier socialiste, mourut dans la commune ;
- Charles Clair (1860-1930), peintre et graveur, mort à Alfortville ;
- Alexandre Blanc (1874-1924), député du Vaucluse, mourut dans la commune ;
- Edgar Longuet (1879-1950), militant et élu socialiste puis communiste, premier adjoint au maire, petit-fils de Karl Marx ;
- Maurice Utrillo (1883-1955), peintre qui réalisa plusieurs tableaux ayant Alfortville comme objet ;
- Alfred Malleret-Joinville (1911-1960), un des quatre généraux issus de la Résistance, chef d'état-major national des FFI. Homme politique, il fut candidat aux élections municipales d'Alfortville en 1951. Une avenue d'Alfortville porte son nom ;
- Henri Grouès dit l'abbé Pierre (1912-2007), a vécu à Alfortville les dernières années de sa vie et en fut déclaré citoyen d'honneur[84] ;
- Lucien Jeunesse (1918-2008), animateur radiophonique du Jeu des mille francs, né à Alfortville ;
- Armand Jammot (1922-1998), producteur, scénariste et dialoguiste français à qui l'on doit entre autres Les Dossiers de l'écran et Des chiffres et des lettres, né à Alfortville ;
- Marcel Bourdarias (1924-1942), militant communiste fusillé par les Allemands le , a passé son enfance à Alfortville. Une rue y porte son nom ;
- Amarande (1933-2022), comédienne de cinéma et de théâtre née à Alfortville ;
- Dany Maranne (1943-1988), bassiste du groupe Les Fantômes a vécu dans la commune et y est mort assassiné ;
- Wang Du (1956), artiste plasticien, y réside et y crée ;
- Christian Benedetti (1958), acteur, comédien, metteur en scène, directeur du Théâtre-Studio à Alfortville depuis 1997 ;
- Antoine Agoudjian (1961), photographe, y a passé son enfance[21] ;
- Marie-Claude Pietragalla (1963), danseuse et chorégraphe, y a ouvert une école de danse avec Julien Derouault ;
- Noart (1965), créateur plasticien, vit et produit à Alfortville ;
- Françoise Cahen (1970), professeure de lettres, y enseigne depuis 1997 au lycée Maximilien-Perret ;
- Wilfried Wendling (1972), compositeur, metteur en scène, improvisateur et vidéaste, directeur de La Muse en circuit Centre national de la création musicale ;
- Marion Cotillard (1975), y a passé une partie de son enfance ;
- Julien Derouault (1978), danseur et chorégraphe, y a ouvert une école de danse avec Marie-Claude Pietragalla ;
- Alexis Tomassian (1979), comédien français, résidant de la commune ;
- Hassan Yebda (1984), footballeur professionnel algérien, a passé sa jeunesse dans le quartier des Alouettes ;
- Jean-Eudes Maurice (1986), footballeur professionnel né à Alfortville ;
- Oriane Ondono (1996), handballeuse, née à Alfortville ;
- Jonathan Bamba (1996), footballeur professionnel, y est né.
Héraldique, logotype et devise
[modifier | modifier le code]Blason | De gueules au pairle d'argent, au chef cousu d'azur bastillé de quatre pièces et maçonné de sable. |
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Détails | Le pairle symbolise la confluence de la Seine et de la Marne Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Alfortville : État des communes, Notice historique et renseignements administratifs, ouvrage publié sous les auspices du conseil général par Fernand Bournon ; Département de la Seine. Direction des affaires départementales. Montévrain, 1901, [lire en ligne]
- Alfortville cartes - photos - documents, par Joseph Franceschi et Jean-Pierre Cot, 160 pages, 1985.
- Au confluent des libertés, Alfortville, 1860-1939, par Louis Comby, 335 pages, 1987 (ISBN 2-906742-00-7).
- C'est ici, Chantereine Alfortville, un livre sur la mémoire des habitants du quartier de Chantereine, 62 pages, par Eric Arlix, 2012
- Les héros ne meurent jamais, Jules Cuillerier : Le Maire de la Guerre. Le monument aux morts: 825 Alfortvillais morts pour la France par le comité d'histoire du confluent d'Alfortville, 2014, 240 pages (ISBN 978-2-9517829-0-7).
- Ils sont libres !, La résistance à Alfortville : récits et témoignages par le comité d'histoire du Confluent d'Alfortville, 2015, 180 pages (ISBN 978-2-9517829-2-1).
- Fernand Bournon : Notice historique et renseignements administratifs d'Alfortville
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Dossier complet : Commune d'Alfortville (94002) », Recensement général de la population de 2020, INSEE, 25/8//2023 (consulté le ).
- « Alfortville » sur Géoportail.
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Distance en ligne droite entre l'hôtel de ville d'Alfortville et la porte de Bercy, selon le logiciel de cartographie Google Maps.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres clés - Logement en 2020 à Alfortville » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Alfortville - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Alfortville - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 dans le Val-de-Marne » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2020 » (consulté le ).
- « REV G1 - Taux de pauvreté par tranche d'âge du référent fiscal en 2020 » (consulté le ).
- « EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité, ».
Autres sources
[modifier | modifier le code]- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- Cartes postales de l'inondation de 1910 à Alfortville
- Dossier d'information sur les risques naturels impactant la commune (site de la Préfecture du Val-de-Marne).
- Par Agnès Vives Le 14 décembre 2022 à 06h10, « Inondations : comment Alfortville s’est préparé au risque de crues de la Seine et de la Marne », sur leparisien.fr, (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Alfortville et Choisy-le-Roi », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « Station Météo-France « Choisy-le-Roi » (commune de Choisy-le-Roi) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « La gare du Vert de Maisons », sur www.societedugrandparis.fr (consulté le )
- « Gare Le Vert de Maisons – Krijn de Koning & Denis Valode », sur Culture nouveau métro, (consulté le )
- Gérald Moruzzi, « Alfortville : une partie du centre commercial du Grand Ensemble sortira de terre dès cet automne : Après une première phase de travaux, ce grand chambardement attendu depuis de nombreuses années verra l’actuel centre commercial détruit, puis la construction d’un ensemble immobilier d’environ 150 logements avec commerces en rez-de-chaussée. Le tout doit être terminé pour 2024 », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- Louis Deroy, Marianne Mulon (1992), Dictionnaire des noms de lieux, Le Robert, (ISBN 2-85036-195-X).
- Louis Comby, "La Libre Pensée Alfortvillaise dans l'arc-en-ciel républicain 1870-1909", Collection Alfortville-Mémoires, septembre 1998, p. 83, (ISBN 2-906742-11-2).
- « Crue 1910 Alfortville - Partie 1 - Vidéo Dailymotion », sur Dailymotion, (consulté le )
- Léa Crespi, « Petit Hayastan entre Seine et Marne », La Vie « Hors-série Histoire » « Arménie », , p. 64-65
- Alfortville, le bombardement du 4 juin 1944.
- Antoine Flandrin, « « Détruire Paris, les plans secrets d’Hitler » : Paris fut bien à deux doigts de brûler », sur Le Monde, (consulté le ).
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- the Permanent Peoples' Tribunal ; preface by Pierre Vidal-Naquet ; [edited by Gerard Libaridian, A Crime of silence : the Armenian genocide, London, Zed Books, (ISBN 9780862324230)
- (en) British Broadcasting Corporation. Monitoring Service, Summary of World Broadcasts: Non-Arab Africa, Issues 7631-7657, (lire en ligne)
- Alfortville : suivez la démolition des trois tours de Chantereine en direct
- "On dirait un film d'action" : les habitants d'Alfortville ont assisté à la démolition des trois tours de Chantereine
- Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204-6209, fac-similé sur Légifrance.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance.
- Décret n° 2015-1664 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Créteil sur Légifrance.
- Résultats officiels pour la commune Alfortville
- « Elections municipales 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
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- « Marcel, Albert Capron », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- « Les municipalités communistes suspendues dès hier dans la Seine, la Seine-et-Oise et la Pas-de-Calais », Le Populaire, , p. 4 (lire en ligne).
- Claude Pennetier, « notice GAUCHARD Eugène, Charles, dit parfois Charly », sur Le Maitron.
- Jacqueline Sainclivier et Olivier Dard, Les partis et la République : La recomposition du système partisan, 1956-1967 : Oui, c'est vous qui élirez le Président de la République, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 325 p. (ISBN 978-2-7535-3024-9, lire en ligne), p. 19-21 « En octobre 1964, dans la perspective des municipales, la fédération socialiste de la Seine engage des négociations avec les communistes. Fin novembre, le conseil national de la SFIO décide d'approuver « la constitution de listes de coalition avec les démocrates de gauche partout où cela serait absolument nécessaire pour battre l'UNR » et d'admettre « des ententes avec des communistes ou avec des républicains qui, bien qu'éloignés du socialisme, sont opposés sans équivoque au régime actuel ». Les négociations sont difficiles, compte tenu de la disproportion des forces dans la Seine. Le 7 janvier 1965, communistes et socialistes annoncent qu'ils présenteront des listes communes, justifiant leur position par la nouvelle loi électorale : « Le gouvernement a voulu empêcher l'union des forces républicaines en interdisant la constitution de coalitions entre les deux tours de scrutin ». Ainsi, pour la première fois depuis la guerre froide, un accord de type « Front populaire » — qui sera étendu aux radicaux de gauche et au PSU — est conclu dans l'ensemble d'un département. Pourtant, si des listes d'« union démocratique » sont présentés dans l'ensemble des quatorze secteurs parisiens, la situation est plus confuses en banlieue, notamment du refus de certains maires socialistes. (…) La victoire du « Front populaire » est acquise ainsi à Alfortville au détriment de Raoul Bleuse, ex-PSU, qui s'était allié au MRP, à Épinay-sur-Seine au détriment du maire sortant Privet qui, refusant l'alliance avec les communistes, s'était représenté contre son adjoint socialiste, Desjames qui conduisait la liste d'Union démocratique ».
- « Raoul Bleuse », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- « M. Raoul Bleuse cesse d'être apparenté au groupe socialiste », Le Monde, (lire en ligne).
- « M. Raoul Bleuse ne se représente pas », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Ancien ministre et maire d'Alfortville Joseph Franceschi est mort », Le Monde, (lire en ligne).
- « M. Rouquet, nouveau maire d'Alfortville », Le Monde, (lire en ligne).
- « "C'est le bon moment pour partir" : Après vingt-quatre ans de mandat, René Rouquet, le député-maire (PS) d'Alfortville, a décidé de passer la main à son adjoint, Luc Carvounas. Il reste parlementaire », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne).
- F. De Paola, « Élection de Luc Carvounas à la mairie d’Alfortville : Au terme d’un conseil municipal exceptionnel suivi par près de 1000 personnes, le jeune sénateur PS du Val de Marne, Luc Carvounas (40 ans), a été élu maire d’Alfortville, prenant la succession de René Rouquet (66 ans), élu à la tête de la ville 24 ans auparavant », 94.citoyens.com, (lire en ligne, consulté le ) « Sans surprises, le patron de la fédération PS du Val-de-Marne récolte 33 voix sur 39 ».
- Florent Bascoul, « Luc Carvounas, seul rescapé du PS en Val-de-Marne, élu haut les voix : C’est avec 58,74 % des voix que Luc Carvounas a été élu dans la 9e circonscription du Val-de-Marne ce dimanche soir, contre la candidate LREM, Gaëlle Marseau. L’actuel sénateur-maire d’Alfortville a même obtenu plus de 63% des voix dans sa ville. Une victoire qui ne peut faire oublier qu’il s’agit du seul rescapé PS du département, alors que les deux autres fiefs socialistes, l’indéboulonnable 2e circonscription de Laurent Cathala (qui ne se représentait pas), et la 11e de Jean-Yves Le Bouillonnec (qui ne se représentait pas non plus), ont vu leur candidat PS balayé dès le premier tour par la République en Marche et la France insoumise, avec finalement des députés LREM élus ce dimanche », 94.citoyens.com, (lire en ligne, consulté le ).
- « Les nouveaux élus à l'épreuve du cumul », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne) « Luc Carvounas dit au revoir au conseil général. « Je suis un élu local d'Alfortville avant tout. » Pas question donc pour le premier adjoint au maire d'Alfortville de quitter son ancrage local. Surtout à quelques mois de succéder au maire PS, René Rouquet, qui a fait savoir qu'il ne se représentait pas. De même, il n'entend pas donner les clés de la fédération PS du Val-de-Marne. Alors le tout jeune sénateur de 40 ans va laisser le fauteuil de conseiller général et vice-président chargé de la politique de la ville obtenu il y a trois ans. C'est sa remplaçante, Isabelle Santiago, qui va occuper la place. Sauf que cette dernière a été élue elle-même conseillère générale en 2011 sur le canton sud. Résultat : son remplaçant, Mohamed Chikouche, conseiller municipal d'Alfortville, va faire son entrée au conseil général ».
- Agnes Vives, « Alfortville : changement de maire dans la continuité », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
- Agnès Vives, « Municipales à Alfortville : Gerchinovitz (PS) privilégie « sa famille » : Ce lundi, le maire PS d’Alfortville qui avait succédé à Luc Carvounas (PS) en septembre 2017 a annoncé au « Parisien » ne pas se représenter en mars », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le ) « Il a œuvré au côté de Joseph Franceschi (PS), maire et député PS historique de la ville, puis de René Rouquet (PS), lui aussi député et maire. Et enfin, l'ami de 20 ans, Luc Carvounas (PS), élu à l'Assemblée nationale et qu'il a dû remplacer dans le fauteuil de maire, en septembre 2017, non-cumul des mandats oblige ».
- Corinne Nèves, « Alfortville : Luc Carvounas (PS) retrouve son fauteuil de maire : L’ancien député PS tient à se consacrer entièrement à la ville et promet de « tout axer sur la gouvernance circulaire », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
- « Val-de-Marne : la gestion de l'ex-maire d'Alfortville Luc Carvounas (PS) épinglée », leparisien.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Chambre régionale des comptes d'Île-de-France, « Commune d'Alfortville (Val-de-Marne) » [PDF], Cahier n°1 « examen de la gestion » - Exercices 2010 et suivants, Cour des comptes, (consulté le ).
- Rapport d'observations définitives et réponse de M. Luc Carvounas aux observations de la CRC IDF.
- Budget primitif 2020 - Annexe IV A2.2 du budget principal (page 83).
- Les comptes individuels des collectivités locales 2019 selon la Direction générale des finances publiques (DGFiP) (fiche détaillée).
- Agnès Vives, « Municipales: Alfortville a réussi à maîtriser sa dette », sur leparisien.fr, (consulté le )
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- « La ville obtient la 3e fleur du label Villes et villages fleuris », sur alfortville.fr.
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- L'importance de l'immigration arménienne est par exemple mentionnée dans le Film documentaire en ligne, réalisé à l'occasion de la parution du livre "Val-de-Marne : Anthologie 1964 - 2014" paru aux Éditions de l'Atelier en 2014.
- Laurence Oiknine, « Un petit bout d’Arménie à Alfortville. Commémorer le génocide », Libération, (lire en ligne).
- http://www.leparisien.fr/alfortville-94140/l-inventeur-de-l-alphabet-armenien-va-veiller-sur-alfortville-18-09-2015-5104733.php.
- Charlotte Follana, « Alfortville : la place de l’Europe portera le nom de Charles-Aznavour », sur leparisien.fr, (consulté le )
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- « Maquette, projet de mosaïque pour le gaz de France à Alfortville », Musée national Fernand-Léger (consulté le ).
- « 60ème anniversaire de l'appel de l'abbé Pierre à Alfortville » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).