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Biot (Alpes-Maritimes)

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Biot
Biot (Alpes-Maritimes)
Vue du village depuis le chemin de l'Orangerie d'Antibes.
Blason de Biot
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Grasse
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Sophia Antipolis
Maire
Mandat
Jean-Pierre Dermit
2020-2026
Code postal 06410
Code commune 06018
Démographie
Gentilé Biotois
Population
municipale
9 880 hab. (2021 en évolution de +0,04 % par rapport à 2015)
Densité 636 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 37′ 46″ nord, 7° 05′ 46″ est
Altitude Min. 9 m
Max. 208 m
Superficie 15,54 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Nice
(banlieue)
Aire d'attraction Cannes - Antibes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Antibes-3
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Biot
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Biot
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Biot
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Biot
Liens
Site web biot.fr

Biot (prononcé [bjɔt], « Biotte ») est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, au sein de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Biotois. De nos jours fortement urbanisée, de plus en plus intégrée à l'agglomération bordant le littoral azuréen, elle a cependant conservé presque intact le village perché qui est son cœur historique, tandis que des nouveaux quartiers ont été édifiés en contrebas à partir de la deuxième moitié du vingtième siècle, aux dépens de terres agricoles qui étaient notamment consacrées à l'horticulture sous serres. La technopole de Sophia Antipolis occupe environ un tiers du territoire de la commune.

Géographie

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La place des Arcades.

Proche du littoral de la Méditerranée, la commune de Biot est située entre Cannes et Nice ; elle est limitrophe de la ville d'Antibes. Biot compose, avec Antibes, Mougins, Valbonne, Vallauris et d’autres communes Sophia Antipolis, la première technopole d’Europe avec plus de trente mille employés dans la haute technologie.

La partie Est de la commune de Biot est établie sur les coulées de lave d'un ancien volcan, il s'agit notamment du dôme des Aspres (ou dôme de Biot). Ce site présente de la cinérite, roche volcanique qui a fait l'objet d'extraction pour la réalisation de fours de boulangerie, mais également des bombes volcaniques dans une gangue de cendres. Par sa géologie, et les mares temporaires présentes sur ce lien, il s'agit d'un site remarquable par sa flore, classé au titre de Natura 2000[1]. Le volcan était situé au large de la côte, compte tenu du fait que la région des Alpes du Sud est, de fait, située sur une ancienne faille tectonique. Par ailleurs, on a retrouvé des roches volcaniques dans les terres avant la construction massive des habitats.

Le sud de la commune, présente une géologie bien différente avec plusieurs zones d’extraction de sable, notamment les grottes de l'avenue du jeu de la baume, l'ancienne carrière SIAD au nord du village et le site de Silices et Refractaire.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 868 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 2,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Antibes », sur la commune d'Antibes à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 15,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 879,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −4,4 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Statistiques 1991-2020 et records ANTIBES_SAPC (06) - alt : 32m, lat : 43°35'57"N, lon : 7°06'40"E
Records établis sur la période du 01-07-1988 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4,2 4,3 6,5 9 12,8 16,7 19,1 19,1 15,7 12,4 8,2 5 11,1
Température moyenne (°C) 8,8 9,1 11,4 13,8 17,6 21,5 24,1 24,3 20,8 17 12,7 9,7 15,9
Température maximale moyenne (°C) 13,5 13,9 16,2 18,5 22,3 26,3 29,1 29,6 25,9 21,6 17,2 14,3 20,7
Record de froid (°C)
date du record
−4
21.01.23
−3,4
06.02.12
−4,4
01.03.05
0,3
14.04.1998
4,1
07.05.1991
8,8
01.06.06
11,9
13.07.1993
11,7
23.08.1988
7
15.09.1988
0,5
30.10.1997
−2,8
22.11.1998
−3,3
30.12.05
−4,4
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
22,8
11.01.15
26,3
15.02.1990
26
11.03.23
28
24.04.23
31,8
27.05.22
35,8
25.06.17
38,5
17.07.03
38,5
01.08.06
33,9
15.09.22
31
10.10.1997
27
04.11.04
23,2
11.12.23
38,5
2006
Précipitations (mm) 88,3 59,7 58 74 47 30,2 17,1 24,3 89,8 132,5 155,6 103 879,5
Source : « Fiche 6004009 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
13,5
4,2
88,3
 
 
 
13,9
4,3
59,7
 
 
 
16,2
6,5
58
 
 
 
18,5
9
74
 
 
 
22,3
12,8
47
 
 
 
26,3
16,7
30,2
 
 
 
29,1
19,1
17,1
 
 
 
29,6
19,1
24,3
 
 
 
25,9
15,7
89,8
 
 
 
21,6
12,4
132,5
 
 
 
17,2
8,2
155,6
 
 
 
14,3
5
103
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Hydrographie

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Le territoire communal de Biot est traversé du nord-ouest vers le sud-est par le petit fleuve côtier de la Brague. Soumis au climat méditerranéen, de régime hydrologique dit pluvial méridional, il peut parfois connaître de fortes crues.

Au , Biot est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cannes - Antibes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (38 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (43,7 %), forêts (33,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,3 %)[14].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Comme la plupart des communes du littoral des Alpes-Maritimes, le territoire de Biot a livré des vestiges d'une occupation ancienne. Le plus grand nombre se rapporte à l'époque romaine.

Protohistoire

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Au IIe siècle av. J.-C., le territoire de Biot devait être contrôlé par les Décéates, appartenant aux populations ligures. De nombreux vestiges attestent le passage des Grecs. À la suite de l'intervention du consul romain Quintus Opimius en 154 av. J.-C. contre les Décéates et les Oxybiens, le territoire de Biot passe dans le domaine d'Antipolis (Antibes) et le reste jusque dans l'Antiquité tardive.

L'époque romaine

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Les traces d'occupation d'époque moderne sont nombreuses sur le territoire de la commune de Biot et parfois monumentales.

Pour alimenter la cité d'Antipolis (Antibes), deux aqueducs sont construits à l'époque romaine : l'aqueduc de la Bouillide qui prend sa source à Valbonne et l'aqueduc de Fontveille qui prend sa source à Biot. Ce dernier est redécouvert et remis en service à la fin du XVIIIe siècle, par le chevalier d'Aguillon. Son tracé longeant la route Nationale 7 et remontant vers la source de Fontvielle est bien connu[15].

Le mausolée de la Chèvre d'Or
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Il s'agit d'une construction de l’époque romaine, également appelé Tour de la chèvre d'or , situé chemin de la chèvre d'or et classé a l'inventaire des monuments historiques.

L'exploitation agricole des Chappes
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Dans le quartier des Chappes, actuellement dans le domaine de Sophia-Antipolis, a été fouillée, dans les années 1990, une ferme datée du IIIe siècle spécialisée dans la fabrication de l'huile d'olive ou du vin, comme le montre la présence de bassins et de pressoirs associés à de grandes jarres de stockage (dolium)[16]. Le plan de ce bâtiment peut être rapproché des grandes unités de productions vinicoles ou oléicoles qui se développent à partir du (Absence de datation) et remplacent les unités plus modestes des siècles précédents, comme celle des Encourdoules à Vallauris, ou le Mont-Bastide à Èze[17].

Naissance de Biot

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Les premières mentions textuelle de Biot remontent au XIe siècle. La plus ancienne est une charte de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille. Un autre texte nous apprend que l'abbaye de Lérins possède à Clausonne, vers 1042, une chapelle vouée à saint Félix. Au XIIe siècle, l'église et le castrum de Biot (de Buzoto ou Bisoto) figurent dans plusieurs confirmations par le pape des biens de l'évêque d'Antibes.[réf. nécessaire]

Une possession templière

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Du XIIe au XIVe siècle, une très remarquable suite de chartes originales provenant des archives du Temple nous donne une idée d'ensemble de ce que sont alors le castrum et la villa de Biot. En 1209, le Comte Alphonse II de Provence fait donation à l'ordre du Temple de tout ce qu'il possède à Biot[18]. Les templiers rachètent aussitôt les meilleures terres du pays, fondent dans le castrum, une maison qui devient bien vite l'un des plus importants établissements que l'ordre religieux possède dans la région. Cependant, les Templiers ne doivent pas tarder à disparaître. En janvier 1308, le Comte de Provence, obéissant aux instructions du souverain pontife, enjoint à ses officiers de les faire arrêter. Leurs biens sont remis aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.[réf. nécessaire]

Malheurs et restauration du village à la fin du Moyen Âge

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Biot, comme l'ensemble de la Provence, est exposée, dans la deuxième moitié du XIVe siècle, à la peste noire et à la guerre des bandes. Le village détruit par la soldatesque en 1387, devient un repaire de brigands et une base d'opérations pour les pirates qui infestent la côte.[réf. nécessaire]

« En 1470, le roi René de Provence décide de repeupler Biot. Il accorde à une cinquantaine de familles venues du Val d’Oneille (Imperia) le droit de s’installer sur ce territoire. Les nouveaux arrivants bénéficient de nombreux privilèges: libre usage des terres, possibilité de reconstruire le village, de pêcher en mer, de « chasser les bêtes fauves », le tout sans impôts pendant 25 ans. Biot est reconstruit rapidement. Il s’y développe une activité de poterie qui en fait sa richesse pendant des siècles. Leurs descendants habitent encore Biot[19] »

Le Roi René établit à Biot, en 1470, une cinquantaine de familles originaires de la vallée d'Oneille (Italie).

Époque moderne

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Biot, fortifiée dans la deuxième moitié du XIVe siècle, joue un rôle important dans les événements militaires qui se déroulent aux environs, et connaît, à différentes reprises, toutes les horreurs de la guerre. Ainsi en 1636, trois cents Biotois sont armés pour participer à la reprise des îles de Lérins occupées par les Espagnols. En 1707, le village est occupé, pillé et détruit par les troupes austro-sardes et en 1746, lors de la guerre de Succession d'Autriche, Biot est occupée par les troupes austro-piémontaises, ses habitants devant l'évacuer et se réfugier quarante jours à Antibes ; lors de chacun de ces deux épisodes, les cultures sont dévastées.

Époque contemporaine

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Le 12 juin 1898, le cœur du village connaît un nouvel événement tragique : lors d'un repas de communion qui réunit plus de quarante personnes, des bâtisses de la rue de la Poissonnerie (possiblement fragilisées par le séisme de 1887 en Ligurie) s’écroulent ; vingt-trois[20] (ou vingt-six[21], selon les sources) personnes y périssent. Resté non construit, l’emplacement de la tragédie est nommé par la suite : « place de la Catastrophe ». Une plaque commémorative portant le nom des victimes y est inaugurée le 17 décembre 1899.

Le 3 octobre 2015, Cannes, Antibes et leurs environs sont touchés par de violentes intempéries entraînant des inondations, qui sont à l'origine de vingt morts, dont trois à Biot : des femmes âgées, noyées au rez-de-chaussée de la maison de retraite privée du Clos Saint-Grégoire. Les dégâts matériels dans des parties basses de la commune sont importants, touchant particulièrement la verrerie[22].

En 2016, Patrick Mouratoglou déménage son académie de tennis sur le territoire de Biot.

En 2023, la forte augmentation des prix de l'électricité met en péril l'équilibre économique et la pérennité des verreries de Biot[23].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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En 2010, la commune de Biot a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[24].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1961 Henri Carpentier SE puis DVG Médecin
1961 1971 Éloi Monod PCF Fondateur de la Verrerie de Biot
1971 1977 André Moynet RI Pilote dans l'aviation, ancien député de Saône-et-Loire
1977 1983 Marcel Camatte UDF Aubergiste
1983 1989 Michèle Gilardi UDF Commerçante
1989 2001 Pierre Operto UDF Horticulteur
2001 2008 François-Xavier Boucand SE-DVG[25] Économiste, professeur de management
2008 2014 Jean-Pierre Dermit[26] UMP Operational manager
2014 2020 Guilaine Debras SE Formatrice, chef d'entreprise
2020 En cours Jean-Pierre Dermit LR Operational manager

Début 2018, la ville était recommandée à 82 % par ses habitants. Selon les Biotois, les bonnes raisons de vivre à Biot sont le cadre de vie, les loisirs et activités culturelles[réf. nécessaire].

Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].

En 2021, la commune comptait 9 880 habitants[Note 3], en évolution de +0,04 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0001 0001 0781 1381 2671 2731 3281 2781 268
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2251 3261 3671 3551 3431 3451 2061 2151 336
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1061 1691 1861 0531 2111 2931 4131 2801 513
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2 0482 6562 7453 6805 5757 3958 7918 99510 054
2017 2021 - - - - - - -
9 7339 880-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,3 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2021, la commune comptait 4 954 hommes pour 4 926 femmes, soit un taux de 50,14 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (47,26 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
6,5 
75-89 ans
7,6 
17,1 
60-74 ans
17,1 
21,4 
45-59 ans
23,7 
16,3 
30-44 ans
18,4 
21,7 
15-29 ans
15,4 
16,5 
0-14 ans
16,1 
Pyramide des âges du département des Alpes-Maritimes en 2021 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,5 
75-89 ans
12,2 
17,6 
60-74 ans
18,7 
20,3 
45-59 ans
19,9 
18,1 
30-44 ans
17,5 
16,5 
15-29 ans
14,6 
16,8 
0-14 ans
14,4 

Sur une terre riche en argile, sable, manganèse et cinérite (pierre à fours), la poterie biotoise a trouvé depuis longtemps les conditions favorables à son expansion. Jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, les jarres de Biot jouirent d'une grande renommée et étaient largement exportées par les ports d'Antibes et de Marseille. De nos jours, quelques ateliers en produisent encore ainsi que des poteries, des grès d'ornement et des pièces d'orfèvrerie. Depuis les années 1960, grâce à la construction en 1956 de la verrerie de Biot par Éloi Monod, la réputation de Biot s'est accrue. Ses verreries et leur célèbre verre à bulles, fait de ce « village » une référence mondiale dans le milieu de l'artisanat d'art en général, et du verre soufflé en particulier[33],[34].

Contemporain

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La partie Ouest de la Commune fait partie de la technopole de Sophia- Antipolis, il s'agit d'environ 1/3 de la surface de la technopole. Le développement exponentiel de la technopole Sophia Antipolis, technopole spécialisée dans les technologies de l'information et de la communication (TIC), créée en 1969, a permis à Biot un nouvel essor démographique et économique, portant la population de la commune de 3 000 à 10 000 habitants. Amadeus, entreprise la plus grande de Sophia-Antipolis basé a Biot avec plus de 4500 employés, leader mondiale en distribution des voyages, fait partie des 50 entreprises les plus grandes en capitalisation boursière d’Europe (devenu membre du Eurostoxx-50 en 2018).

Une coopérative d’artisans d'art a été créée en 2015, « la Créative des Métiers d'art », avec une boutique coopérative sur la place de l'Église[35]. Biot est d'ailleurs membre du Creative Tourism Network, organisation internationale du tourisme créatif.

  • Integra Neurosciences Implants (depuis 1985)[36]

Chemin de fer

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Proche au sud-est de sa limite communale, mais en dehors de son territoire, la commune de Biot est desservie par la gare de Biot. Celle-ci , très proche du littoral et de la plage de Marineland, est située sur la ligne de Marseille-Saint-Charles à Vintimille (frontière). S'y arrêtent des trains TER Provence-Alpes-Côte d'Azur. Cette gare est en fait située sur le territoire communal d'Antibes, mais à l'extrémité de la route départementale 4 la reliant à Biot.

La pointe sud-est du territoire communal est traversée par l'autoroute A 8, mais sans échangeur à cette endroit. Proches cependant, sont, vers et depuis Marseille, les échangeurs du péage d'Antibes (sortie 44) et vers et depuis Nice, des Bouches du Loup / Villeneuve-Loubet-Plage (sortie 46) ; elles permettent de desservir Biot. Une infrastructure intermédiaire (sortie 45) est en projet.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le musée national Fernand-Léger à Biot.

Biot a constitué, dès le début du XVIe siècle, le plus important centre de fabrication de jarres à huile de la Méditerranée grâce à l'importance et à la qualité de ses gisements d'argile et de pierre à four.

Biot est aussi connu pour sa verrerie artisanale à verre bullé — créée en 1956 — ainsi que pour son musée national Fernand-Léger créé par Nadia Léger et Georges Bauquier.

Biot est aujourd'hui un village d'art où les potiers, les céramistes et les bijoutiers joailliers ouvrent leurs ateliers au public aux côtés de leurs amis verriers et peintres.

Monument romain « Tour de la Chèvre d'Or » classé M.H. en 1943[37].

Édifices religieux

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  • Église Sainte-Marie-Madeleine, construite vers 1155, partiellement détruite en 1367, était décorée de peintures murales que l'évêque de Grasse fit effacer en 1699 pour indécence. Un chef-d'œuvre attribué à Louis Bréa y figure : le retable du Rosaire.
  • Chapelle des Pénitents Blancs, rue Saint-Sébastien, construite en 1612, anciennement Notre-Dame-de-la-Miséricorde classé M.H.en 1984[38].
  • Chapelle Saint-Roch, route de Valbonne, 1581 classé M.H. en 1949[39].
  • Chapelle Saint-Éloi, route de Valbonne.
  • Chapelle Notre-Dame, route de Valbonne.
  • Chapelle Saint-Pierre, chemin des Cabots XIXe siècle.
  • Chapelle rurale Notre-Dame des sept douleurs, chemin de Roquefort.
  • Chapelle rurale Saint-Julien, chemin de Saint-Julien XVIIe siècle.
  • Chapelle rurale Saint-Jean, chemin de la Passerelle.
  • Chapelle rurale Saint-Grégoire, chemin Saint-Grégoire XXe siècle.

Manifestations culturelles et festivités

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En 2009, la ville accueille la première édition du festival « Biot et les Templiers »[40]. Cet évènement propose des spectacles, des démonstrations d'artisanat et un marché médiéval[41].

En 2023, la ville accueille à nouveau le festival après une pause de neuf ans depuis la précédente édition, en 2014[42]. Lors de la huitième édition, le festival accueille plus de cent mille visiteurs, et est revendiqué[43] comme le plus grand événement de la Côte-d'Azur en 2024[44].

Personnalités liées à la commune

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  • Antoine Sémerie (1793 à Biot-1837 à Grasse), homme politique, député du Var de 1834 à 1837.
  • Pierre-Joseph Olive (Biot 1817 - Biot 1899), architecte, a reconstruit l'école des garçons du village (1884) et a agrandi la « maison Olive ».
  • Jean-Marc Bel (1855-1931), explorateur français, y est né.
  • Fernand Léger (1881-1955), peintre français, y a résidé.
  • Claude Autant-Lara, (1901-2000), réalisateur français, y a vécu.
  • Léopold III (1901-1983) et la princesse Lilian (1916-2002) achètent le manoir des Clausonnes à Biot en 1969, où ils se sont rendus en vacances jusqu'aux années 1980. La demeure est ensuite vendue.
  • Raymond Peynet (1908-1999), dessinateur humoristique, illustrateur et graveur français, y a vécu.
  • Paul Cognasse (1914-1993), peintre, sculpteur et verrier français, y a résidé.
  • Hans Hedberg (1917-2007), sculpteur et céramiste suédois, y a résidé.
  • Éloi Monod (1918-2007), verrier, homme d'affaires et politique, fut maire de la commune ; et son épouse Lucette Augé-Laribé (1921-2011).
  • Pierre Faniest (1926-2010), peintre français, y a résidé.
  • Denis Essayie (1934-2005), orfèvre et créateur de bijoux français, y a grandi.
  • Arlette Chacok (?-1997), styliste et créatrice française, y a vécu.
  • Luc Le Mercier (1949-), peintre et sculpteur français, eut son atelier à Biot pendant des années et offrit à la commune une sculpture nommée la mariée, en 2007[45].
  • Juliette Armanet (1984-), autrice-compositrice-interprète et musicienne française, y passe ses vacances[46].
  • Feder (1987-), originaire de Biot.

Héraldique

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Biot
Blason de Biot Blason
De gueules à la croix de Malte pommetée d'or surmontée d'un agneau pascal d'argent, la tête contournée.
Devise
Faï o lesso faire (Fais, ou laisse faire).
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de Biot
Alias du blason de Biot
De gueules à la croix de Malte pommetée d’argent.

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Museum national d'Histoire naturelle, « INPN - FSD Natura 2000 - FR9301572 - Dôme de Biot - Description », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Biot et Antibes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Antibes », sur la commune d'Antibes - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Antibes », sur la commune d'Antibes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Nice », sur insee.fr (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cannes - Antibes », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Jean Foucras, Paul Garczynski, Aqueduc romain d'Antipolis dit de Fontvieille : proposition de restitution du tracé, échelle : 1/5000 ; communes d'Antibes et de Biot, S.l. : s.n., 2002.
  16. Aurélie Dumont, Jean-Pierre Violino, Biot, La Chappe : sauvetage urgent, In. : Bilan scientifique régional Provence-Alpes-Côte d'Azur, 1991, p. 64-66
  17. Michiel Gazenbeek, Les Fermes antiques des Chappes et du Guillet in : Habitat rural antique dans les Alpes-Maritimes : actes de la table ronde, 22 mars 1999, Antibes, 2001, p. 59-74
  18. Damien Carraz, « La vocation maritime des ordres militaires en Provence », dans Michel Balard et al., Les Ordres militaires et la mer, La Rochelle, Éditions du cths, (lire en ligne)
  19. Le repeuplement de Biot
  20. André Laurenti, « Fausses rumeurs > La catastrophe de Biot », sur azurseisme.com, (consulté le ).
  21. André Peyregne, « 12 juin 1898 à Biot : 26 morts dans l’effondrement de maisons », sur Nice-Matin (consulté le ).
  22. « Biot : la verrerie touchée par la catastrophe » [vidéo], sur Europe 1 (consulté le ).
  23. AFP, « Prix de l'électricité : les verriers de Biot appellent au secours pour que leurs fours ne s'éteignent pas », sur connaissancedesenergies.org, (consulté le ).
  24. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. (consulté le 18 décembre 2009).
  25. Annuaire des mairies de plus de 5 000 habitants, EIP / Les Éditions Céline, 2007, p. 28 [1]
  26. Site de la préfecture des Alpes-Maritimes (consulté le 20 juin 2008).
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Commune de Biot (06018) », (consulté le ).
  32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département des Alpes-Maritimes (06) », (consulté le ).
  33. SIWEB, « La Verrerie de Biot », sur verreriebiot.com (consulté le ).
  34. Verrerie Du Val De Pôme, « Verrerie Du Val De Pôme », sur verrerieduvaldepome.com (consulté le ).
  35. « Biot "la créative", une référence du savoir-faire - Créative France », sur Créative France, (consulté le ).
  36. Lucile Auconie, « Les salariés d'Integra Neurosciences Implants à Biot craignent 102 licenciements », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  37. Notice no PA00080669, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  38. Notice no PA00080666, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  39. Notice no PA00080667, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  40. « Connaissez-vous le lien entre la ville de Biot et l'ordre des Templiers ? », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, (consulté le ).
  41. « À Biot, vivez à l’ère des Templiers le temps d’un week-end », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, (consulté le ).
  42. Jean-Christophe Sanchez, « Biot et les Templiers : un sacré défi logistique et sécuritaire », sur Radio Monaco, (consulté le ).
  43. Selon le site officiel du festival (et même si, par exemple, le festival du film de Cannes ou le carnaval de Nice, eux-aussi très fréquentés, peuvent sans doute aussi revendiquer ce titre).
  44. « Comment venir, circuler et stationner à Biot pendant Biot et les Templiers ? - France Bleu », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le ).
  45. « La Mariée », sur alpes-maritimes.foxoo.com (consulté le ).
  46. https://www.nicematin.com/concerts/jai-grandi-en-partie-sur-la-cote-dazur-raconte-juliette-armanet-en-concert-dans-les-alpes-maritimes-et-le-var-784415

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Nino Lamboglia, « Le repeuplement de Biot en 1470 », dans Provence historique, 1973, tome 23, fascicule 93-94, p. 187-200 (lire en ligne)
  • Michel Balard (dir.) et al., Les Ordres militaires et la mer, La Rochelle, Éditions du cths, coll. « Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques (édition électronique) », (lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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