Les élections sénatoriales de 2014 dans le Vaucluse ont lieu le dimanche [1]. Elles ont pour but d'élire les trois sénateurs représentant le département au Sénat pour un mandat de six années.
Les élections sénatoriales de 2014 dans la Sarthe ont lieu le dimanche [1]. Elles ont pour but d'élire les trois sénateurs représentant le département au Sénat pour un mandat de six ans.
La Sarthe fait partie des départements appartenant, avant la réforme de l'élection des sénateurs, à la série C. La moitié de cette série, dont les sénateurs ont été renouvelés pour la dernière fois en 2004, a été intégrée à la nouvelle série 1 renouvelée en 2011, l'autre moitié, dont la Sarthe, rejoint la Série 2 renouvelable en 2014. Les sénateurs sortants ont donc effectué un mandat de 9 ans, prolongé d'un an par le décalage des élections municipales et sénatoriales de 2007.
Depuis 2004, le collège électoral, constitué des grands électeurs que sont les sénateurs sortants, les députés, les conseillers régionaux, les conseillers généraux et les délégués des conseils municipaux, a été entièrement renouvelé.
Le corps électoral appelé à élire les nouveaux sénateurs résulte des élections législatives de 2012 qui ont donné quatre députés à la gauche contre un seul à l'UMP, les élections régionales de 2010 qui ont conforté la majorité de gauche au conseil régional des Pays de la Loire, les élections cantonales de 2008 et de 2011 qui ont vu l'affaiblissement de la majorité de droite au sein du conseil général, et surtout les élections municipales de 2014 qui ont vu un net recul de la gauche qui, pour ce qui est des communes de plus de 5 000 habitants, n'a perdu que Mamers mais qui doit également tenir compte de la perte de plusieurs communes de moindre importance.
Mais l'évolution la plus significative pour ce qui concerne la Sarthe tient au changement de mode de scrutin, les départements élisant trois sénateurs étant dorénavant concernés par le scrutin à la proportionnelle avec listes paritaires, ce qui devrait, mécaniquement, faire perdre un siège à la droite qui détenait jusqu'alors les trois sièges de sénateurs du département.
En application des règles applicables pour les élections sénatoriales françaises, le collège électoral appelé à élire les sénateurs de la Sarthe en 2014 se compose de la manière suivante[3] :
Composition du collège électoral
Délégués des communes
Conseillers municipaux
Délégués / commune
Communes concernées
Délégués
% collège électoral
Délégués des communes de moins de 9 000 habitants[N 1]
- communes de < 100 habitants
7
1
13
13
0,84%
- communes de < 500 habitants
11
1
135
135
8,73%
- communes de < 1500 habitants
15
3
143
429
27,73%
- communes de < 2 500 habitants
19
5
48
240
15,51%
- communes de < 3 500 habitants
23
7
15
105
6,79%
- communes de < 5 000 habitants
27
15
12
180
11,64%
- communes de < 9 000 habitants
29
15
4
60
3,88%
Délégués des communes de 9 000 à 29 999 habitants[N 2]
- communes de < 10 000 habitants
29
29
1
29
1,87%
- communes de < 20 000 habitants
33
33
3
99
6,40%
- communes de < 30 000 habitants
35
35
0
0
0,00%
Délégués des communes de 30 000 habitants et plus[N 3]
↑Dans les communes de moins de 9 000 le conseil municipal élit en son sein des délégués dont le nombre dépend de la taille de la commune.
↑Dans les communes de 9 000 à 29 999 habitants, tous les conseillers municipaux sont délégués. Il n'y a pas de délégués supplémentaires
↑Dans les communes de plus de 30 000 habitants, tous les conseillers municipaux sont délégués et, en complément, le conseil municipal désigne des délégués supplémentaires à raison d'un par tranche de 800 habitants au-delà de 30 000 habitants
Les nouveaux représentants sont élus pour une législature de 6 ans au suffrage universel indirect par les grands électeurs du département. Dans la Sarthe, les trois sénateurs sont élus au scrutin proportionnel plurinominal. Chaque liste de candidats est obligatoirement paritaire et alterne entre les hommes et les femmes. 8 listes ont été déposées dans le département, comportant chacune 5 noms. Elles sont présentées ici dans l'ordre de leur dépôt à la préfecture et comportent l'intitulé figurant aux dossiers de candidature[4].