Élections sénatoriales françaises de 1906
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Élections sénatoriales françaises de 1906 | ||||||||||||||
103 des 300 sièges du Sénat | ||||||||||||||
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Républicains progressistes | ||||||||||||||
Sièges en 1903 | 213 | |||||||||||||
Radicaux | ||||||||||||||
Sièges en 1903 | 42 | |||||||||||||
Conservateurs | ||||||||||||||
Sièges en 1903 | 21 | |||||||||||||
Nationalistes | ||||||||||||||
Sièges en 1903 | 13 | |||||||||||||
Président du Sénat | ||||||||||||||
Sortant | Élu | |||||||||||||
Armand Fallières Gauche démocratique |
Antonin Dubost Gauche démocratique | |||||||||||||
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Les élections sénatoriales françaises de 1906 se déroulent le et ont pour but de renouveler la série B du Sénat et trois sièges vacants.
Contexte
[modifier | modifier le code]Les élections municipales de 1904 ont été une victoire des modérés contre les nationalistes et les radicaux-socialistes dans les villes. Les élections ont lieu quelques semaines après le vote de la loi de séparation des Églises et de l'État et en est l'enjeu principal. Le clivage gauche et droite est donc d'autant plus marqué entre ceux pour et ceux contre[1].
Résultats
[modifier | modifier le code]Tendances politiques | Sièges sortants | Sièges obtenus | Sièges totaux | Tendances politiques | Sièges sortants | Sièges obtenus | Sièges totaux | ||
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Opposition | 31 | Conservateurs et nationalistes | 20 | ||||||
Républicains progressistes | 3 | ||||||||
Gauche républicaine | 8 | ||||||||
Bloc des gauches | 63 | Union républicaine | 17 | ||||||
Gauche démocratique | 26 | ||||||||
Radicaux | 15 | ||||||||
Radicaux-socialistes | 3 | ||||||||
Socialistes | 0 | 2 | 2 | ||||||
Républicains | 9 | ||||||||
Total | 103 | 94 | 300 | 103 | 103 | 300 |
Sur les 103 sièges, il y a 32 nouveaux membres et 70 sénateurs sortants réélus. Sur les 32 nouveaux sénateurs, 18 sont députés, 6 d'anciens députés, 1 est un ancien sénateur et seulement 7 n'ont jamais eu de mandats nationaux. La majorité sort du scrutin légèrement affaiblie par 8 sièges. Deux socialistes entrent dans la Chambre Haute pour la première fois, Siméon Flaissières et Casimir Delhon.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Fabien Conord, « Chapitre II. Le temps des fidélités (1888-1912) », dans Les élections sénatoriales en France : 1875-2015, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-7535-5562-4, DOI 10.4000/books.pur.45626, lire en ligne), p. 47–74
- « Le Temps », sur Gallica, (consulté le )