Élise-Daucourt
Élise-Daucourt | |
L'église Saint-Nicolas à Daucourt. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Châlons-en-Champagne |
Intercommunalité | CC de l'Argonne Champenoise |
Maire Mandat |
Guillaume Achard-Corompt 2020-2026 |
Code postal | 51800 |
Code commune | 51228 |
Démographie | |
Population municipale |
82 hab. (2021 ) |
Densité | 5,4 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 02′ 48″ nord, 4° 52′ 04″ est |
Altitude | Min. 142 m Max. 202 m |
Superficie | 15,32 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Sainte-Menehould (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Argonne Suippe et Vesle |
Législatives | 4e circonscription de la Marne |
Localisation | |
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Élise-Daucourt est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Description
[modifier | modifier le code]La commune se compose de deux villages, Élise et Daucourt, qui sont à 1,5 km l'un de l'autre. Les deux villages sont situés à environ 6 km au sud de Sainte-Menehould, la ville régionale la plus proche.
communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Ante, le cours d'eau 01 de la commune d'Elise-D'Aucourt, le ruisseau de la Fontaine et le ruisseau de l'Étang[1],[Carte 1].
L'Ante, d'une longueur de 26 km, prend sa source dans la commune de Noirlieu et se jette dans l'Aisne à Verrières, après avoir traversé onze communes[2]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Ante sont données par la station hydrologique située sur la commune d'Élise-Daucourt. Le débit moyen mensuel est de 0,907 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 15,1 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 16,4 m3/s, atteint le même jour[3].
Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le plan d'eau 2 de Côte Bonnard (1,7 ha) et l'étang d'élise (20,3 ha)[Carte 1],[4].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 892 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Argers », sur la commune d'Argers à 3 km à vol d'oiseau[7], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 739,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,5 °C, atteinte le [Note 3],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Élise-Daucourt est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sainte-Menehould, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (94 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79 %), prairies (10 %), forêts (5,5 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), eaux continentales[Note 5] (2,4 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Élise est attesté sous les formes Alisia (1130) ; Helesia (1132) ; Elisia (1170) ; Elysia (1203) ; Alise, Élisie (vers 1222) ; Helisia (1223) ; Elisiæ (vers 1252) ; Élise (vers 1274) ; Eslise (1389) ; Elizia (1405) ; Eslize (1498) ; Élize, Élisze (1535)[17].
Toutes ces attestations sont pour le village, mais Alisia ou peut-être *Alis a dû désigner la source[18] du « Ru d'Élize », affluent de l'Ante qui coule sur le territoire de la commune.
Daucourt est attesté sous les formes Altare de Dalcourt (1092) ; Daucort (1232) ; Daucourt (1328) ; Dancourt (1366) ; Daucour (1522) ; Daulcourt (1535)[19].
Ce toponyme provient de l'agglutination du francique thal et du bas latin cortem qui signifie : « le domaine de la vallée ».
Histoire
[modifier | modifier le code]Daucourt est desservi de 1882 à 1969 par la gare de Villers - Daucourt, sur la ligne d'Amagne - Lucquy à Revigny.
Les deux villages d'Élise et Daucourt étaient des communes séparées jusqu'en 1965, quand ils ont fusionné[20],[21]. Depuis la fusion, Élise est souvent - et incorrectement - appelée Élise-Daucourt.
On trouvera quelques informations sur l’histoire du village dans l’article de Daniel Hochedez et Catherine Schuster : « A la découverte des sites médiévaux de l’Argonne du sud » dans la revue Horizons d’Argonne ; n° 90 ; , éditée par le Centre d’études argonnais.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Par décret du , l'arrondissement de Sainte-Menehould est supprimée et la commune est intégrée le à l'arrondissement de Châlons-en-Champagne[22].
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune, antérieurement membre de la communauté de communes de la Région de Sainte-Menehould, est membre, depuis le , de la CC de l'Argonne Champenoise.
En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du [23], cette communauté de communes de l'Argonne Champenoise est issue de la fusion, au , de :
- la communauté de communes du Canton de Ville-sur-Tourbe ;
- de la communauté de communes de la Région de Givry-en-Argonne ;
- et de la communauté de communes de la Région de Sainte-Menehould.
Les communes isolées de Cernay-en-Dormois, Les Charmontois, Herpont et Voilemont ont également rejoint l'Argonne Champenoise à sa création[24].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].
En 2021, la commune comptait 82 habitants[Note 6], en évolution de −20,39 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Julien à Élise.
- Église Saint-Nicolas à Daucourt. Sa cloche en bronze de 1513 est classée monument historique en tant qu'objet[32],[33].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:00 TU à partir des 583 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/03/1975 au 01/04/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique d'Élise-Daucourt » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale d'Élise-Daucourt », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « l'Ante »
- « Station hydrométrique L'Ante à Châtrices », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Élise-Daucourt et Argers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Argers », sur la commune d'Argers - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Argers », sur la commune d'Argers - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sainte-Menehould », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 95.
- Ernest Nègre, Etudes de linguistique romane et toponymie, , p. 213.
- Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 88.
- Charles Bouyssi, « Communes et paroisses d’Auvergne », (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Décret no 2017-453 du 29 mars 2017 portant suppression de l'arrondissement de Sainte-Menehould (département de la Marne), publié au JORF du .
- « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
- « Arrêté préfectoral du 3 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes du canton de Ville-sur-Tourbe, de la Communauté de communes de la région de Givry- en-Argonne et de la Communauté de communes de la région de Sainte-Ménehould en y incluant les communes isolées de Cernay-en-Dormois, Les Charmontois, Herpont et Voilemont », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 bis, , p. 16-24 (lire en ligne [PDF]).
- « À la mémoire de Monsieur André KANDEL », sur memoire.lavoixdunord.fr, (consulté le ).
- Annuaire des mairies de la Marne, EIP/ Les Editions Céline, coll. « Annuaire des mairies de France », 2006-2007 (ISBN 9782352581512), p. 79.
- Alexis Bouzin, « Le maire décédé d’Elise-Daucourt dans la mémoire de tous : Au terme du mandat par intérim de César Fiers, qui ne se représente pas, un hommage posthume a été rendu au maire d’Elise-Daucourt André Kandel, emporté par la maladie en 2017 », L'Union, (lire en ligne, consulté le ).
- « Elise-Daucourt », Notre territoire, sur argonnechampenoise.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Cloche de l'église de Daucourt », notice no PM51000363, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Description des vitraux de l'église de Daucourt