Aller au contenu

Île Stephens

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Île Stephens
L'île Stephens vue de l'île d'Urville
L'île Stephens vue de l'île d'Urville
Géographie
Pays Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande
Archipel Nouvelle-Zélande
Localisation Océan Pacifique
Coordonnées 40° 40′ 15″ S, 173° 59′ 46″ E
Superficie 1,5 km2
Point culminant 280 m
Administration
Démographie
Population Aucun habitant
Autres informations
Géolocalisation sur la carte : Marlborough Sounds
(Voir situation sur carte : Marlborough Sounds)
Île Stephens
Île Stephens
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Zélande
(Voir situation sur carte : Nouvelle-Zélande)
Île Stephens
Île Stephens
Îles en Nouvelle-Zélande

L'île Stephens (Stephens Island ; en maori : Takapourewa) est située dans le Marlborough Sounds dans la région de Marlborough (Île du Sud - Nouvelle-Zélande), à deux kilomètres au nord-est du cap Stephens, le point le plus au nord de l'île d'Urville.

Carte topographique de Stephens Island

Topographie

[modifier | modifier le code]

L'île Stephens est située à l'extrême Nord des Marlborough Sounds, à deux kilomètres au nord-est du cap Stephens, le point le plus au nord de l'île d'Urville. Mesurant moins d'un kilomètre et demi de longueur pour à peine huit cents mètres de largeur, elle est escarpée, son sommet culminant à 283 mètres d'altitude[1].

Histoire et toponymie

[modifier | modifier le code]

L'île, alors nommée Takapourewa, appartenait au ngati (clan) maori de Ngāti Koata (en) mais l'explorateur James Cook l'a rebaptisée en l'honneur de Sir Philipp Stephens, secrétaire de l'Amirauté britannique. En 1891, le gouvernement néo-zélandais l'a prise pour y construire le phare de l'île Stephens.

Le nom maori Takapourewa signifie « flotte de takapou ». Le takapou est le nom local d'un arbre également nommé matipo ou Myrsine australis (en)[2].

Environnement

[modifier | modifier le code]

Jusqu'en 1894, l'île Stephen abritait très petit passereau endémique et incapable de voler, de la famille des Acanthisittidae : le Xénique de Stephens. Il avait, semble-t-il, l'aire de répartition naturelle la plus réduite de tous les oiseaux connus. Mais l'abattage d'arbres pour la construction du phare de l'île Stephens et la prédation exercée par Tibbles, le chat devenu féral de David Lyall, gardien du phare, mirent fin à l'existence de l'espèce[3]. Aujourd'hui l'île est une réserve naturelle, sanctuaire pour divers animaux comme le rarissime tuatara.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. (en) « Topomap », Topomap New Zealand (consulté le ).
  2. (en) « Stephens Island / Takapourewa », Toitū Te Whenua — Land Information New Zealand (consulté le ).
  3. (en) Ross Galbreath et Derek Brown, « The tale of the lighthouse-keeper’s cat: Discovery and extinction of the Stephens Island wren (Traversia lyalli) », Notornis, vol. 51,‎ , p. 193-200 (lire en ligne [PDF])

Articles connexes

[modifier | modifier le code]