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24e bataillon de chasseurs alpins

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24e bataillon de chasseurs alpins
Image illustrative de l’article 24e bataillon de chasseurs alpins
Insigne du bataillon

Création 1871
Dissolution 1991
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Bataillon de chasseurs alpins
Rôle Infanterie
Ancienne dénomination 24e bataillon de chasseurs à pied
24e bataillon de chasseurs portés
24e groupe de chasseurs portés
24e groupe de chasseurs mécanisés
24e groupe de chasseurs
Surnom Bataillon de la Garde
Inscriptions
sur l’emblème
Voir étendard unique des chasseurs
Anniversaire Sidi-Brahim
Guerres Première Guerre mondiale
Guerre du Rif
Seconde Guerre mondiale
Fourragères Médaille militaire
Décorations Croix de guerre 1914-1918
4 palmes
2 étoiles de vermeil

Le 24e bataillon de chasseurs — Bataillon de la Garde — est une unité militaire de l'infanterie alpine française (chasseurs alpins) 24e BCA, puis de l'infanterie mécanisée, 24e GCP qui participa notamment aux deux conflits mondiaux ; créée en 1871, elle est dissoute en 1991.

Création et différentes dénominations

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  • 1854 : création du bataillon de chasseurs à pied de la Garde.
  • 1871 : renommé 24e bataillon de chasseurs à pied (24e BCP), avec l'avènement de la Troisième République.
  • 1889 : devient officiellement le 24e bataillon alpin de chasseurs à pied[1] (24e BACP).
  • 1916 : devient le 24e bataillon de chasseurs alpins.
  • 1940 : dissolution du bataillon.
  • 1940 : nouvelle création du 24e BCA dans le cadre de l’armée d'armistice.
  • 1942 : dissolution, à la suite de l'occupation de la zone libre.
  • 1944 : recréation comme 24e bataillon de chasseurs à pied.
  • 1956 : renommé 24e bataillon de chasseurs portés.
  •  : renommé 24e groupe de chasseurs portés.
  •  : renommé 24e groupe de chasseurs mécanisés.
  •  : renommé 24e groupe de chasseurs.
  •  : dissolution du bataillon.
  • 1993 : devient le CIECM – 24e BCA[2].
  • 2008 : dissolution.

Historique des garnisons, campagnes et batailles

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Second Empire

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Le bataillon participe à la bataille de Solférino le lors de laquelle il prend un drapeau à l'ennemi ; il reçoit la Légion d'honneur à Milan des mains de Napoléon III[réf. nécessaire].

De 1871 à 1914

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Clairon du 24e BCAP en 1891.

Le , le 24e BCA arrive à Villefranche-sur-Mer, ville qui restera son lieu de garnison principal jusqu'à la Grande Guerre[3].

Première Guerre mondiale

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Rattachements successifs

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Le chasseur Léo Coti du 24e BACP pendant la guerre.

En garnison à Villefranche 29e division d'infanterie15e corps d'armée.

De février à juillet il participe à la bataille du Reichackerkopf.

  • Juin-octobre : opération à la bataille du Linge : enlèvement des sommets d'Alsace.
  • Vers le , combats violents au Reichackerkopf. Le chef de corps, le commandant Joseph Nicolas, est tué le 21.

Bataille de la Somme :

Chasseurs du 24e BCA (au centre), autour du drapeau des chasseurs le .

Entre-deux-guerres

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En garnison à Villefranche-sur-Mer, il forme, à partir du , la 6e demi-brigade de chasseurs alpins (6e DBCA) avec le 22e BCA de Nice et le 25e  BCA de Menton. La 6e DBCA constitue, avec le 3e régiment d'infanterie alpine, la 57e brigade d'infanterie de la 29e division d'infanterie[4].

Les trois bataillons de la demi-brigade participent à l'occupation de la Ruhr de mai à . En septembre, le 24e BCA part avec le 25e au Maroc pour la guerre du Rif, jusqu'en [4].

Seconde Guerre mondiale

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Après la mobilisation de 1939, le 24e BCA fait toujours partie de la 6e DBCA de la 29e division d'infanterie alpine, avec le 25e BCA et le 65e BCA. Ils rejoignent la Lorraine en . Fin et en juin, les bataillons sont engagés sur l'Oise et sur la Somme au cœur de la Bataille de France. La plupart de l'unité est capturée le près de Lamotte-Beuvron[4].

  • De 1940 au , armée d'armistice en garnison à Hyères dans le Var avec le 25e BCA. Peu avant l'invasion allemande du camp retranché de Toulon, un plan d'évasion du 24e sur l'AFN est élaboré avec la marine. L'arrivée des troupes italo-allemandes met fin à ce rêve…
  • Recréé comme 24e BCP, participe à la libération du col de Larche (frontière franco-italienne vallée de l'Ubaye),
  • Occupation du Val Stura en territoire italien, du au .

De 1945 à nos jours

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  • Occupation de l'Allemagne :
    Le le bataillon est intégré à la 5e DB et rejoint l'Allemagne. Il s'installe à Landau in der Pfalz du au , date à laquelle il se déplace vers Kaiserslautern où il prend ses quartiers jusqu'en . Il déménage du 11 au et s'installe à Bad Bergzabern jusqu'à la fin .
    À partir du , il est à Tübingen, Quartier Maud'huy, unité d'infanterie de la 5e brigade blindée[5], élément de la 3e division (PC à Fribourg-en-Brisgau) et enfin à nouveau au sein de la 5e DB. Il prend les Quartiers occupés jusqu'alors par le 20e Bataillon de Chasseurs Portés.
  • Le bataillon est dissous le .
  • En , le Centre d’instruction et d’entraînement au combat en montagne (CIECM) se voit confier les traditions du bataillon de chasseurs à pied de la Garde impériale / 24e bataillon (alpin puis mécanisé) et prend l'appellation de « Centre d’instruction et d’entraînement au combat en montagne – 24e bataillon de chasseurs alpins ».
  • En , le CIECM perd sa double appellation mais conserve néanmoins les traditions et le patrimoine du 24e BCA et s'attache à perpétuer l'esprit « Chasseur ».
  • En , dissolution du CIECM.

Une Amicale Nationale des Anciens du 24e bataillon de Chasseurs, a été créée en 1983 sous l'impulsion du colonel Guy Doly. Cette dernière, « en sommeil » pendant plusieurs années, a été réactivée le par son Président Alain Theuret. Son siège social est à Toulon dans le Var.

Le à Toulon eut lieu la passation du Fanion de l'Amicale Nationale des Anciens du 24e Bataillon de Chasseurs entre le Président sortant Alain Theuret et le Président entrant Éric Planque. Son siège social est à Cosne-Cours-sur-Loire dans la Nièvre.

Le 24e bataillon a eu quatre insignes :

  1. Le coq en cor ;
  2. un écusson – rassemblant le marabout, la légion d'honneur, le bâton de maréchal (Pétain), l'aigle – dans le cor ;
  3. L'aigle impériale – tenant dans ses serres le Drapeau autrichien pris à Solférino – dans le cor ;
  4. À nouveau le coq en cor.

« Bataillon de la Garde »[6]

Comme tous les autres bataillons de chasseurs ou groupes de chasseurs, il ne dispose pas de son propre drapeau. Il n'existe qu'un seul drapeau pour tous les bataillons de chasseurs à pied et de chasseurs alpins, lequel passe d'un bataillon à un autre durant la campagne 1914-1918. En revanche chaque bataillon possède son propre fanion. Toutefois, alors que tous les bataillons de chasseurs à pied ont un fanion bleu et jonquille, le 24e, héritier du bataillon de chasseurs à pied de la Garde impériale de Napoléon III, a un fanion vert et jonquille[7],[8].

Décorations

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Il est décoré de la Croix de guerre 1914-1918 avec quatre palmes (quatre citations à l'ordre de l'armée) puis deux étoiles de vermeil (deux citations à l'ordre du corps d'armée) et deux étoiles d'argent (deux citations à l'ordre de la division)[8].

Il reçoit la fourragère aux couleurs de la Médaille militaire le [8].

Il est décoré de la Légion d'Honneur IIe Empire, rappel de la LH décernée au drapeau du Bataillon de la Garde après le fait d'armes à Solférino, autorisation de port du MinDef dans les années 80 (cf lettre du ministère dans les archives du 24)[8].

Refrain du bataillon : "Tout le long du bois j'ai baisé Jeannette, Tout le long du bois j'l'ai baisée trois fois !"[9],[10].

Chefs de corps

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  • 1870-1875 : chef de bataillon Hermieu
  • 1875-1880 : chef de bataillon Lucas
  • 1880-1882 : chef de bataillon Caze
  • 1882-1890 : chef de bataillon de Battisti
  • 1890-1892 : chef de bataillon Didier
  • 1892-1904 : chef de bataillon Rostand
  • 1905-1908 : chef de bataillon Trouchaud
  • 1908-1914 : chef de bataillon Papillon-Bonnot
  • 1914 : chef de bataillon Nicolas
  • 1915 : commandant Dauvergne
  • 1916 : commandant Meilhan
  • 1916 : commandant De Castex (tué le 23/10/17)
  • 1917 : chef de bataillon Jullien
  • 1918 : chef de bataillon Mellier
  • 1918 : commandant Raoult
  • 1922 à 1927 : chef de bataillon Petitpas
  • 1927 à 1928 : chef de bataillon Bosson
  • 1928 à 1930 : chef de bataillon Béthouart
  • 1930 à 1932 : chef de bataillon Debeney
  • 1932 à 1934 : chef de bataillon Georges Loustaunau-Lacau
  • 1934 à ???? : chef de bataillon Buot de l'Epine
  • ???? à 1940 : chef de bataillon Montvignier-Monnet
  • 1940 à 1941 : chef de bataillon Valo
  • 1940 à 1940 : chef de bataillon Curet (intérim pendant la captivité de Valo d'août à décembre)
  • 1940 à 1940 : chef de bataillon Guillevic Jean-Louis (intérim pendant la captivité de Valo d'août à décembre)
  • 1941 à 1942 : chef de bataillon Moillard
  • 1944 à 1946 : commandant Marey
  • 1946 à 1947 : commandant Dalstein
  • 1947 à 1948 : commandant Robbe
  • 1948 à 1950 : lieutenant-colonel Semon
  • 1950 à 1952 : lieutenant-colonel Berthe de Pommery
  • 1952 à 1954 : lieutenant-colonel de Pianelli
  • 1954 à 1956 : colonel Gérard Lecointe
  • 1956 à 1958 : chef de bataillon Le Henry
  • 1958 à 1961 : lieutenant-colonel Ferre
  • 1961 à 1963 : colonel Jacquin
  • 1963 à 1965 : colonel Favereau
  • 1965 à 1967 : colonel Georges Galzy
  • 1967 à 1969 : colonel Marcel Bilhou Nabera
  • 1969 à 1971 : colonel Houitte de la Chesnais
  • 1971 à 1973 : Lt-Colonel puis Colonel Boursier
  • 1973 à 1975 : colonel Fennebresque,
  • 1975 à 1977 : colonel Guy Morhain
  • 1977 à 1979 : colonel Bernard Gillis
  • 1979 à 1981 : colonel Max Berthier
  • 1981 à 1983 : colonel Guy Doly
  • 1983 à 1985 : colonel René Andrieu
  • 1985 à 1987 : colonel Pierre Coursier
  • 1987 à 1989 : colonel Dominique Klotchkoff
  • 1989 à 1991 : colonel Jean-Claude Monnet
  • CIECM - 24e BCA
  • 1993 à 1995 : Lieutenant-colonel Anglès-d'Auriac Philippe
  • 1995 à 1997 : Lieutenant-colonel Auzias
  • 1997 à 1999 : lieutenant-colonel Bruno Beth
  • 1999 : dissolution du 24e Bataillon, mais le CIECM garde les traditions (dont le fanion) du 24, même s'il en perd l'appellation.

Faits d'armes faisant particulièrement honneur au bataillon

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Personnalités ayant servi au sein du bataillon

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Articles connexes

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Liens externes

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Sources et bibliographie

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Notes et références

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  1. Par la loi du , publiée au Journal officiel du .
  2. Les traditions sont reprises par le centre d'instruction et d'entraînement au combat en montagne de Barcelonnette en , qui devient le 24e bataillon de chasseurs alpins. Le CIECM est dissous en .
  3. « alpins.fr/24eme_BCA.html »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  4. a b et c Jacques Sicard, « Le 22e bataillon de chasseurs alpins 1919-1940 », Militaria Magazine, no 283,‎ , p. 58-63 (présentation en ligne)
  5. PC à Tübingen, deux régiments de cavalerie : 2e (Reutlingen) et 12e Cuirassiers (Tübingen), un régiment d'artillerie : 73e régiment d'artillerie blindé (Reutlingen), un régiment d'infanterie : 24e groupe de chasseurs portés (Tübingen)
  6. Jean Mabire, Chasseurs alpins: Des Vosges aux djebels (1914-1964), Presses de la Cité (réédition numérique FeniXX), (ISBN 978-2-258-12323-6, lire en ligne)
  7. Historique abrégé du 24e bataillon alpin de chasseurs à pied pendant la guerre 1914-1918, (lire en ligne)
  8. a b c et d Gilles Aubagnac, « De la défaite à la victoire : les bataillons de Chasseurs, 1941 -1946 », Revue historique des Armées, vol. 195, no 2,‎ , p. 31–46 (DOI 10.3406/rharm.1994.4351, lire en ligne, consulté le )
  9. « Les "CHASSEURS ALPINS" », sur patrianostra.forum-actif.eu (consulté le )
  10. « Les "CHASSEURS ALPINS". », sur paras.forumsactifs.net (consulté le )