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67e régiment d'artillerie

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67e régiment d'artillerie
Création 1918
Dissolution 1958
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Régiment d'Artillerie
Rôle Artillerie
Guerres Seconde Guerre mondiale
Batailles Bataille du Monte Cassino, Bataille du Garigliano (1944)

Le 67e régiment d'artillerie (67e RA) était un régiment d'artillerie appartenant à l'Armée d'Afrique, dépendant de l'armée de terre française, en activité entre 1918 et 1958.

Le 67° R.A a été créé officiellement le pour regrouper les Compagnies de projecteurs de l'Artillerie de Défense contre Aéronefs. Il s'appelle d'abord 67e R.AA (le dernier A pour antiaérienne)[1].

Avec le développement de l'aviation, l'artillerie s'organisa progressivement pour faire face. Des unités, des postes de D.C.A. furent créés. Ensuite, ces unités furent rattachées au 62e R.A.C. Puis, en seront créés, dans le même but, d'autres unités[1] :

  • 63e R.A.A. (Armée),
  • 64e R.A.A. (Paris)
  • 65e R.A.A. (Intérieur, sauf Paris)

En , le 63e R.A.A. est réparti à son tour en 4 nouvelles unités spécialisées :

  • 63e R.A.A. : matériels semi-fixes de 75
  • 66e R.A.A. : autos-canons et remorques de 75
  • 67e R.A.A. : projecteurs
  • 166e R.A.A. : matériels semi-fixes de 105

Le 67e R.A.A, devenu le 67e RA, a en particulier combattu durant la Seconde Guerre mondiale sur le front de Tunisie puis lors de la Campagne d'Italie (Seconde Guerre mondiale). Après la mobilisation d’août/, il est intégré à la Division de Constantine puis à la 3e DIA qui la remplace. Ce régiment disposait de deux groupes de canons de 75 millimètres et d’un groupe de 105 millimètres.

Début , les Allemands lancent l'opération "Nordwind" pour reprendre Strasbourg : les combats ont lieu au Nord et au Sud de la ville et Kilstett est le lieu de défense de ses accès : les Allemands sont contenus quand la 1re Armée décide de faire venir des Vosges des éléments d'artillerie 67e RA en appui à la Wantzenau et Hœrdt, pour protéger le 3e Régiment de Tirailleurs Algériens, le 7e Chasseurs, le 1er Régiment de Marche de la Légion Etrangère, le 3e Spahis[2].

Création et différentes dénominations

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  •  : création du 67e R.A.A.
  • 1958 : il devient le 67e régiment d'artillerie, appellation moderne du régiment. Il est alors formé de l'ancien I/67e R.A.A. (devenu I/67e R.A.), du IV/R.A.C.M. (devenu II/67e R.A.) et du 55e B.T.A. (devenu le III/67e R.A. qui est un groupe à pied). Le 2e groupe est basé dans le sud Algérois puis versé dans le I/23e R.A. en , et dissous à Sissonne en . Le 1er groupe, devenu 67e Groupe d'Artillerie en , est également dissous à Sissonne en [3].


  •  : attaque générale sur tous les fronts, en particulier la dorsale tunisienne[4] au [5]
  •  : capitulation de l'armée italienne en Tunisie et de l'Afrika Korps[4] au [5]
  • janvier : combats dans les Vosges

Casernement

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Le régiment était consigné au Quartier Gallifet, à Constantine (Algérie), aux côtés du 8e Hussards[6] et du 508e bataillon de transmissions.

Références

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  1. a et b Inventaire sommaire des archives de la guerre, Impr. La Renaissance, 1975.
  2. Bataille de Kilstett (site de la ville) [1]
  3. memorialgenweb.org - 67e Régiment d'Artillerie
  4. a et b Mémoires d'un chrétien libéral d'Algérie, 1930-1960, par Pierre Thiéry, page 22 [2]
  5. a et b « 2groupeduracaof.com/4%20divisi… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  6. « Quartier Gallifet - Constantine (Algérie) », sur engival.fr (consulté le ).