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Almuñécar

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Almuñécar
Blason de Almuñécar
Héraldique
Drapeau de Almuñécar
Drapeau
Almuñécar
Almuñécar - Plage
Administration
Pays Drapeau de l'Espagne Espagne
Statut Municipalité
Communauté autonome Drapeau de l'Andalousie Andalousie
Province Drapeau de la province de Grenade Province de Grenade
Comarque Costa Granadina
Maire Trinidad Herrera Lorente (PP)
Code postal 18690 (Almunecar et Velilla-Taramay) et 18697 (La Herradura)
Démographie
Gentilé Sexitano/na ou almuñequero/ra
Population 27 305 hab. ()
Densité 328 hab./km2
Géographie
Coordonnées 36° 46′ 39″ nord, 3° 44′ 00″ ouest
Altitude 14 m
Superficie 8 336 ha = 83,36 km2
Rivière(s) Río Verde, río Seco et río Jate
Bordée par Méditerranée
Divers
Saint patron Nuestra Señora de la Antigua Coronada - Saint Jacques apôtre et Saint Sébastien
Localisation
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Almuñécar
Liens
Site web http://www.almunecar.info/
L’aqueduc romain dans la vallée du Río Seco environ 2 km au nord d’Almuñécar

Almuñécar est une municipalité espagnole de la province de Grenade, dans la communauté autonome d’Andalousie. La ville est distante de 76 km de Grenade et de 78 km de Malaga. Cette commune andalouse de 27 397 habitants[1] est la principale ville touristique de la « Costa tropical ». Elle se compose de trois entités urbaines : la ville d'Almuñécar proprement dite, ainsi que La Herradura (es) et Velilla-Taramay. Almuñécar vit essentiellement du tourisme et des cultures fruitières subtropicales.

Les premières traces de peuplement d'Almuñécar qui aient été recensées remontent au IIe millénaire av. J.-C. à la Culture d'El Argar à la fin de l’âge du bronze[2]. La ville fut fondée en tant que colonie phénicienne nommée Seks, plus tard latinisé en Sexi (encore aujourd'hui nombre d'habitants utilisent le gentilé de Sexitano/na). À l’époque musulmane, la ville et ses alentours se sont développés en tant que port de pêche et zone de plantation de canne à sucre. Le nom d'Almuñécar lui viendrait de l'arabe (mais les opinions divergent car, d'une part, la translittération de l'arabe en castillan donnerait pour origine Ḥiṣn-al-Munkkab (حصن المنكب[3]) (i.e. la forteresse de la colline)[4], ce qui correspond à la relation qu'en a fait au XIIe siècle EC le célèbre géographe Al-Idrissi[5] ou, d'autre part, certains pensent que son nom pourrait être d'origine romane, Munt Qabb, qui aurait subi une translittération vers l'arabe (Al-Munkkab) avant de revenir au castillan[6]).

Époque phénico-punique

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Les Phéniciens établirent une colonie vers le IXe siècle av. J.-C. et la baptisèrent Ex ou Sks ou Seks[7]. Pendant six cents ans, les principales activités connues de la ville et de son port furent la pêche et la salaison de poissons. Était fabriquée en particulier une pâte de poisson très recherchée nommée garum obtenue par un procédé de fermentation salée de viscères de petits poissons[8]. La ville a également frappé sa propre monnaie comme l'attestent des pièces du IIe siècle av. J.-C.[9]. Des fouilles archéologiques ont mis au jour des cimetières phéniciens et puniques, tels que la nécropole Laurita au flanc du Cerro San Cristobal[10] ou celle de Punte de Noy[11]. Une collection de produits et artefacts divers trouvés dans ces tombes phénico-puniques est exposée au Castillo de San Miguel et au musée de la ville situé à la Cueva de Siete Palacios.

Époque romaine

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Les Romains envahirent le sud de la péninsule ibérique lors de la deuxième guerre punique opposant Rome à Carthage, en 218 av. J.-C., ce qui fut pour eux l’occasion de soumettre dans la foulée les comptoirs créés par les phéniciens le long des côtes, dont Almuñécar. Pendant les sept cents ans d’emprise romaine, la ville et son industrie ont continué à prospérer. Mais c'est au Ier siècle av. J.-C. que la ville gagna son statut de cité romaine (les raisons et les circonstances ainsi que la date exacte font débat)[12] et fut nommée Sexi Firmium Iulium[13].

Les Romains ont développé l'activité de salaison et de séchage de poisson, comme l'ont confirmé les fouilles entreprises dans le jardin botanique de Majuelo[14]. Le site a été restauré et est visible par le public. Par ailleurs, cette activité nécessitait non seulement de grandes quantités de poisson et de sel marin, produits naturellement abondants le long de la côte, mais également un approvisionnement permanent en eau douce courante. Pour y pourvoir, les Romains construisirent au Ier siècle apr. J.-C. sept kilomètres environ de conduits d’eau dans les vallées du Rio Seco et du Rio Verde, dont cinq aqueducs. Ils sont toujours debout et quatre d’entre eux sont encore en usage aux fins d'irrigation, deux mille ans après leur construction[15]. Le système romain d’approvisionnement en eau servait également à la ville et de plus récentes fouilles dans le centre-ville ont mis en évidence le cinquième aqueduc en ruine et des thermes[16].

Les Romains furent vraisemblablement les premiers à utiliser la position forte que formait la pointe du Cerro de San Miguel et à la protéger, même si, en dehors d'artefacts, les constructions ultérieures ont effacé leur trace[17].

Au nord du Castillo de San Miguel, dans le dédale des ruelles de la vieille ville, se trouve la Cueva de Siete Palacios (littéralement la grotte des sept palais). Ce n’est pas une grotte à proprement parler, mais les plus importantes ruines de demeure romaine découvertes à ce jour à Almuñécar, qui ont survécu pendant des siècles comme logements, jusqu'aux fouilles et travaux de rénovation dans les années 1980[18]. Elle abrite désormais le musée de la ville.

Époque wisigoth

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Avec le déclin de l’Empire romain d’Occident au Ve siècle, des peuplades germaniques traversèrent la chaîne des Pyrénées vers la péninsule ibérique. Parmi eux se trouvaient les Wisigoths qui s’imposèrent aux autres peuplades et étendirent leur conquête à toute la côte méditerranéenne de la péninsule. Toutefois, l’Hispanie demeura relativement romanisée sous leur règne, car le Royaume wisigoth adopta la culture et la langue latines et maintint nombre des anciennes institutions. Sous leur règne Almuñécar ne semble avoir connu aucun développement particulier.

Époque musulmane

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La conquête musulmane de la péninsule ibérique débuta en 711 EC. Almuñécar se souvient quant à elle de l'an 755 EC quand le dernier rescapé des princes Omeyyades, qui deviendra Abd al-Rahman Ier fondateur de l’Émirat de Cordoue, débarqua sur ses rivages venant d’Afrique du nord dans sa fuite depuis Damas à la suite de l'instauration du Califat abbasside de Bagdad. Almuñécar fut alors rattachée à la Cora (es) d’Elvira (es). A la chute du Califat de Cordoue et pendant la période des royaumes des Taïfas qui suivit, la ville fut rattachée à la Taïfa de Grenade. Les Maures introduisirent à Almuñécar la canne à sucre, soutinrent les activités de pêche et développèrent l'agriculture. Ils adaptèrent les conduites d'eau et aqueducs romains et développèrent les acequias pour répondre aux besoins de l’irrigation agricole. Sur le promontoire rocheux du Cerro de San Miguel (dénomination actuelle) et ses flancs, nombre de rues et d’immeubles de la vieille ville avaient été construites par eux et constituèrent une médina[19]. Le château devint la forteresse de la ville et le siège de son administration. Ses murailles furent consolidées à deux reprises. Pendant le règne nasride de Grenade, dernier royaume musulman en Espagne, la forteresse fut renforcée et servit de villégiature pour les monarques[17]. Il reste des traces d'habitations, de bains et d'une mosquée dans son enceinte. Almuñécar sera reconquise par l'Espagne catholique en 1489, trois ans avant la chute de Grenade en 1492 qui marqua la fin de la dernière autorité musulmane dans la péninsule ibérique.

Époque chrétienne

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À la suite de la reconquête, de nouvelles dispositions urbaines et architecturales furent prises. La médina fut christianisée et, en particulier, la construction d’une église fut entreprise à partir de 1590 pour s'achever dans ses derniers détails en 1600. La Iglesia de la Encarnación (Eglise de l’Incarnation) est la première de style baroque construite dans la province de Grenade[20]. Le château fut également reconstruit et baptisé Castillo de San Miguel (Saint Michel), puis à nouveau restauré et consolidé sous le règne de Charles III à la fin du XVIIIe siècle. Il comprenait alors un pont-arche, disparu depuis, reliant le château au Peñon del Santo, par-dessus l'actuel Paseo de la Caletilla. Il fut conquis par les troupes françaises pendant la guerre d'indépendance espagnole et leur servit de place forte. En 1812, elles le défendirent contre les forces combinées des britanniques et de partisans espagnols et en furent chassées. Lors de cet épisode, une des tours fut partiellement détruite puis toutes les constructions à l’intérieur des murailles. Le château perdit alors sa fonction de forteresse et, à la suite d’une épidémie de choléra en 1830, devint le cimetière de la ville. En 1986, le cimetière fut déplacé et la restauration du château fut entreprise[17]. On peut aujourd’hui le visiter. Les armoiries de la ville lui auraient été attribuées en 1526 par Charles Ier d’Espagne et feraient référence à la destruction par les défenseurs de la ville d’une flotte berbère qui menait un raid contre elle. Elles montrent en particulier trois têtes de pirates barbaresques portant turban, flottant sur la mer.

Géographie

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La commune est située entre la Méditerranée (plus précisément la mer d'Alboran) et la montagne (Sierra de Cázulas et, en arrière-plan, Sierra de Almijara). Elle est composée de trois entités urbaines : la ville d’Almuñécar, la Herradura à l’ouest et Velilla-Taramay à l’est. Trois vallées y constituent des zones de plantations subtropicales : à l’ouest, celle du rio Jate, et à l’ouest et à l’est de la vieille ville d’Almuñécar, respectivement celles des rio Seco et rio Verde. Plusieurs promontoires rocheux (Cerro Gordo, Punta de la Mona, Cerro de Velilla, Punta Torre del Cambon) scindent la façade maritime en trois entités, chacune avec sa longue plage de sable gris et galets. De nombreuses petites criques et calanques flanquent les promontoires rocheux. Il est à noter qu'Almuñécar est une des seules communes où sont bannies (à la date d') les serres qui défigurent le reste de la côte.

Le tronçon de l'autoroute A7 entre la sortie La Herradura et celle de Velilla est ouvert depuis , et le tronçon de Velilla à Motril vers l'est est ouvert depuis . De sorte que la ville est désormais totalement désenclavée et d’accès routier facile et rapide. La commune dispose également d’un port de plaisance : la Marina del Este. Elle a enfin une gare routière et des services réguliers de bus la relient à Malaga, à Grenade, à Almeria et aux localités avoisinantes. Un service de bus urbain dessert également les différents quartiers de la municipalité[21].

Almuñécar jouit d’un climat méditerranéen/subtropical, avec plus de 300 jours de soleil par an et une température moyenne annuelle de 19°C, qui ne descend que très exceptionnellement sous les 12°C. Les étés sont chauds et humides, mais sans températures extrêmes grâce à la mer, à la « valle tropical » (vallée plantée d’arbres fruitiers subtropicaux) et à l'enclavement au pied des montagnes[22]. Les hivers sont parmi les plus chauds d’Europe avec des températures moyennes d’environ 13°C ce qui permet la culture de fruits tropicaux (mangue, papaye, cherimole...) et la présence d’une végétation tropicale qu’on ne trouve pratiquement nulle part ailleurs en Europe. Le printemps a des températures encore douces, avec une moyenne de 17°C en avril. L’été est plus agréable que dans d’autres villes andalouses avec une moyenne de 25,5°C en août et les températures en automne restent chaudes avec une moyenne de 20°C en octobre.

Mois Janv Févr Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Déc Année
Temp. min. 11 11 12 15 18 18 24 24 21 18 14 11 16.4
Temp.moy. 13 13 14.5 17.5 20.5 22 26 25.5 24 20.5 16.5 13.5 19
Temp. max. 15 15 17 20 23 26 30 29 27.1 23 19 16 21.7

Relevé de température d'Almuñécar entre 2017 et 2019 (en °C)[23].

Démographie

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Évolution démographique[24]
1991 1996 2001 2004 2006 2007 2008 2011 2016
20 40821 47221 42023 07327 07127 07627 54427 75427 397

Communes limitrophes

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Le tourisme est l'activité principale de la ville, grâce à son climat remarquable qui permet de profiter toute l’année du soleil, de la mer et de températures agréables. La ville dispose d'une bonne infrastructure hôtelière et son urbanisation très développée compte de nombreuses résidences secondaires et locations saisonnières. 20 % des résidents sont des étrangers, avec une majorité relative de britanniques. En plus des activités balnéaires classiques, la plongée (à La Herradura surtout) et le parapente (à Velilla-Taramay) sont les deux activités sportives singulières de la ville. La ville ou la province organisent des événements culturels, dont le plus notable est le Festival annuel de jazz qui a lieu en juillet. La plage San Cristóbal ou La China a une longueur de 1 050 mètres et une largeur moyenne de 50 mètres, ses eaux y sont tranquilles.

L'autre activité économique importante de la commune est la culture de fruits subtropicaux, en particulier la chérimole, emblématique de la ville, mais également la mangue, l'avocat, les nèfles, etc[25].

La maire actuelle est Trinidad Herrera Lorente du Partido Popular (Parti Populaire). Elle est la première femme à avoir été élue en 2011 maire d’Almuñécar. Les élections municipales du ont donné la répartition suivante en voix et sièges :

Élections Municipales - Almuñécar (2015)[26]
Parti polítique Voix % Nb de conseillers
Partido Popular (PP) 4.369 35,54% 8
Partido Andalucista (PA) 3.563 28.98% 7
Partido Socialista Obrero Español (PSOE) 1.848 15,03% 3
Partido Más Almuñécar-La Herradura (PMAS) 976 7,94% 2
Izquierda Unida-Los Verdes-Convocatoria por Andalucía (IULV-CA) 861 7% 1

La ville est officiellement jumelée[27],[28] à :

Elle a ou a eu également des relations de partenariat et d'échanges culturels avec :

Galerie d'images

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Notes et références

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  1. (en) « Données statistiques démographiques 2016 des communes de la province de Grenade », sur INE.es (consulté le ).
  2. (es) « Patrimoine culturel de l'Andalousie - Site archéologique de Pago del Sapo », sur iaph.es (consulté le ).
  3. (ar) « Dictionnaire arabe des sens de la racine نكب - NKB », sur almaany.com (consulté le ).
  4. Traduction libre
  5. (ar) Al-Idrīssī, Traduction en français avec texte source arabe de l'ouvrage d'Al-Idrissi "Description de l'Afrique et de l'Espagne", , 676 p. (lire en ligne), pages 474 (١٩٩) en arabe et 278-279 (242-243) en français.
  6. (es) Joaquin Emilio Vallvé Bermejo, Nuevas ideas sobre la conquista árabe de España : toponimia y onomástica, Real Academia de la Historia, , 207 p. (lire en ligne), pages 27 et 28.
  7. (es) « Origine et signification possible du toponyme Seks ou Sexi » (consulté le ).
  8. (es) « Description des ruines d'un centre de salaison de poisson à Almuñécar »
  9. (es) Monedas Hispanicas, BNF (lire en ligne), pages 72 et suivantes.
  10. (es) « Nécropole phénicienne-punique Laurita à Almuñécar », sur iaph.es (consulté le ).
  11. (es) « Nécropole phénicienne-punique Punte de Noy », sur iaph.es (consulté le ).
  12. Elena Sánchez López, Thèse de doctorat intitulée "Aqva Sexitana" (lire en ligne), p. 17.
  13. (es) Pline l'Ancien, Histoire naturelle (lire en ligne), livre III, Ch 3, §2-8.
  14. (es) « Fouilles archéologiques du Parc Majuelo », sur iaph.es (consulté le ).
  15. (es) « Aqueduc romain d'Almuñécar » (consulté le ).
  16. (es) Elena Sánchez López, Thèse de doctorat intitulée "Aqva Sexitana" (lire en ligne), p. 233 et suivantes.
  17. a b et c (es) « Fouilles archéologiques au Castillo de San Miguel », sur iaph.es (consulté le ).
  18. (es) « Fouilles archéologiques à la Cueva de Siete Palacios », sur iaph.es (consulté le ).
  19. (es) « Patrimoine du centre historique d'Almuñécar », sur iaph.es (consulté le ).
  20. (es) « Patrimoine Eglise de l'Incarnation », sur iaph.es (consulté le ).
  21. (es) « Circuits et horaires des bus urbains d'Almuñécar » (consulté le ).
  22. (es) « Diagramme des moyennes de température et de précipitation ».
  23. https://www.adonde-y-cuando.es/when/europa/espana/almunecar/
  24. (en) « Données démographiques de l’INE », sur ine.es (consulté le ).
  25. (es) « Données statistiques générales sur Almuñécar », sur juntadeandalucia.es, 2015-2016 (consulté le ).
  26. (es) « Résultats élections municipales espagnoles 2015 ».
  27. (es) « Liste des jumelages de villes espagnoles », sur femp.es, (consulté le ).
  28. (es) « Delegaciones de Cerveteri y Fürstenfeldbruck en Almuñécar (voir dernier paragraphe) », .