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Ambeyrac

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Ambeyrac
Ambeyrac
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Villefranche-de-Rouergue
Intercommunalité Ouest Aveyron Communauté
Maire
Mandat
Marie-José Doucet
2020-2026
Code postal 12260
Code commune 12007
Démographie
Gentilé Ambairacois
Population
municipale
180 hab. (2021 en évolution de +1,12 % par rapport à 2015)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 30′ 38″ nord, 1° 56′ 41″ est
Altitude Min. 141 m
Max. 344 m
Superficie 11,24 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Figeac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villeneuvois et Villefranchois
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Ambeyrac
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Ambeyrac
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Ambeyrac
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Ambeyrac

Ambeyrac est une commune française, située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie. Elle fait partie de l'intercommunalité Ouest Aveyron Communauté

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Camboulan, inscrit en 1995.

Géographie

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Localisation et communes limitrophes

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La commune d'Ambeyrac se trouve à l'ouest du département de l'Aveyron, dans la petite région agricole du Bas Quercy[1]. Elle se situe à 63 km par la route[Note 1] de Rodez[2], préfecture du département, à 22 km de Villefranche-de-Rouergue[3], sous-préfecture et à 12 km de Villeneuve[4], bureau centralisateur du canton de Villeneuvois et Villefranchois dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Figeac[I 1].

Les communes les plus proches sont[5],[Note 2] : Larroque-Toirac (46) (1,3 km), Saint-Pierre-Toirac (46) (2,1 km), Montsalès (2,6 km), Balaguier-d'Olt (2,7 km), Montbrun (46) (3,5 km), Frontenac(46) (4,0 km), Saujac (4,4 km), Carayac (46) (4,5 km), Foissac (4,8 km).

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Ambeyrac.

La commune est drainée par le Lot, le Ruisseau de Flaucou, le ruisseau de la Combette et par deux petits cours d'eau[6].

Le Lot prend sa source à 1272 m d’altitude sur la montagne du Goulet (nord du Mont Lozère), dans la commune de Cubières (48), et se jette dans la Garonne à Monheurt (47), après avoir parcouru 484 km et traversé 129 communes[7].

Le Ruisseau de Flaucou, d'une longueur totale de 13,8 km, prend sa source dans la commune de Sainte-Croix et se jette dans le Lot à Ambeyrac, après avoir arrosé 6 communes[8].

Gestion des cours d'eau

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La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le , en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont[9],[10],[11].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 894 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Villefranche-de-Rouergue à 19 km à vol d'oiseau[14], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 865,1 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Milieux naturels et biodiversité

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal d'Ambeyrac comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 3],[18] : le « cours moyen du Lot » (1 543 ha)[19] et « le Saut de la Mounine » (89,10 ha)[20] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[18] : la « moyenne vallée du Lot » (7 893 ha), qui s'étend sur 36 communes dont 28 dans le Lot et 8 dans l'Aveyron[21].

Au , Ambeyrac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[22]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Figeac, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[23],[24].

Occupation des sols

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Infrastructures et occupation des sols de la commune d'Ambeyrac.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,8 %), zones agricoles hétérogènes (20 %), terres arables (9,5 %), prairies (8,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,8 %), eaux continentales (3,6 %), zones urbanisées (3,1 %)[25].

Planification

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La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment Communauté de communes du Grand Villefranchois, dont la commune est membre[26].

En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée et un plan local d'urbanisme était en élaboration[27].

Voies de communication et transports

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Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Ambeyrac est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[28],[29].

Risques naturels

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Zones inondables de la commune d'Ambeyrac.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Lot. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[30]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Lot aval 3[31], approuvé le 6 avril 2010[32].

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité très forte[33].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[28]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[34]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[35]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[36].

Risques technologiques

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Dans le département de l'Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 64 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[37].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune d'Ambeyrac est classée à risque faible[38].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune d'Ambeyrac est membre de la communauté de communes du Grand Villefranchois[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Villefranche-de-Rouergue. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[39].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 1]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villeneuvois et Villefranchois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[40].

Élections municipales et communautaires

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Élections de 2020

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Le conseil municipal d'Ambeyrac, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[41] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[42]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice[43] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 69,48 %[44]. Marie-José Doucet est élue nouvelle maire de la commune le [45].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[46]. Un siège est attribué à la commune au sein de la Ouest Aveyron Communauté[47].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 2009 Roland Théron    
2009 2014 Émilie Cazajus    
avril 2014 mai 2020 Marie-Thérèse Chapeau[48]   Commerçante
mai 2020 En cours Marie-José Doucet[48],[49]   Profession intermédiaire de la santé et du travail social
Les données manquantes sont à compléter.

À la suite du décès de Roland Théron, Émilie Cazajus a été élue maire d'Ambeyrac en 2009.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[51].

En 2021, la commune comptait 180 habitants[Note 6], en évolution de +1,12 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
352339543527516520472456349
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
343327319252217204214198192
1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020 2021 -
167191187182185178177180-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[53].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 78 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 166 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 470 [I 2] (20 640  dans le département[I 3]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 4,3 % 11,1 % 11,5 %
Département[I 5] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 86 personnes, parmi lesquelles on compte 85,1 % d'actifs (73,6 % ayant un emploi et 11,5 % de chômeurs) et 14,9 % d'inactifs[Note 8],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Figeac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 7]. Elle compte 29 emplois en 2018, contre 30 en 2013 et 30 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 65, soit un indicateur de concentration d'emploi de 44 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,3 %[I 8].

Sur ces 65 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 16 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 81,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 6,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture

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19 établissements[Note 9] sont implantés à Ambeyrac au [I 11]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,1 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 19 entreprises implantées à Ambeyrac), contre 27,5 % au niveau départemental[I 12].

Agriculture

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1988 2000 2010 2020
Exploitations 21 12 14 8
SAU[Note 10] (ha) 383 343 399 303

La commune est dans le Bas Quercy, une petite région agricole occupant l'extrême-ouest du département de l'Aveyron[54]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 2]. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (21 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 303 ha[56],[Carte 3],[Carte 4].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Château de Camboulan Logo monument historique Inscrit MH (1995)[57].
  • Grange dîmiére aménagée en salle des fêtes sur deux niveaux.
  • Église Saint-Julien d'Ambeyrac.
  • Église de Camboulan.

Patrimoine culturel

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Légende du Saut de la Mounine

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La légende locale raconte qu'au XVe siècle, Cidoine, un moine pèlerin de Saint-Jacques de Compostelle qui avait pour animaux de compagnie une guenon (mounine en patois) et une chèvre, et qui, venant de Conques et marchant le long des falaises qui longent le Lot, perdit l'équilibre et chuta par mégarde de la falaise. Il ne dut son salut qu'à sa ceinture qui s'accrocha à une branche de buis. Sa guenon le rejoignit et s'engouffra dans une grotte devant laquelle était justement tombé Cidoine. Trouvant l'endroit pas si désagréable, le moine décida de s'y installer en ermite.

Par la suite, les habitants du coin qui le découvrirent prirent l'habitude de lui apporter régulièrement quelques victuailles en échange de sages paroles et bons conseils. Une des personnes les plus fidèles se trouve être rapidement Ghislaine, fille d'Ogier, seigneur de Montbrun, dont le village et le château font face à la grotte sur la rive droite du Lot sur la colline de l'autre côté de la vallée. Ghislaine n'avait que 16 ans et était d'une incroyable beauté. Mais Cidoine recevait également la visite régulière de Renaud, sire de Waifié. Lui aussi était jeune et beau mais son père était toujours en conflit avec Ogier. Ce qui devait arriver, arriva. Renaud finit par rencontrer Ghislaine devant la grotte. Il ne fallut pas longtemps aux deux jeunes gens pour tomber amoureux l'un de l'autre. Ainsi, durant quelque temps, la proximité de la grotte devint leur point de rendez-vous.

Ne voulant pas continuer à vivre cet amour dans le secret, Ghislaine décida d'avouer sa relation à son père qui sombra dans une violente colère et lui dit : « Pauvrette, je préfère te voir sauter du roc au moine plutôt que tu épouses ce pauvre homme. Que le diable m'enfourche si je me dédis ». Désespérée, Ghislaine s'en alla chercher conseil auprès de Cidoine. Ce dernier eut alors une idée. Il demanda à la jeune fille de venir le voir avec sa plus belle et chatoyante robe le jour où Ogier, son père, partirait à la chasse. Ce jour venu, Ghislaine vint voir Cidoine et tous deux accompagnés de la guenon, très vieille et aveugle, montèrent au sommet de la falaise. Cidoine habilla alors la mounine de la robe et la jeta de la falaise. Ogier aperçut alors une grande robe rouge au loin tomber de la falaise dans la rivière et crut qu'il venait de perdre sa fille. Pris de terribles remords, il courut aux bords de la rivière où Cidoine l'attendait. Le voyant plein de détresse, il lui avoua que sa fille était toujours vivante et que c'était en réalité la guenon qui avait péri. Fou de joie et libéré de son serment, il fit venir Renaud et Ghislaine pour célébrer les fiançailles le jour même. La noce fut célébrée quelques jours plus tard par le curé de Saujac et un grand banquet eut lieu le soir au château avec les deux familles réconciliées. Ainsi, grâce au sacrifice de sa guenon, Cidoine sauva l'amour de Ghislaine et Renaud et réconcilia les deux pères qui se faisaient constamment la guerre.

Cette légende a ainsi donné son nom au « Saut de la Mounine », un point de vue le long de la route entre Ambeyrac et Saujac qui donne sur un des méandres de la vallée du Lot et face au village de Montbrun sur l'autre rive. Le rocher étant admis comme celui duquel a été lancée la Mounine n'existe plus aujourd'hui. Il est tombé un printemps au début des années 1990, fragilisé par les promeneurs qui montaient dessus et par le gel.

Quant à la grotte de Cidoine, appelée aujourd'hui « Grotte des Corbeaux », elle existe vraiment, mais est extrêmement difficile d'accès depuis la chute du rocher et ne représente aucun intérêt touristique, spéléologique ni géologique car très peu profonde (quelques mètres à peine).

Un spectacle son et lumière "la Légende du Saut de la Mounine" a été joué pendant plusieurs années grâce à l'association ASTRAL sous la présidence d'Anne Manotte.

Tout le canton de Villeneuve Aveyron ainsi que les communes environnantes du côté Lot se sont mobilisés. Deux cents participants ont œuvré pour une réussite reconnue.

La presse en a fait de larges échos. (La Dépêche du Midi, Midi libre, etc.).

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Bibliographie

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  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Raymond Audouard), Vilanòva : Ambairac, La Capèla, Montsalés, Òls, Sanch-Igèst, Santa-Crotz, Sent-Remèsi, Sauvanhac, Saujac / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Vilanòva, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 247 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-23-8, ISSN 1151-8375, BNF 36688568)

Articles connexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes.
  2. Les distance sont mesurées ici à vol d'oiseau.
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[55].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Distance entre "Ambeyrac" et "Rodez" », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Distance entre "Ambeyrac" et "Villefranche-de-Rouergue" », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Distance entre "Ambeyrac" et "Villeneuve" », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches d'Ambeyrac », sur villorama.com (consulté le ).
  6. « Fiche communale d'Ambeyrac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  7. Sandre, « le Lot »
  8. Sandre, « le ruisseau de Flaucou »
  9. « EPAGE Aveyron amont », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Aveyron amont », sur gesteau.fr (consulté le ).
  11. site officiel du SMB2
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  14. « Orthodromie entre Ambeyrac et Villefranche-de-Rouergue », sur fr.distance.to (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Villefranche-de-rouergue » (commune de Villefranche-de-Rouergue) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Station Météo-France « Villefranche-de-rouergue » (commune de Villefranche-de-Rouergue) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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