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American Indian Movement

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American Indian Movement
Drapeau de l'American Indian Movement
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(en) AIMVoir et modifier les données sur Wikidata
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L'American Indian Movement (AIM) est un mouvement pour les droits civiques des américains autochtones aux États-Unis. Il est fondé à Minneapolis-Saint Paul par Dennis Banks et Clyde Bellecourt avec le soutien de l'attorney Douglas Hall et l'avocat du Black Panther Party Matt Eubanks[1].

En 1972 le mouvement occupa le quartier général du BIA (Bureau of Indian Affairs) à Washington. Il est surtout connu depuis l'occupation de Wounded Knee, dans le Dakota du Sud en 1973.

Occupation du quartier général du Bureau des affaires indiennes

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En automne 1972 un grand nombre d'organisations amérindiennes organisa une marche sur Washington, the trail of broken treaties (la marche des traités non tenus). Cette action avait été autorisée et l'administration avait promis de fournir logement et nourriture. On les logea dans une église délabrée et infestée de rats. Puis quand les activistes voulurent se recueillir sur le tombeau du héros de guerre Ira Hayes au cimetière militaire d'Arlington, ceci leur fut refusé. C'est à la suite de ces incidents que l'American Indian Movement décida d'occuper les bureaux du BIA. L'occupation dura 8 jours, du au . Les demandes des activistes étaient formulées en 20 points[2].

L'occupation de Wounded Knee

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Le , environ 200 Amérindiens extérieurs à la réserve occupent le comptoir d'échanges de Wounded Knee (Dakota du Sud) dans la Réserve indienne de Pine Ridge, où ils prennent 11 otages[3]. Wounded Knee est le lieu symbolique de la défaite de Big Foot et du massacre de 300 Sioux. L'AIM fut cofondée par Dennis Banks, Herb Powless, Clyde Bellecourt, Eddie Benton Banai, et de nombreux autres militants en 1968. Russell Means en est aussi membre, et le chanteur John Trudell en fut le dirigeant de 1973 à 1981. Leonard Peltier, condamné à perpétuité lors d'un procès controversé, est aussi membre du mouvement.

« Arrêtez la terreur à Pine Ridge ! » Article du no 2 d’Osawatomie (printemps 1975), journal clandestin du Weather Underground, consacré à la répression de l'American Indian Movement dans la réserve amérindienne. La même année, Leonard Peltier y fut arrêté et incarcéré, accusé du meurtre de deux agents du FBI. L'article, lui, affirme que depuis le , deux ans après la révolte de Wounded Knee, sept membres ou sympathisants de l'AIM, dont deux femmes et un enfant, ont été assassinés.

Durant les décennies qui suivirent sa formation, l'AIM manifesta pour la défense des intérêts amérindiens et inspira un certain renouveau culturel.

L'AIM apporta aussi son soutien à d'autres causes indigénistes en dehors du territoire des États-Unis. Au cours d'une tournée européenne en , une délégation de l'AIM soutint sur place la campagne du Groupe d'action et de résistance à la militarisation contre le poste de commandement de la force de frappe nucléaire du mont Verdun[4] et celle des paysans contre l'extension du camp militaire du Larzac[5],[6].

Les différences idéologiques au sein de l'AIM

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En 1993, l'AIM s'est scindé en deux factions, chacune prétendant être l'héritière authentique de la tradition de l'AIM original. Un groupe, basé à Minneapolis, au Minnesota, et associé au leadership par le Bellecourts, est connu comme l'AIM-Grand conseil d'administration (AIM-Grand Governing Council). L'AIM-Confédération internationale des chapitres autonomes (AIM-International Confederation of Autonomous Chapters) est dirigé par Russell Means et d'autres.

En 1993, le dernier groupe a publié sa « Déclaration Edgewood », citant les griefs de l'organisation et se plaignant d'une direction autoritaire par le Bellecourts. Les différences idéologiques ont été croissante avec le GGC en prenant une orientation spirituelle. Le GGC tend vers une plus forte centralisation.

Les chapitres autonomes affirment que l'AIM a toujours été organisé en une série de structures décentralisées, des chapitres autonomes, avec des dirigeants locaux responsables de circonscriptions locales et rejettent les tentatives du contrôle central par le groupe de Minneapolis.[réf. nécessaire]

Notes et références

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  1. Serle Chapman (préf. Bill Clinton), Nous, le Peuple : un voyage à travers l'Amérique indienne, Albin Michel, , p. 114.
  2. (de) Axel Schulze-Thulin, Weg ohne Mokassins. Die Indianer Nordamerikas heute. Droste, 1976, p. 102-104.
  3. (de) Axel Schulze-Thulin, Weg ohne Mokassins. Die Indianer Nordamerikas heute. Droste, 1976, p. 252.
  4. Paul Gravillon, « Quand trois Indiens viennent fumer le calumet de la paix sur le mont Verdun », Le Progrès,‎
  5. Michel Le Bris, Les Fous du Larzac, Presses d'Aujourd'hui, , p. 377
  6. Yves Hardy et Emmanuel Gabey, Dossier L... comme Larzac, Alain Moreau, , p. 262

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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