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André Chotin

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André Chotin
Nom de naissance André Roger Chotin
Naissance
10e arrondissement de Paris
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 61 ans)
Paris 17e
Profession Réalisateur
Films notables Trois Artilleurs à l'opéra
Les Clandestins
Fausse Identité

André Roger Chotin alias André E. Chotin, né le dans le 10e arrondissement de Paris[1] et mort le dans le 17e arrondissement de Paris, est un décorateur, directeur artistique et réalisateur français de cinéma.

Ingénieur électricien de formation, il embrasse toutefois la vocation d'artiste dramatique. Exempté pour faiblesse générale lors de la mobilisation générale en août 1914, il est reclassé dans le service auxiliaire en mars 1917 par le Consul de France au Canada. Il jouait alors au Théâtre National à Montréal. Revenu en France en juin 1917, il est affecté à la 20e section de secrétaires d'état-major. Mais dès le 19 octobre, il est placé en sursis d'appel au titre du Théâtre du Vieux-Colombier à New York[2]. Il joue alors plusieurs pièces comme acteur au sein de la compagnie théâtrale de Jacques Copeau en 1917 et 1918.

André Chotin ne rentre pas en France lorsque son sursis d'appel est annulé en juillet 1918. Cela lui vaut d'être déclaré insoumis le . Il ne revient en métropole qu'en septembre 1925. Il se présente alors volontairement aux autorités militaires. Laissé en liberté provisoire, il est condamné par un conseil de guerre le à un mois de prison avec sursis pour insoumission en temps de guerre. Cette formalité judiciaire purgée, il repart Outre-Atlantique en janvier 1926. Il vit pendant cinq ans à Hollywood où il travaille comme directeur artistique. Il rentre définitivement en France en juin 1931 et élit alors domicile à Neuilly-sur-Seine[2].

En tant que technicien de cinéma, il collabore, entre autres, avec Frank Borzage sur L'heure suprême (1927) (à Hollywood), et avec Léo Joannon sur Train de plaisir (1936).

André Chotin écrit quelques scénarios et réalise plusieurs films, dont La Fine combine (1931), Trois Artilleurs à l'opéra (1938), Les Clandestins (1945), Fausse Identité (1947). En 1948, il tourne à Bagdad son dernier film, Alia et Issam, un film irakien[3].

Filmographie

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Comme réalisateur

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Comme scénariste

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Notes et références

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Liens externes

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